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Ce que Kobaitchi raconte
24 août 2012

Copier c'est mal! (Mais on s'en fou)

Il y a quelques jours j'ai eu envie de coudre un peu pour moi. Il faut dire que vu la température moyenne normale dans le plat pays je me suis retrouvée un peu à court de vêtements adaptés au temps plus qu’estival qu'on a eu subitement. En plus comme je suis assez difficile (on dirait pas quand on voit des photos de moi hein?) je ne trouve pas forcément ce que je veux dans les magasins. Puis il y a aussi le fait que je refuse de mettre trop de fric dans des fringues, 30€ pour un t-shirt je trouve ça abusé et pas qu'un peu. On a tous nos priorités hein, la mienne c'est de ne jamais manquer de lecture pas d'être habillée chicos-chéros.

Enfin il ne faut pas oublier aussi que je suis une foutue grosse feignasse et que décalquer un patron pour moi c'est la croix et la bannière, ça m'ennuie, me gonfle et en plus j'ai pas la place sur ma table hyper encombrée pour mettre tout bien à plat donc je dois le faire en tout plein de fois et ça me broute encore plus.
Puis il y avait ce t-shirt, celui par lequel tout à commencé, que j'ai depuis des lustres, qui me plait toujours mais que je trouve un peu court, surtout des manches et surtout quand j'ai un pantalon un peu large qui se transforme facilement en taille super basse. Alors je me suis dis "bah comme je suis a reine de la couture je vais t'adapter ce p'tit truc en deux temps trois mouvements"... Mouais sauf que la reine elle déteste se planter (hors elle le fait souvent), elle à environ zéro gramme de patience, et surtout il semblerait qu'elle ai un gros, mais vraiment un très très gros, problème pour associer les tissus.

Franchement c'est l'horreur pour moi de faire de jolies associations, je me dis toujours que je n'ai rien qui va avec rien alors que j'ai une pièce qui déborde littéralement de tissu. Puis aussi je  dois avoir deux ou trois tissu unis. C'est tout... Et c'est trop peu! Mais quand je me retrouve au magasin, pour le même prix je préfère prendre de jolis motifs que du bête tissu unis (puis faut encore choisir la couleur et quand on accumule comme moi sans savoir à l'avance ce qu'on va en faire c'est pas forcément le plus évident.)

Et donc je ne vous dis même pas comme ça m'a pris la tête de faire ça. Et bien sur comme d'hab je ne suis pas entièrement satisfaite.
Je suis donc partie de ce t-shirt, que j'ai grossièrement reporté sur un autre tissu direct sans passer par un modèle papier parce que j'avais pas envie de perdre du temps. Ce que j'ai aimé chez lui? Son décolleté dans le dos presque pareil que sur le devant, la coupe puis aussi, probablement, les rayures (c'est une maladie chez moi cette recherche de rayures à tout prix, je vous jure O_O).

DSC_6446Alors bon j'ai commencé l'adaptation mais je n'avais ni tissu à t-shirt, ni rayures qui me plaisaient... Oui je sais j'aurais du reporter le projet mais pour une fois que j'étais motivée...

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Je le porterais (enfin je crois), mais je ne peux m’empêcher de me dire qu'il aurait pu être mieux.

DSC_6365

Le tissu en fait est une espèce de faux patchwork auquel j'ai rajouté deux morceaux de jersey parce que niveau élasticité c'était pas trop ça (et que c'est pas trop l'idéal pour un truc qui s'enfile sans boutons ni tirette).

DSC_6353Enfin, donc je préfère toujours l'original...

Hé sinon, petit aparté, z'avez vu un peu les cadrages? Enfin le premier surtout. Je pense ne pas me tromper en disant qu'il y en a un qui s'améliore! Mon apprentissage porte enfin ses fruits! Il faut dire que là où avant j'obtenais 20 photos avec difficulté il en fait maintenant 150 sans se faire prier =) Les probabilités d'en avoir une bonne sont donc ça plus larges (même si je remarque souvent avec ses photos le même phénomène qu'avec les miennes, c'est généralement dans les premières que je trouverais une perle, si perle il doit y avoir.)

Tiens sinon, là vous avez droit à ma coiffure "y fait chaauuuuud... Je fond avec cette putain de touffe dans la nuque". Coiffure qui m'a valu une remarque de mon géniteur pour me demander si c'était mes vrais cheveux les trucs rouges qui étaient pris dedans... Dans deux mois ça ne fera jamais qu'un an que je les ais posé pour la première fois... A part ça non c'est pas les miens, les vrais dreads demandent bien trop d'entretiens pour moi (et je n'ai jamais vu personne n'en avoir qu'une quinzaine au lieu d'une tête entière).

Oh et une dernière chose, ce message est programmé. Parce que d'ici deux petites heures je vais enfin me faire ces quelques jours de mises au vert dont j'ai besoin depuis des mois. Bon en fait on va pas bien loin et pas pour faire grand chose, mais je n'aurais pas de connection donc on se retrouve un peu après le week end ok.

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23 août 2012

Une journée à Sian Ka'an (Mexique) en vidéo

"Je participe au concours « Vos vidéos de vacances » avec Dailymotion et CanalBlog".

Hello =)

Je passe rapidement pour vous poster une petite vidéo. Oui je sais on est pas lundi. Mais c'est pour le concours canalblog X dailymotion.

Bon alors par contre la qualité c'est vraiment pas ça :/ Je ne sais pas si c'est à cause de Daily ou du programme que j'ai utilisé pour la faire mais franchement je me demande pourquoi j'ai du attendre 30 minutes de téléchargement pour avoir une daube pareil au final...

Enfin au moins c'est fait, c'est posté et avec un peu (non beaucoup!) de chance c'est moi qui remporterais les 200€ de bons d'achats =p (en espérant qu'ils soient valables en Belgique).

Pour plus d'informations sur le concours c'est par là

Et pour plus d'infos sur notre désormais célèbre (du moins par ici) voyage au Mexique, c'est par ici.

En fait je voulais vous faire une vraie petite vidéo mais on est partit absolument nul part ces deux derniers mois. Je voulais aussi vous mettre la vidéo de la raie d'Isla Contoy mais je n'ai jamais trouvé comment flouter les visages dessus, et comme c'était plein de touristes qui n'étaient pas nous (et en maillots en plus) bah je la garde pour moi =p Parce qu'en fait ça me gonflerait pas mal que quelqu'un upload une vidéo où j'apparais sans me le demander avant ;) (Ouais c'était le moment "Vous voyez vous auriez pu avoir ça... Mais en fait nan!")

 

 

22 août 2012

Vous qui vous cachez sous le nom d'Anonyme... Ou l'article qui dit: je vous aime mais je m'interroge.

Hello à tous =)

Bon alors aujourd'hui j'ai remarqué que j'avais deux "j'aime" facebook en plus en haut du blog =D Alors vous deux je ne sais pas qui vous êtes mais je vous aime aussi! (oui je suis contente avec 15 j'aime, j'ai pas (encore) la grosse tête faut croire).

