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Ce que Kobaitchi raconte
8 octobre 2014

Ce que vous avez raté si vous n'étiez pas à la nocturne des Coteaux de la Citadelle

Ce samedi, et je me demande toujours pourquoi, on s'est dit que pour la première fois on allait allez faire un tour à la nocturne des Coteaux à Liège.

Coteaux Liege 2014 - Kobaitchi (1)Coteaux Liege 2014 - Kobaitchi (3)

Si vous êtes au moins un peu des habités du blog vous le savez, je ne suis pas hyper fan des gros rassemblements, de la foule, des contacts répétés en général, et encore moins avec de parfaits inconnus et si je ne m'attendais effectivement pas à ce qu'on ne soit qu'une petite centaine dans les rues j'étais aussi loin d'imaginer qu'il y aurait environs 50 000 visiteurs (chiffres donné par les organisateurs).
Et  50 000 badauds dans les rues étroites du vieux Liège je peux vous dire que ça en fait du monde. Et vraiment beaucoup, hein. 

Coteaux Liege 2014 - Kobaitchi (4)

Donc, pour ceux qui ne connaissent pas, et je devine que vous devez être nombreux, le principe de la nocturne c'est de se promener dans les vieilles rues, sur les coteaux de la citadelle comme le nom de l’événement le laisse supposer, qui , pour une soirée unique sont illuminés par des bougies disposées de ci de là au grès des rues et des jardins. 20 000 pour cette 22eme édition si on veut être précis.

Coteaux Liege 2014 - Kobaitchi (5)

 Sur le principe c'est fort joli et il faut saluer le travail rapide et coordonné de toutes ces petites mains qui se sont activées quelques heures avant le début des festivités. Ça donnait une ambiance chaude, chaleureuse, festive, pour peu on pourrait même dire intimiste, cozy, romantique...
Enfin, ça l'aurait été si nous n'avions pas été des dizaines de milliers à vouloir en profiter, parce que dans les faits c'était surtout blindé, bondé, surchargé, puant, moite et chaud.
Entre les odeurs de barbaque morte et carbonisée qui vous agressaient le nez tout les 10 mètres, celles de l'alcool qui coulait à flot et les gaz d’échappement qui vous prenaient à la gorge, les lumières vacillantes des bougies, les stroboscopiques des spots colorés  installés pour renforcer  l'ambiance, les poubelles débordantes et débordées, les bougeoirs défoncés qui dégueulaient leur cire sur les marches de la  Montagne (de Bueren, 374 marches), les attroupements immobiles ou presque empêchant de faire un seul pas, les gens malpolis et les autres bourrés le tout avait un coté très dérangeant pour quelqu'un flirtant avec l'agoraphobie et la claustrophobie comme moi.
Flirtant seulement, et heureusement.
Combien de fois n'ai-je sentis mes genoux fléchir, mes jambes vaciller et n'ai-je titubé, trébuché, accusé mes pieds alors que la tête me tournait, sentis l’oppression de tous ces corps autour du mien, vu les visages sans noms tournoyer et les âmes sans fond se fondre pour ne former qu'un brouillard rose-orangé sur la ville?
J’exagère, comme bien souvent, mais pas tant que ça. Il y a quelques mois je me suis retrouvée à bougonner en ville un vendredi soir parce que je ne trouvais pas de place pour la voiture et que le film que je venais voir allait commencer dix minutes plus tard, cette nuit là j'ai juré devant mon pare brise que je ne mettrais plus les pneus en ville un soir de week-end. Mais ce soir, inconsciente, j'ai récidivé et ce fut au moins 400 fois pire. Je l'ai bien cherché?

Coteaux Liege 2014 - Kobaitchi (6)

Au niveaux des activités à faire ce samedi j'en avais repéré quelques unes de sympa sur le programme mais je ne suis visiblement pas passée devant, et quand bien même, vu le nombre de personne essayant d'entrer dans tout ce qui ressemblait de prés ou de loin à une boutique, un troquet, un café ou même une simple porte ouverte, je doute que j'aurais pris le risque de m'y introduire également. Je peux survivre à la foule en extérieur mais en interieur je ne serais pas prête à le jurer. Il m'arrive d'avoir le souffle court au cinéma alors que la salle n'est qu'à moitié remplie, et qu'elle est immense, alors je ne suis pas sur d'avoir envie de tester le 200 personnes dans un 20 mètres carré.

A part ça, pour tout qui aime les gros rassemblements et la foule ça peut être sympa à vivre, mais si vous voulez profiter de ce que les coteaux ont à offrir je vous conseillerais plutôt de revenir un jour moins populaire, vous en profiterez bien d'avantage.

bloggif_543484865bb33

La descente de la montagne de Bueren une fois que 20 000 personnes nous y ont précédés et à l'aide d'une lampe torche à des air du Projet Blair Witch. (Vous auriez du entendre ma voix ici mais la vidéo était un peu courte pour la mettre sur Youtube et un peu longue pour en faire un Vine, donc à moins que vous ne me la réclamiez à corps et à cris Internet devra vivre encore un peu sans savoir à quel point ma voix est toute mimi).
Mine de rien si vous voulez voir à quoi ressemblait le dessin des bougies avant la lâcher de salo- de badauds, c'est par ici. Moi j'ai pas eu l'occasion de le voir en vrai.

bloggif_54348db6186c2


Aussi, pour être honnête, j’attendais que mon pantalon prenne feu à chaque pas que je faisais.


Montage créé avec bloggif

La soirée s'est quand même terminée sur un très beau feu d’artifice, malheureusement pour moi, comme j'ignorais d'où il allait être tiré,  j'étais super mal mise ce qui fait que je n'en ai pas de belle photo. Juste quelques visions psy de la chose.

Coteaux Liege 2014 - Kobaitchi (7)

C'est pas moche en soit mais ça n'a rien à voir avec les clichés que j'esperais ramener.
Quand je pense que c'est en grande partie pour ça que j'y allais.

Coteaux Liege 2014 - Kobaitchi (8)

 Article du P52 du 7 au 13 août : Emporté par la foule

 

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Commentaires
S
C'est vrai qu'en vidéo elle est trop choupinou ta voix.
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