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Ce que Kobaitchi raconte
14 juin 2014

Chanson du (pas) lundi : The Cog is Dead - Savior of the Skies

Il y a longtemps qu'on ne s'est plus fait un petit lundi musical hein?
Oui bon, je sais, on est pas lundi. Mais j'avais pas envie d'attendre pour vous faire découvrir ce groupe sur lequel je suis tombée par hasard, qui est relativement peu connu par ici et auquel j'ai pas mal accroché. Un groupe pour lequel je n'ai d'ailleurs trouvé aucune information en français. Alors, une fois n'est pas coutume, je vais tacher de vous faire un article aussi complet que possible.

The Cog is Dead

The Cog is Dead

Les membres :
Capitaine John Sprocket (John Mondelli) : Chant - guitare - clavier - ukulélé - banjo - accordéon - Kazoo - etc
Renate Goodwin (Renate Eights) : Batterie - percutions
Bradley Harington III (Bradley Whalen) : Basse - chœurs

La véritable histoire :
The Cog is Dead fut formé fin 2006 par John Mondelli. Ils choisirent le nom, The Cog is Dead, après avoir lu ces mots aléatoirement sur une page de la pièce de théâtre "The Real Thing" de Tom Stoppard.

L'histoire un peu moins authentique mais plus sympa à écouter :
Sur leur site on apprend qu'en 1893 John Sprocket était un horloger passionné par son métier de Grimsby en Angleterre. Il aimait surtout les engrenages, rouages et dents de toutes ses horloges et montres. Si bien que quand apparurent un concurrent du nom d'Hamilton et sa découverte permettant de faire fonctionner les montres et horloges d'une façon ne requérant pas l'usage d'engrenages, il sombra dans une profonde dépression.
Heureusement après quelques semaines à pleurer sur la mort des rouages (the dead of the cogs - Cogs is Dead... Vous suivez?) il reçu la visite d'une amie qui allait lui apporter une aide très précieuse.

Cette amie, Renate Goodwin, n'était autre que la meilleure mécanicienne de la ville. De plus elle se fournissait exclusivement chez Sprocket, affirmant que les meilleures pièces d'horlogerie du monde se trouvait chez lui. Tu m’étonnes qu'il la considérait comme une bonne amie.
Quoi qu'il en soit M. John lui dévoila à l'occasion de cette visite l’existence nouvelle des montres digitales et, de ce fait, la raison de son mal être.
C'est là que, plutôt que de se laisser aller, elle aussi, au désespoir la jolie dame lui proposa une chose assez, comment dire, excentrique. Elle proposa à son ami de construire une machine à voyager dans le temps et d'aller jeter un œil dans le futur pour voir l'impact qu'aurait cette nouvelle invention dans le monde. La nouvelle invention étant bien entendu toujours la montre digitale et nullement la machine à voyager dans le temps, ça c'est plutôt commun on est d'accord.

Évidement l'horloger fut emballé par l'idée, qui ne l'aurait pas été aussi hein, et ils se mirent au travail, mettant à profit leur longue expérience en mécanique et horlogerie pour construire une fabuleuse machine à remonter le temps. Et, enfin, il purent prendre la route et voguer vers le futur sur leur machine à remonter le temps volante. Et oui, en plus elle vole. Vous êtes jaloux hein?!

A peine étaient-ils partit que des bruits suspects se firent entendre dans un baril emporté sur le vaisseau. Après une rapide investigation ils découvrirent un passager clandestin. Un jeune homme en quête d'aventure et plutôt intéressé à l'idée de voyager dans le temps à bord d'un bateau. Encore une fois, qui ne le serait pas bordel de crotte?

Enfin, le capitaine Sprocket décida qu'il n'était pas une menace et lui offrit le poste de navigateur chronographe, rien que ça. En même temps l'équipage était plutôt mince avant son arrivée (après aussi me direz vous) ça laissait quand même supposer qu'il restait quelques bonnes places à prendre. Enfin, c'est ainsi que Bradley Harington III intégra l'équipage du vaisseau et qu'il partirent tout trois à la découverte du 21eme siècle. Même si, à mon humble avis, c'est pas forcément le plus intéressant.
Hélas, ce qu'ils y découvrirent les consterna profondément. L'horloge digitale était présente en abondance dans ce siècle, si bien qu'ils décidèrent que leur mission serait de rendre à l'horloge mécanique la place dorée qu'elle occupait au 19eme siècle.

Et maintenant ils parcourent le monde dans leur machine volante (enfin, surtout l'Amérique. J'aimerais bien les voir en Belgique moi pourtant), diffusant leur message par la musique. Peut-être qu'un jour les masses se rendront compte de l'horrible tragédie qui s'est déroulée quand Hamilton imposa son invention digitale à travers le monde. Quand l'engrenage est mort.

The Cog is Dead

 Bon, par contre, comme j'ai trouvé assez peu d'infos sur eux contre pas beaucoup plus de photos je ne sais pas si Renate fait toujours partie du groupe. Sur beaucoup de photos (et même dans ce clip) il y a trois voir quatre hommes et plus de filles du tout, mais sur leur site officiel elle y est toujours donc je ne sais pas trop quoi en penser...

 

Ça mis à part, et malgré un léger, très léger, sarcasme dans ma traduction de leur histoire j'aime beaucoup leur boulot et j'espère vraiment les voir un jour de ce coté de l'Atlantique.
Le morceau que je vous propose est mon préféré, Savior of the Skies. Par contre il n'est pas forcément représentatif du reste de leur répertoire donc n'hesitez pas à fouiller un peu plus en profondeur pour découvrir leur univers.

 Leur site
Leur page Facebook
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Leur chaine Youtube
Leur Tumblr

Et dites moi ce que vous en avez pensé aussi.

 

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