D'ailleurs j'en ai profité pour aller jeter un œil sur ma vingtaine d’abonnés (enfin un chouilla plus maintenant) et j'ai remarqué que j'y avais 3 anonymes, et là je ne peux m’empêcher de me poser des questions... Pourquoi suivre anonymement un blog? Surtout qu'il n'y a que le/la blogueur/euse qui peut voir qui est abonné.
Bon, à la rigueur sur un blog classé +18 je peux encore comprendre, tout le monde n'assume pas le fait de se faire un petit plaisir en lisant les aventures hautement érotiques d'un mec qui trompe sa femme avec de beaux et belles inconnu(e)s.  Ou encore qu'il aime par dessus tout ausculter à la loupe les photos floues, mal cadrées et au gout artistique douteux d'une nymphette qui croit que, sur internet, pour avoir beaucoup d'abonnés il faut d'abord un gros bonnet (enfin elle n'aurait pas totalement tort sur ce coup là). Même si, quand je vois certaines recherches qui amènent ici, je ne peux m’empêcher de me demander si vraiment il existe encore beaucoup de gens qui n'assument pas, au moins un peu, leur déviances plus ou moins prononcées...

Mais bon, pour en revenir au sujet, sur un blog tel que le mien franchement pourquoi se cacher? A moins que ce ne soit pour m'espionner? Haaan! Mais bon ce n'est pas non plus comme si ce blog était protégé par un mot de passe et que j'en cachais l’existence à mes connaissances. Tout le monde est le bienvenu et je ne suis pas encore considérée comme une maladie honteuse, donc c'est bon, vous pouvez vous montrer ;)

Enfin je comprends pas quoi, c'est tout, c'est pas pour ça que je juge, mais je me pose juste la question ;)
D'ailleurs si vous voulez y répondre surtout ne vous gênez pas ;)

 

catchsoft

(Cette photo représente un anonyme caché derrière un masque! PAS une dominatrice SM, NI une cambrioleuse, NI une catcheuse (enfin j'en ai fais une où on dirait en fait, mais je vous la montrerais pas =p), NI rien de pervers! Tenez vous le pour dit... )



Bon, et aussi je vais profiter de ce post, qui est quand même déjà un peu orienté dans le bon sujet, pour remercier ma super flo qui m'a décerné le Liebster Blog, qui est un prix qu'on ne peut décerner qu'aux blogs suivit par moins de 200 lecteurs. Bien sur j'en suis (oui vous saurez tout ou presque sur mes stats aujourd'hui), et encore plus depuis le début des vacances et depuis que je poste si rarement, c'est ma faute =p tant pis pour moi.

 

liebsterblog

C'est donc à moi maintenant que revient la lourde tache l'honneur de le décerner à trois autres blogs. C'est dur quand même, comment je sais s'ils ne sont pas suivis par plus de personnes moi?


  • Donc tout d'abord Poupy, qui scrap, qui fimote et qui fait plein de jolies choses ^^
  • Ensuite Josie qui nous fait partager son quotidien et ses petites créations sur un ton toujours coloré et poétique =)
  • Puis un petit blog découvert il y a quelques jours seulement, tenu par une demoiselle qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui fait des tableaux qui me rappellent beaucoup ce que je faisais quand j'étais à l'école : Gaëlle mange des pâtes :3



Voilà voilà, ce sera (déjà) tout pour aujourd'hui. J'avais juste (un peu) envie d'écrire en fait =) (puis vous me manquiez)

 

 

18 août 2012

Porter des mitaines en été... C'est juste de la folie! [Tuto-DIY-etc]

Une fois n'est pas coutume, l'article d'aujourd'hui n'est pas de moi mais de ma maman. Plusieurs fois depuis que j'ai posté les photos des mitaines qu'elle m'a faites il y a deux ans, des visiteurs sont arrivés ici en cherchant des explications pour en faire à leur tour. Mais avant le mois passé personne ne me les avait demandées, je supposais donc qu'ils avaient trouvé ailleurs. Mais bon, si c'est aussi facile que quand j'en ai cherché un, bah, ils n'ont probablement pas du trouver en fait.
Donc ma petite maman s'est mise à la recherche du modèle qu'elle avait utilisé, ce qui ne fut pas une mince affaire vu l'age des dites mitaines. Enfin elle l'a retrouvé, a ré-indiqué les changements qu'elle y avait fait et moi je n'ai plus eu qu'à recopier.

Donc vous êtes prévenus je n'ai strictement rien compris à ce que j'ai écrit! Mais tout a été relu donc normalement c'est juste.

Allez, c'est parti :
Mitaines longues sur deux aiguilles (pour adulte).

 

DSC_6281

Fourniture :
Environ 50gr de laine moyenne 3 fils; 2 aig n°4.

Main droite.

Commencer par le poignet. Monter 40m et tricoter en torsade sur 18 cm

 Commencer les aug du pouce en trav ainsi :

1er rang : 21m enver, tricoter 2 fs à l'envers la m.suiv. (1aug), 1 m. env. (marquer cette m.) qui sera la m. centrale du pouce, 1 aug., 16m. env.

2eme rg : tric. les m. comme elles se presentent.

3eme rg : 21m. env., 1 aug. 3m. env. 1 aug. Term. à l'env .

4eme rg : Comme le 2eme. Cont. à aug. 1m. de ch. coté des m. déjà aug. jusqu'à ce qu'il y ait 6m. aug. de ch. coté.

Au rg suiv. (celui sur lequel on a déjà fait la 6eme aug.) trav.ainsi : tricoter jusqu'au 22 dern m., tourner et trav sur les 13m du pouce seulement.Tricoter sur les m du pouce en aug au 1er rg 1 m de chaque coté puis cont droit jusqu'à 2 ou 3 cm (ou à la longeur necessaire)

Dernier rg : Rabattre toutes les mailles. Sur l'enver rattacher le fil au 22 dern m et term le rg. Revenir en trav jusqu'au pouce, relever 4m dans le creux du pouce et term le rg. Continuer jusqu'à 25 cm du début (ou à la longueur necessaire jusqu'à la division pour le 1er doigt). Term avec 1rg sur l'env. casser le fil. Rattacher le fil aux 12m du milieu et laisser en att 15m de chaque coté.

1er doigt : cont sur ces 12 m en aug au 1er rg 1m de chaque coté. Trav droit jusqu'à 2 ou 3 cm. Term avec 1 rg sur l'envers et rabattre toutes les mailles en une fois.

2eme doigt : Sur l'end. prendre 5 m de chaque coté du 1er doigt sur les m en att  et relever entre ces m 2fs 5m, 4m au pied de 1er doigt. Cont sur ces 14 m, en aug au 1er rg, 1m de chaque coté, puis trav droit jusqu'à 2 ou 3 cm. Term comme pour le 1er rg.

3eme doigt: En prenant les 5m de chaque coté de 2eme doigt trav comme indiqué pour celui ci jusqu'à 2 ou 3 cm.

Petit doigt : Tricoter les 5 dern m de ch rg et relever 4 m au pied du 3eme doigt. Trav comme pour les autres doigts jusqu'a 2 ou 3cm. Faire la couture du petit doigt et du coté. Fermer ch doigt.

Tricoter la main gauche en vis à vis.

Pour faciliter le travail concernant les 4 doigts, on peut également  laisser le travail ouvert sans tricoter séparément les 4 doigts. Il n'y aurait donc qu'à tricoter le pouce comme une moufle avec la pointe coupée.

DSC_6288

Et pour l'explication des torsades un scan du livre encyclopédie de la couture de France Loisirs.
Vu que c'est une édition que date de Mathusalem et qui n'est à coup sur plus vendue en magasin je ne pense pas que ce soit trop grave de le publier ici ;)

 

couture1

couture2

Pour agrandir au maximum et mieux lire les deux photos ici au dessus faites un clic droit dessus et ouvrir dans un nouvel onglet/nouvelle fenêtre.

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Voilà. Et bon travail à celles qui auront compris ce qu 'il fait écrit ;)

14 août 2012

Tatie Kob tu nous racontes une histoire?

Me revoilà =)
Enfin j’espère.

Il y a longtemps que je ne vous ai plus raconté d'histoire je crois, et comme je viens de participer à un swap où l'on recevait des consignes avec lesquelles on devait composer pour écrire une petite histoire je vais vous la partager.

J'ai mis les consignes après l'histoire, pour ne pas vous spoiler.

Mon histoire a plus au moins à une personne, ma swapée ^^ Je ne sais pas si beaucoup auront le courage de la lire, elle est assez longue, mais si vous le faites j'aimerais, comme d'habitude quoi, vos avis.
J'ai aussi un peu l'impression de m'être précipitée sur la fin, mais j'étais vraiment à la bourre pour rendre le travail. En fait j'aurais bien vu l'histoire continuer encore quelques cinquante pages... Ce sera pour une autre fois ;)
Allez bonne lecture aux courageux.

 


Ce matin là le vent était un peu froid, il faut dire que l'hiver n'était plus très loin, bientôt il serait aux portes de la ville et tous ses habitants entreraient dans une période longue d’au moins 3 mois où ils n'auraient plus aucun contact avec l’extérieur.
C’est que l'hiver était rude sur les Terres D'Orieux, et si le roi qui régnait là 4 siècles avant la révolte avait donné l'ordre à  son peuple de rester cloitré pendant les mois les plus froid, c'était pour éviter que la tempête qui faisait rage presque sans interruption à cette époque de l'année n'emporte encore nombre de citoyen trop braves ou trop fous pour s'aventurer en son sein.
Aujourd'hui en revanche, et ce depuis presque quatorze ans, de roi et de noblesse il ne restait rien. Quelques révolutionnaires avaient pris le château d'assaut  et, très vite rejoints par le peuple, un peuple rendu avide de pouvoir par un meneur beau parleur, ils avaient évincé le souverain et sa cour. Ensuite ils avaient dicté leurs propres lois et le beau parleur s’était fait élire gouverneur. Aussi incroyable que cela puisse paraitre la plupart de ses intentions étaient bonnes, réellement. Il souhaitait que tous soient heureux sous son commandement, que les jours soient prospères pour tous et que chacun se sente à sa place dans son pays. Malheureusement ni lui ni ses seconds n'avaient les compétences nécessaire pour faire fonctionner un tel royaume et jamais le peuple n'avait été aussi pauvre et miséreux depuis plusieurs siècles. Les querelles entre citoyens se faisaient plus courantes, jamais il n’y avait eu autant de mendiants dans les rues et aujourd’hui plus que jamais les différences entre les riches et les pauvres atteignaient leur apogée.
Néanmoins ce n'est pas cette histoire que nous relaterons ici, en tout cas pas directement.
L'homme qui nous intéresse ne se trouvait même pas à ce moment précis entre  les remparts de la ville. Et d'ailleurs il ne s'agissait même pas tout à fait d’un homme.

Des noms il en avait autant que de familles dans lesquelles il avait passé un bout de temps. De Matou à Pioupiou, en passant par Théophile et Ksss casses-toi connard. Mais celui par lequel il se présentait quand on prenait la peine de le lui demander c'était juste Bane. Pourquoi ce nom-là plutôt qu’un autre ? Ça ça fait son jardin secret, il ne faut point trop en dire.
Et c'est donc dans l'Immense Forêt jouxtant Orieux que nous retrouvons Bane, il tenait une bonne vitesse de croisière et espérait bien atteindre la ville avant son entrée en hibernation. Élégant et gracile il marchait entre les arbres majestueux, sautant parfois sur les énormes racines sortant de terre, courant aussi de temps à autre, pour chasser essentiellement, inutile de se fatiguer pour rien, le chemin était assez éreintant ainsi. Cela faisait 7 jours qu'il avait quitté la dernière ville et il espérait bien gagner la suivante dans les prochaines 48 heures, c'est que le temps se rafraichissait dangereusement, et même s'il avait roulé sa bosse un peu partout sur cette terre il n'était pas sûr de pouvoir résister à un hiver seul  dans l'Immense Forêt. Surtout que les possibilités pour qu’il puisse trouver refuge dans une cabane de chasseur ou d’Hermite avoisinait les zéros, puisque d’après ce qu’il en savait cette foret n’était habitée par absolument aucun être humain.  Il faut dire qu’il faudrait être sacrément fou aussi pour avoir envie d’habiter dans un endroit pareil, infesté de loups à six têtes et d’ours mal léchés d’environ 8 mètres de haut. C’est en tout cas ce que racontaient les histoires.

Pour tâcher de se réchauffer, au moins la cervelle, il se remémorait ses vieilles aventures alors qu'il marchait dans le froid grandissant tout droit en direction de la ville, du moins c'était ce que son instinct lui disait, et il se trompait très rarement.
Pendant un temps Bane avait vécu dans un monastère et il s'en rappelait avec gloutonnerie, parce que bien évidement il n'avait jamais été fait pour une vie pastoral, il s'était d'ailleurs fait jeter dehors après avoir fait une orgie de fromage et de vin. Non vraiment il ne regrettait pas son geste, ça aurait été un réel gâchis que de ne jamais connaitre un tel moment. Un peu plus tard il avait pris le bateau vers une destination dont il ne savait rien. Il était descendu du paquebot après 6 mois de labeur et avec deux anneaux dans l'oreille droite. Très vite il avait fait la connaissance de Samekikoto une geisha sublime avec qui il avait eu une relation particulière pendant presque une année. Mais après cela le désir de voir le monde s'était ré-infiltré dans ses veines et il l'avait quittée pour reprendre la mer. Il n’était pas fait pour rester au même endroit trop longtemps, il l’avait toujours su. Du Japon il garda un tatouage en forme de tigre sur le torse, bien vite camouflé par son abondante pilosité, et le souvenir de cette drôle de soupe remplie de légumes étrange et d’espèce de petits vermicelles qu’il n’avait pu gouter que là-bas.

Il commençait à se rappeler son arrivée dans un pays sec et chaud, un pays où il avait vu des hommes se faire enchainer par d'autres et travailler dur sous le soleil de plomb à longueur de journée. Un pays d'où il était ressortit à moitié mort à cause d'une histoire avec une fille du coin, ce qui lui avait laissé cette cicatrice, qui avait demandé 4 points de sutures pour se refermer, si sexy et prompte à engager la discussion avec de jolies inconnues, entre les deux yeux, quand il entendit des croassements devant provenir d'une grenouille gargantuesque au vu de leurs puissances. Plus bas mais tout aussi distinctement il entendit la voix d’un homme, ou d’une quelconque créature dotée de la parole, qui lui demandait de rester tranquille.

La curiosité, et peut être un peu l'ennui aussi, l'emporta sur son empressement à arriver à la ville d'Orgieux rapidement et Bane se dirigea à pas de velours jusqu'à l'origine de ces bruits. Autant rester prudent, il se pouvait très bien qu’il ait affaire à un adversaire plus puissant que lui.
 Sans grande surprise pourtant, ce qu'il découvrit à peine 200 mètres en aval fut précisément ce qu'il s'était attendu à trouver, autrement dit un homme accroupi dans une eau vaseuse, un bâton dans une main, une sorte de besace dans l'autre, et discutant avec une grenouille qui semblait ne même pas le voir.
Bane se demanda s'il devait intervenir, de toutes évidences l'homme était un débutant dans l'attrapage de grenouille, hmm non pas seulement dans l'attrape de grenouille, en fait cet homme ne semblait pas du tout à sa place dans cette foret, soit ils étaient plus proche de la ville qu'il ne l’eut cru, soit il s'agissait d'un vrai miracle, pour lui, que l'homme soit encore vivant après un séjour d'au minimum deux jours dans l’Immense Forêt.
-    Si j'étais toi l'ami j'y toucherais pas.
Bon ben oui, Bane peut être un vrai gentleman parfois, et là il avait décidé qu’il ne laissera pas Mr "j'ai retroussé le bas de mon pantalon pour ne pas le salir dans la vase" se faire empoisonner par une grenouille de bénitier qui le ferait se tordre de douleur des heures durant avant de lui laisser enfin  l‘occasion d’expirer son dernier souffle dans un râle d’agonie s’il avait la mauvaise idée de tenter de la manger. Enfin ça c’était dans le cas le plus malheureux. Si l’homme était allergique au poison de la grenouille par exemple. Chose qui pouvait très bien se révéler exacte.
-    Quoi? Qui est là? demanda l'homme en se redressant, faisant par la même fuir la grenouille qui accaparait encore toute son attention la seconde d'avant. Rah! Soyez maudit… Qui que vous soyez ! Vous avez fait fuir mon repas!
Bane était monté sur une branche d'arbre à environ deux mètres et demi du sol, à la fois par sécurité mais aussi parce qu'il aimait surplomber la scène, quelle qu’elle soit. Il s'y était allongé mais se redressa et s'étira, faisant volontairement bouger d’autres petites branches pour attirer enfin le regard de l'imprudent sur lui.
-    Ça vaut mieux pour vous, vous vous apprêtiez à chasser une espèce des plus vénéneuses. Vous seriez mort avant d'en avoir avalé la première bouchée si je n’étais pas intervenu.
Bon ce n’était peut-être pas tout à fait vrai, en réalité l’homme risquait surtout de se tordre de douleur pendant 3 jours, voire même d’être pris d’hallucinations. Mais indirectement cela risquait fort de le mener à sa perte quand même vu qu’il reviendrait presque à coup sûr en ville après la fermeture des portes.
L'homme regarda Bane un instant, puis soupira et tourna les talons pour sortir du lac puant du côté opposé. L'aventurier, quelque peu vexé sauta de sa branche et vint se poster devant l'homme qui s'était assis sur une souche dans l’intention de se nettoyer le bas des jambes avant de remettre ses élégants mocassins.
-    Faut surtout pas me remercier! On vous a jamais appris la politesse? Oh l’abrutit qui veut boulotter des grenouilles toxiques je te parle! L'homme jeta un regard méprisant sur Bane alors qu'il se redressait  et écarta l’opportun d'un coup de pied.
-    Je cause pas aux bestiaux. Question de principe.

Voilà précisément le genre de phrase qui met notre héros, si tant est que nous puissions parler d’un héros,  de très mauvais poil (là par contre la métaphore s’y prête à merveille), il gronda et sauta sur la jambe de l'homme toutes griffes dehors lui faisant perdre l’équilibre. Il manqua de se faire marcher dessus, esquiva, mordit l’humain dans le genou au point de lui arracher un petit morceau d’étoffe et, profitant du mini chaos qu'il venait de créer, choppa le sac de ce grossier merle entre les dents avant de rejoindre une branche trop haute que pour que l'idiot ne puisse le lui reprendre. Lui laissant bien sur au passage de belles traces de dents et de griffes sur les mollets. Comme il se doit.
Ah oui c'est vrai, il est un détail que nous n'avons pas encore abordé, en fait Bane est, a toujours été et sera toujours... Un chat. Un chat avec une jolie couleur marron sur le dessus et crème sur le dessous. Et bien sur un chat doté de paroles et, si ce n’est d’intelligence, au moins de réflexion. Comme de nombreux animaux à cette époque en fait.

Tout venait soit disant d'un serpent qui, plusieurs siècles auparavant aurait été touché d'une grâce divine, ou démoniaque, c’est une information qui varie en fonction du narrateur, et c'était mis à parler. Bien vite, et ce par simple contact avec un animal « infecté », ce don c'était étendu à bien des animaux et bien des espèces telle une épidémie, et aujourd'hui la plupart d’entre eux (les animaux) avaient choisi de faire usage de leurs cordes vocales toutes neuves, entre autre pour faire valoir leur droits. Certains militaient pour le droit de vote, d’autres pour qu’on leur reconnaisse le droit de vivre leurs romances inter espèces en toute légalité, d’autres encore pour qu’on leur ouvre l’accès aux banques, aux crédits immobilier, à l’enseignement obligatoire… Malgré tout certains semblaient toujours se complaire dans leur seule utilité de bête de somme et restaient invariablement muets. Ceux-là étaient généralement encore plus exploités et méprisés par les autres animaux que par les humains, comme pour leur faire regretter leur docilité aveugle.

-    Non mais je rêve... Non content de m’affamer et de m’attaquer tu m'as piqué mon sac espèce de sale bête.
Croisant ses pattes avant devant lui le félin regarda l'homme qui se dandinait au pied de l'arbre avec un petit sourire en coin. Si tant est possible qu'un chat puisse avoir un sourire en coin du moins. Il allait lui apprendre le respect à ce voyou.
-      Et donc tu voyages seul alors que tu n'es même pas fichu de faire la différence entre les animaux comestibles et ceux qui ne le sont pas? L'homme le regarda incrédule puis ajouta
-       Toi tu me sembles comestible, et si je t'attrape…
-       Là est justement tout l’intérêt de ce petit manège. Jamais tu ne m'attraperas humain. Je puis monter aux arbres et toi non. J'entends les sons à plusieurs kilomètres et toi non. Je sais où je vais et toi non. Je suis intelligent et toi…
-       Qui te dis que je ne sais pas où je vais? Je sais parfaitement où je suis et vers où je me dirige.
-       Mais bien sûr. Tu es donc fou ? Il n’y a qu’un fou qui se promènerait dans l'Immense Foret en mocassins. Et s'y promènerait suffisamment longtemps que pour devoir chasser… En mocassins donc.
L'homme dissimula du mieux qu'il put une grimace, certes il était un peu égaré mais il avait espéré que cela ne se voie pas trop. Bane sauta sur l'occasion, mais sans toutes fois descendre de son perchoir.
-    Tu sais l'ami ça fait une semaine que je marche dans cette forêt et la solitude commence à me peser un peu. Acceptes de me tenir compagnie et je te conduirais sur les Terres d'Orieux.

Une semaine? Mais ce chat devait être encore plus perdu que lui se dit l'homme. Pourtant il semblait très sûr de lui, et au fond s'il venait d'un autre village qu’Orieux une semaine était même plutôt un délai assez court pour avoir traversé l'Immense Forêt. De plus sans guide il risquait de lui falloir bien plus que cela pour en sortir lui-même, et s'il arrivait après la fermeture des portes il n'aurait plus qu'à mourir contre celles-ci en priant qu'un garde ait pitié de lui avant qu'il ne rende véritablement son dernier souffle. Ce qu'il savait plus que pratiquement impossible.
-    Bien... J'accepte.
Une onde d’excitation traversa le corps de Bane, enfin quelqu'un à qui faire la conversation! C’est qu’il était du genre pipelette le matou et il n'en pouvait plus de faire la conversation à tous les petits animaux qu'il chassait dans l'espoir qu'enfin l'un d'eux finirait par lui répondre.  Auquel cas bien sur il l’aurait épargné.
-    Bien! Dans un premier temps nous allons quitter cet endroit, il risque d'être infesté d'affreux farfadets  d'ici quelques heures, comme tous les marais. Ensuite nous nous installerons un camp pour la nuit, elle ne va plus tarder.
Les deux compères levèrent donc le camp et le reposèrent plusieurs kilomètres plus à l'ouest. En chemin Bane parla, parla, parla... Ah ce que ça lui avait manqué de se divertir ainsi la langue. Il permit tout de même à son acolyte de formuler deux ou trois phrases, des réponses à des questions qu'il lui avait posées surtout, et il apprit qu'il se nommait Fergus, qu’il n’était pas marié, pourtant il semblait avoir la trentaine passée, il ne devait ni être de bonne compagnie, ni un bon partit, et… Hmm et bien pas grand-chose de plus.

Pour leur premier repas à deux ce soir-là, et voyant que son compagnon n'était pas du genre à savoir se débrouiller tout seul, Bane se remua un peu et chassa un lapin au lieu de ses habituels musaraignes et mulots.
Il eut quand même le plaisir de voir que l'homme avait allumé un feu et que pour la première fois depuis une semaine il allait manger un repas chaud en se faisant roussir le poil au contact du foyer.  Et oui, il avait beau être intelligent, vous avez déjà essayé d’allumer un feu avec des coussinets ? Et bien lui oui ! Et il avait aussitôt décrété l’activité bien trop dangereuse pour ce qu’elle lui rapportait.

Au petit matin Fergus fut le premier à se réveiller et il eut la surprise de retrouver le chat endormit sur ses genoux, en fait le matou pouvait être mignon quand il se taisait et qu’il ne lui faisait pas la morale. Il laissa ses doigts glisser dans le pelage de l'animal et le caressa quelques instant avant que celui-ci ne se réveille à son tour.
Bane émergea doucement, se demandant qu’elle était donc cette agréable chaleur sous lui? Jamais il n'avait connu de branche si douillette. Hmm à bien y réfléchir jamais n'avait-il non plus connu de branche qu'il lui lustre le poil de la sorte de bon matin, sans s’être prit une cuite la veille s’entend. Un instant il se rappela cette douce sensation qu'il avait connue quand il n'était qu'un chaton qui se blottissait contre le flan de sa mère. Presque immédiatement pourtant cette sensation fut remplacée par celle des douces effluves qui provenait des pots de maquillage de Samekikoto alors qu'elle se préparait à sortir tout en le cajolant sur ses genoux juste recouvert de l’étoffe de son kimono. Alors, doucement, il ouvrit les yeux et les posa sur l'agréable personne qui lui prodiguait ses quelques soins.
Le costume n'était pas très féminin, en plus cet humain n'avait même pas de seins, hmm non il ne s'agissait vraisemblablement pas de sa douce geisha, d'ailleurs qu'aurait-elle fait assise contre un arbre dans l'Immense Foret? Son regard remonta sur le torse de l'inconnu et enfin il trouva une paire d'yeux auxquels s'accrocher. Hmm il s'agissait visiblement du crétin qu'il avait recueilli la veille. Et le crétin le regardait. Et puis il y avait ce poids agréable sur son dos, ses mouvements qui faisaient frémir jusqu'aux poils de ses moustaches. Doucement, comme dans un songe, il laissa glisser son regard jusqu’à l’épaule de l’homme avant de suivre des yeux son bras, bras qui se terminait bien naturellement par une main, vaguement rosée, quoiqu'un peu sale, et qui était posée... Hmm, eh bien oui, sur son pelage qu'il avait tant pris soin de lustrer le soir précédant.
Ce qui se passa ensuite se passa très vite; le chat bondit des genoux de l’homme, lui souffla agressivement dessus, fit encore un bond pour se mettre hors de portée, de toutes façons avant de l'attraper il faudrait encore que ce lourdaud se remettre debout, hors il venait de passer la nuit assis contre un arbre et avec un poids d'environ 6 kilos sur les jambes, autrement dit il risquait fort d’être un peu rouillé. Puis Bane s’élança et en un bond plus ou moins gracieux et contrôlé, se retrouva sur une branche base d’un arbre multi centenaire. Trois bonds de plus et il trônait à trois mètres du sol, regardant Fergus avec une haine non dissimulée.

-    Dis donc humain, depuis quand sommes-nous si intime? Quand t'ai-je donné l'autorisation de me toucher? La dernière phrase il la cria, franchement choqué d'avoir passé la nuit sur les genoux de cet homme stupide.
-    Non mais oh le chat, c'est toi qui est venu te blottir j’te ferais dire.
S’en suivit tout une myriade d’insultes et de vagues explications claudicantes.
Leur cohabitation forcée n'était pas des plus heureuses, c’était le moins que l’on puisse dire. Malgré cela ils était parfaitement conscients l’un comme l’autre qu’il leur restait un sacré bout de chemin à faire. Et si Bane aurait sans problème pu le faire seul, Fergus lui avait impérativement besoin du chat s’il voulait sortir un jour de cet endroit. Il remballa donc ses affaires alors que Bane descendait de sa branche et tous deux se remirent en marche vers la ville. Ce matin, et ce probablement à cause de leur réveil loin d’être idyllique, le chat fut bien moins bavard qu’au moment de leur rencontre. L'homme aux mocassins, nullement dérangé par ce changement chez mon compagnon de voyage, profitait du calme ainsi offert.

Ce ne fut qu’après une bonne heure de marche, alors qu'ils traversaient une petite clairière, que le silence qui les avait accompagné jusqu’à lors fut interrompu par un bruit d’hélice. Un bruit puissant qui présageait l’arrivée qu’un vaisseau particulièrement gros. Et, comme ils l’avaient présagé, bientôt une ombre gigantesque recouvrit l'espace découvert où ils se trouvaient. Bane couru se mettre à couvert, par habitude dirons-nous, alors que Fergus se contenta de lever la tête vers l'énorme ballon dirigeable qui les survolait. A son bord, sur une passerelle extérieure, le chat, dont les yeux étaient une bonne centaine de fois plus puissants que ceux d'un humain, pu voir un nombre hallucinant d'hommes armés et un autre, au milieu d'eux, dont la silhouette ne lui était pas totalement inconnue, un homme grand et qui en imposait, même à cette distance.  Pendant un instant il ne parvint pas à savoir d’où il connaissait cette silhouette mais il était persuadé d’avoir déjà eu l’occasion de le rencontrer, ou tout au moins de le voir, ne serait-ce qu’en affiche. Puis enfin la mémoire lui revint, non sans l’intriguer au plus haut point.
Le dirigeable les dépassa rapidement, s'il cherchait quelque chose ce n'était pas eux, et Bane accourut aux pieds de son humain de compagnie.

-    C'était le gouverneur... Tu l'as vu? Que fait-il ici?
Fergus répondit juste d'un marmonnement et reprit sa route, l'air visiblement embêté. Bane n'eut pas à insister longtemps avant que l'homme ne se mette à table de lui-même et ne lui explique ce qu'il savait.
-    Il cherche une fille...
-    Comme nous tous. Fergus lança un coup d’œil exaspéré à son compagnon avant de poursuivre.
-    Une fille en particulier. Elle s’appelle Ana, c'est... la fille de l'homme pour qui je travaille. Il doit l'épouser. Le gouverneur, pas mon employeur. Enfin il devait, avant qu'elle ne disparaisse. Le chat le regarda d’un air suspicieux.
-    C'est quoi ton boulot?
-    Je suis avocat. Bane leva les yeux au ciel avant de répondre.
-    Ouais c’est ça, et moi je suis-je suis un pingouin en couverture.
-    Un quoi ? C’est que pour un avocat qui n’avait pas eu l’occasion de voyager autant qu’un vulgaire chat de gouttière doté de parole, un pingouin c’était tout bonnement inimaginable.
-    Rien, oublie. Mais dis-moi plutôt, depuis quand on envoie un avocat au beau milieu de la forêt… Non, de L’Immense Foret ( !),  pour retrouver une fille de la haute ?
-    Je n'ai jamais dit qu'on m'avait envoyé la chercher!
-    Alors qu’est ce tu fous ici?
-    Ni qu’elle était de la haute…
-    Feg’ putain !
Fergus aurait volontiers tenté de faire dévier la conversation  en demandant au chat depuis quand ils en étaient à se donner des petits surnoms ridicules mais il savait que toute tentative serait vouée à l’échec. Donc, après avoir bougonné quelques minutes il se mit finalement à table et c’est ainsi que Bane appris la véritable raison de la présence de l’avocat en ces lieux.

La jeune fille dont il était question, Ana, était la fille d’un modeste cuistot d’Orieux. Modeste du moins avant que le gouverneur ne se retrouve, un jour de tempête, coincé dans son échoppe et ne s’y fasse inviter à manger. Après cette soirée il avait non seulement proclamé le petit restaurant comme étant le meilleur de toute la ville, ce qui avait eu pour effet direct un afflux de clients tel que le patron avait dû engager des serveurs supplémentaires et en avait profité aussi pour faire des transformations et agrandir son établissement . Mais il était aussi tombé sous le charme de la jolie serveuse qui lui avait servi son repas, serveuse qui n’était autre que la fille du chef elle-même.

Quand le gouverneur avait demandé sa main son père en avait été ravi et c’était empressé d’accepter,  mais contre toutes attentes, la demoiselle, elle, s’y était fortement opposée. Elle n’avait pu se résoudre à expliquer la véritable raison de son refus à ses parents vu que celle-ci était qu’elle fréquentait depuis de nombreux mois un autre homme et qu’elle ne souhaitait nullement devoir en épouser un autre que celui-là. Et encore moins un arrogant comme le gouverneur. Elle avait donc fait une scène, comme toute jeune fille de 17 ans l’aurait fait, arguant qu’il était tout bonnement inacceptable qu’à cette époque l’on puisse encore tenter de forcer quiconque à se marier avec une personne qu’elle n’aima pas.

Feg continua d’expliquer que c’était à ce moment-là qu’il était entré en scène, le père ayant fait appel à lui pour qu’il trouve une loi, quelle qu’elle soi, qui l’autoriserait à forcer sa fille à dire oui devant monsieur le curé. « Au début j’étais déjà pas très chaud, avoua t-il, mais quand elle m’a expliqué sa raison, avec ses yeux embués de larmes, sa lèvre tremblante et en s’agrippant à mon veston avec ses doigts si fins… Enfin je n’imaginais pas qu’elle…  Enfin que je… Il se racla la gorge pour cacher son trouble et continua. Enfin quand elle a disparu je me suis dit qu’elle s’était enfouie et vu qu’elle m’avait déjà parlé de cette envie idiote de traverser l’Immense Foret pour aller voir ce qui se passe de l’autre coté (ndla : Orieux étant à ce point coupée du reste du monde, d’un côté par l’Immense Foret et de l’autre par les Landes Mortifère, remplie de marécages en été, véritable désert de glace en hiver, que la plupart de ses habitants ne s’en étaient jamais éloignés de plus d’une demi-journée de cheval) que j’ai pensé qu’elle avait dû s’enfuir par là. Je ne comprends pas pourquoi elle ne m’en a pas parlé avant ! Comment a-t-elle pu penser qu’elle pourrait s’en sortir seule ici ? »

Le chat n’ajouta rien, même si à son avis celui qui avait pris le plus de risques en s’aventurant seul dans l’Immense Foret c’était surtout Fergus.
Il lui semblait évident aussi, à cause de la façon dont Feg parlait d’elle, qu’il y avait un peu plus entre eux, et de là à se dire que l’homme aux mocassins et à la besace était celui dont la jeune femme semblait éperdument amoureuse il n’y avait qu’un pas. Que Bane ne franchit pas, parce qu’en fait il n’avait aucune envie d’être mêlé à cette affaire. Si l’avocat souhaitait effectivement retrouver la fille pour s’enfuir avec elle et l’épouser au nez et à la barbe du gouverneur il valait mieux pour le chat, s’il voulait avoir une chance de passer l’hiver tranquille du bon côté des remparts, qu’il ne soit même pas vu en présence de Fergus.

Néanmoins, et malheureusement pour sa tranquillité, il n’était pas un si mauvais gars et il tacha de se remémorer son voyage avant sa rencontre avec Fergus, il n’avait repéré aucune trace de passage humain et n’avait même rien entendu de suspect. Bien sûr ça ne voulait pas dire que la fille ne se trouvait pas dans l’Immense Foret, parce que la particularité principale de l’Immense Foret est… Qu’elle est immense et qu’il est donc facile de ne pas y remarquer quelqu’un, voire de l’y perdre.

Malgré tout ils n’avaient aucune preuve qu’elle s’y trouvait bien et continuer à l’y chercher en étant si peu équipé et à la veille de l’hiver était une idée tout bonnement suicidaire. Bane en fit part à son compagnon et tous deux décidèrent qu’ils devaient d’abord regagner la ville. Après tout c’était encore une adolescente et il était plus probable qu’elle ait trouvé refuge chez une amie que dans une forêt hostile.
Il leur fallu un peu plus d’une journée pour faire le reste du trajet et se retrouver aux portes de la ville, où  ils entrèrent sans difficulté, Fergus en étant un de ces habitants et Bane n’étant jamais qu’un chat, pour peu qu’il attrapa quelques rats durant son séjour il y serait accueilli à coup de bol de lait et de caresses chez la plupart des villageois.
Ce soir-là le dirigeable rentra lui aussi, pour ressortir le lendemain et le surlendemain, cherchant toujours trace de la fugitive. Puis le troisième jour les lourdes portes se refermèrent  sur les trois issues que comptait la ville et sa longues hibernation commença.  

Pendant les trois mois qui suivirent Bane s’installa chez Feg et se dernier reprit son travail, sans pour autant abandonner les recherches concernant Ana. Le gouverneur ne l’avait pas retrouvée, son père n’avait plus eut de ses nouvelles depuis sa fugue et ses amies prétendaient ignorer où elle se trouvait mais ne semblaient pas vraiment attristées par sa disparition. Fergus tenta plusieurs approches de ce côté-là mais toutes échouèrent. Ces soirs là il se renfrognait totalement sur lui-même et semblait au plus bas, puis deux ou trois jours plus tard il se servait un cognac, en servait un au chat, et lui racontait une nouvelle partie de leur histoire.

Il connaissait Ana depuis un an environ, plusieurs fois ils étaient sortis ensemble et c’était amusé ensemble. Elle était plus jeune que lui mais elle était intelligente et réfléchie, ça lui plaisait, puis il devait aussi reconnaitre qu’elle savait y faire dans l’intimité, ça il ne l’avoua qu’après plusieurs défaites, et plusieurs verres de cognac aussi. Pas qu’il en ait honte, mais dans ce coin du monde on ne se vante pas d’avoir défloré une jeune fille qu’on a  nullement l’intention d’épouser, moins encore quand on jouait sur plusieurs tableaux à la fois au moment des faits, et encore moins quand la jeune fille n’avait pas remis les pieds chez elle depuis des semaines et que personne ne semble avoir la moindre idée de l’endroit où elle pouvait se cacher. Et oui, à l’origine il n’avait jamais vraiment imaginé un avenir sérieux avec elle. Elle était une de ses jolies poupées avec qui il s’amusait un temps puis dont il se séparait d’un commun accord, d’ailleurs elle semblait papillonner elle aussi, c’était l’impression qu’elle donnait en tout cas. Enfin ça c’était jusqu’à ce qu’il ne lui parle après avoir été convoqué par son père, qui ignorait tout de leur aventure bien sûr, comme tout le monde en fait, excepté quelques amis des deux côtés, des gens de confiance qui n’iraient pas cafter au père, ou pire au gouverneur, qui espérait une épouse vierge comme une nonne, et qu’il avait vu cette tristesse et cette passion dans son regard. Il ne s’était pas rendu compte qu’elle l’aimait à ce point, il l’avait toujours pensée volage et indomptable, mais à cet instant elle lui était apparue comme la jeune fille la plus amoureuse du monde, et comme cet amour convergeait uniquement  vers lui il avait immédiatement voulu la faire sienne et lui être fidèle jusqu’à la mort.
Oui mais seulement elle était désormais promise au gouverneur et en plus elle avait disparu.

Les mois d’hiver passèrent et peu à peu le soleil refit son apparition, sur les marchés et dans les petits salons tout le monde ne parlait que de l’ouverture prochaine des portes. D’habitude, chaque année, une grande fête durant toute une semaine était organisée pour célébrer l’ouverture des portes, tout le monde s’amusait, buvait, mangeait, revivait après tous ces mois enfermé. Seulement cette année le beau temps c’était fait désirer et l’ouverture allait correspondre à la période de plantation dans les champs qui entouraient les hauts murs de la ville. Les fermiers avaient beaucoup fait parler d’eux, ils refusaient que pendant qu’ils seraient en train de planter pour la communauté, celle-ci fasse la fête en les oubliant, et finalement ils avaient obtenu un accord de tous les villageois, cette année pour la première fois, dès l’ouverture des portes tout le monde se précipiterait aux champs, tout le monde aiderait à la plantation et grâce aux forces combinées de tous un chacun, à leur soif de big fiesta, et sous les instructions des hommes de métier,  tout devrait être pilé en trois jours. Après cela ils pourraient enfin faire la fête qu’ils attendaient tous.
Ce jour-là donc, celui de l’ouverture,  toute la ville c’était réunie devant les portes, attendant impatiemment qu’elles s’ouvrent sur les vastes étendues de champs à fertiliser.
 
Bien sur Fergus était là aussi, ce n’était de toutes façons pas comme s’il avait vraiment eu le choix, et Bane, n’ayant rien de mieux à faire et particulièrement curieux, l’avait accompagné. Au moment de l’ouverture il faillit se faire piétiner, si bien que Feg le prit sur son épaule et que c’est dans cette position qu’ils rejoignirent le champ où ils avaient été affectés.
La journée passant Bane chassa quelques mulots histoire de dire pendant que les hommes et les femmes trimaient dur sous le soleil vraiment plus timide. Il en était à se dire qu’il n’accompagnerait probablement pas son humain le lendemain quand une fille travaillant à une vingtaine de mètres d’eux attira son attention. Ana il en avait tellement entendu parler au cours de ces derniers mois qu’il s’était persuadé qu’il pourrait la reconnaitre s’il la croisait dans la rue. Mais honnêtement il ne s’attendait pas à ce qu’elle ressembla à ce point à ce qu’il avait imaginé. La jeune femme qu’il dévisageait  à cet instant était en tous points semblables à celle qu’il s’était représenté en écoutant Feg en parler. Enfin en tout point sauf un, et de taille…

La fille était de taille moyenne et élancée, Elle portait une robe blanche à pois rouge, pas vraiment l’idéal pour travailler dans un champ mais elle semblait vouloir attirer l’attention sur elle, sinon pourquoi se serait-elle habillée de façon si voyante ? Ses longs cheveux bruns étaient remontés sur son crâne et maintenus par un  large chapeau de paille autour duquel était noué un foulard rouge. Elle bêchait le sol et semblait rayonner de bonheur alors qu’elle discutait avec les filles qui l’entouraient. Bane voulu prévenir Fergus, lui indiquer que pile devant eux se dressait une fille qui semblait tout droit sortie de sa tête, de son imagination, une fille qui convenait à 100% à l’image qu’il lui avait transmise de celle qui faisait battre son cœur. Enfin tous sauf un détail.
-     Hé Feg…  
Un simple coup d’œil dans sa direction et le chat comprit que c’était inutile, qu’il l’avait déjà repérée. Il aurait dû être ravi, lui sauter au coup, la sermonner, lui demander pourquoi elle ne l’avait pas contacté… Mais il restait arrêté sur ce détail qui chiffonnait.
-     Feg… Elle…
Inutile encore, Fergus, semblant avoir attendu ces deux mots pour se mettre en marche, lança un regard vers celui qui au fils des mois était devenu son ami, hocha la tête et se dirigea vers le petit groupe de filles.
-    Ana…
-    Oh Fergus ! Ca fait si longtemps !
-    Ana tu as disparu pendant tout ce temps… Mais où étais tu ? Je… Ton père ! Le gourver…
-    Chut ! Viens avec moi.
Elle prit la main de l’homme et l’emmena un peu à l’écart.
-    Désolée, j’aurais dû te prévenir, tu étais de mon côté je le sais… Mais j’avais tellement peur qu’ils ne m’attrapent. Pardon Fergus, je ne pouvais pas les laisser gâcher ma vie.
-    Ana... Je ne suis plus sur de comprendre… Tu es restée cachée trois mois durant et maintenant tu sors… Tu parles avec tes amies comme si de rien n’était… Elles étaient au courant ? Pourquoi n’es-tu pas venue me voir ? Ana je t’…
-    Hmm hmm, elle secoua la tête de droite à gauche en le faisant taire. Personne n’était au courant sauf lui.
-    Lui ?
-    Oui, je te l’ai dit tu te souviens ? Je t’ai dit que j’étais tombée follement amoureuse.
-     Tu as dit que tu étais tombée amoureuse…
-    Oui. Tu n’as pas oublié quand même ?
-    Non, bien sûr que non.
Seulement ce qui était en train de tomber là c’était plutôt les forces et l’espérance de Fergus.
-    Il m’a aidé à me cacher pendant tout ce temps. On s’est marié il y a deux mois ! Oh Fergus je suis si contente ! On aurait pu sortir à ce moment-là mais j’avais peur qu’ils trouvent un moyen d’annuler le mariage.
-    Ton ventre…
-    Oui ! C’est pour ça qu’on a attendu. Ça fait trois mois maintenant, ça se voit et ils ne peuvent plus rien nous faire. Ils vont devoir accepter que lui et moi on est mariés… Et qu’on sera tout bientôt une vraie famille.
Fergus ne pouvait à la fois assimiler ce que son aimée venait de lui dire et détacher ses yeux de ce ventre rebondit dans lequel se formait une nouvelle vie de laquelle il n’était nullement responsable.
-    Oh Fergus je suis si heureuse. Tellement heureuse… Oh le voilà !
Elle fit un signe de main à un homme qui s’approchait, embrassa rapidement Fergus sur la joue et s’éloigna aussi gracieusement que son embonpoint ne le lui permettait.

Bane avait bien sur assisté à toute la scène, et s’il était vraiment désolé pour son ami il ne pouvait s’empêcher de pousser un soupir de soulagement intérieur. Cette fille, si elle était devenue sa femme, aurait non seulement perturbé leur cohabitation naissante mais elle lui aurait aussi fait courir bien trop de risque pour un petit avocat.
Il bondit sur une brouette pleine d’outils et vint frotter sa tête contre le bras de Fergus et émettant un son proche du ronronnement.
-    Hé l’ami tu vas pas te laisser abattre pour une fille…
-    …
-    Je vais te dire un truc que j’ai jusqu’à présent gardé pour moi. Si je tenais à ce point à passer l’hiver ici c’était pour la fête que vous donnez pour l’ouverture des portes. Cette fête est connue à des kilomètres et des kilomètres d’ici mais rare sont les étrangers qui ont eu la chance d’y assister vu qu’on ne sait jamais quand elle va débuter
-    Bane c’est pas le moment de…
-    Au contraire ! C’est pile le moment mon frère.
-    Mon frère ? Un rictus naissait aux coins des lèvres de l’homme, décidément ce sale matou allait peut être se révéler utile s’il arrivait à lui changer les idées.
-    Parfaitement, mon frère. Dis-moi Feg, c’est quand la dernière fois que tu es sortis de ce patelin ?
-    Il y a 4 mois environ, quand tu m’as trouvé dans les bois. Un regard du chat, un sourire contrit de l’homme, non il n’était jamais sorti d’Orieux, jamais pour de vrai.
-    C’est fini cette vie pépère mon vieux ! On va profiter à fond de cette fête, parce que bon c’est quand même pour ça que je suis là, ensuite je reprendrais la route, et je compte sur toi pour venir avec moi. T’as pas envie de voir le monde ? D’oublier cette pimbêche ? De rencontrer des filles 10 000 fois plus charmantes et moins engrossées ? Tu vas voir mon Feg, le monde est  bien plus intéressant et incroyable que ce que tu peux imaginer en n’ayant jamais quitter cet endroit. Des choses plus grandes t’attendent. Et je vais te montrer le chemin.
Bane était remonté, il voulait montrer le monde à Fergus, celui qu’il avait déjà bien parcouru. Il voulait lui faire oublier son chagrin.
Pour toute réponse Feg esquissa d’abord un sourire, ébouriffa la tête du chat et repartit vers son sillon.

Il aurait pu en rester là mais il se retourna et ajouta sur un ton plus enjoué que tout ceux qu’il avait pu avoir depuis que Bane le connaissait.
-    Tu devrais nous donner un coup de main mon pote. Plus vite cette récolte sera plantée plus tôt la fête commencera.

 


Rappel des consignes (données par La Farfa) :
Le perso principal : un chat, de gouttière, avec un joli pelage marron et crème. (et avec un pitit nez rose! ^^)
Le perso secondaire : Un avocat, trentenaire, plutôt mignon, célibataire mais hyper con et macho.
Le lieu : Le récit se passe, pour la majeure partie, dans une grande forêt. (et pour une petite partie au moins, dans un champs de maïs)
5 mots à inclure dans le récit: bénitier, suture, vermicelle, surprise, geisha. (Ne me remercie pas, c'est de bon cœur.  XD)
Une contrainte obligatoire : Le thème se déroule dans un milieu style steampunk, avec des machines à vapeurs, des rouages etc etc. Le chat est intelligent évidemment.  )
Bon ben, bon courage hein. J'espère que tu vas bien t'amuser à délirer sur mes âneries.   (et que tu ne me maudiras pas trop. )

Bon en fait Fergus ne reste pas très longtemps con et macho ^^ mais pour le reste ça va je crois =)


Et en supplément la version du chat par Sieu K après qu'il ait lu les consignes.
Ça ressemble un peu à un Bane qui se serait tourné vers le coté obscure de la force  =p
Ou peut être qu'il ressemble à ça quand il chasse le mulot  °O°
En tout cas pour la cicatrice on ne s'est même pas mis d'accord, on l'imaginait tout les deux avec ^^

cha copiePetite précision : Le titre est une référence à Père Castor. Aucun de mes neveux et nièces ne m'appelle comme ça. J'ai refusé le titre dés la première née ;)

 

 

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6 août 2012

Bracelets en jeans recyclé pour Princesse fêlée.

Les mises à jours se font rare une fois encore, pas trop le temps, pas trop l'envie, pas moyen de se mettre au vert et de se détendre, en plus les problèmes de Touille continuent :/ Le blog ne passe même plus en second plan, il est relégué loin derrière, je dois me forcer pour y venir et entamer un article, pourtant une fois que je commence je suis heureuse de le faire, les mots viennent tout seuls comme toujours et je me dis que je suis trop bête d'autant hésiter à venir. Mais bon.

Les visites sur vos blogs par contre... J'ai là aussi beaucoup de retard à rattraper...
Je vais essayer de m'y atteler au plus vite mais je ne promets rien.

Enfin comme je suis là je vais en profiter pour vous montrer deux petits bracelet que j'ai envoyé le mois passé à ma Lilie pour son anniversaire. Ça faisait un moment que j'avais envie de faire un bracelet avec un bas de pantalon, c'est enfin chose faite! Le résultat n'est pas trop mal je crois, le joli biais à pois y est pour beaucoup =) J'aurais du en acheter plus en juillet, ils ne sont plus en soldes maintenant.

 

titpois (1)

titpois (2)

titpois (3)

titpois (4)

titpois (5)

Ça c'était pour le coté "portable en toute circonstance ou presque". Et voilà pour celui "j'ai pas envie de grandir" ou "toutes les filles sont des princesses" (sauf moi qui suis un aventurier).

PP (1)

PP (3)

PP (4)

PP (5)

Le deuxième est super simple à faire et ne rend pas trop mal avec ses superpositions. Je me tâte à faire un petit tuto mais je crois que ces photos ci parlent déjà d'elles mêmes.

 

 

3 août 2012

Le calendrier d'aout, le retour de Miss Minou

Avec un peu de retard voilà la calendrier d'aout où l'on retrouve la chatoune de janvier mais cette fois habillée.

Pour télécharger les images l'adresse n'a pas changé, c'est par là.

On se retrouve bientôt avec du nouveau, enfin j'espère.

 

Calaout12

CAL12AoutA4

 

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