Histoires
La Vague
Le souffle court on s'élance dans l'escalier. Il faut monter aussi haut qu'on le peut.
Il y a des gens partout, affolés. Des touristes avec leurs valises se sont arrêtés, épuisés. Résignés ils regardent par les baies vitrées la vague arriver.
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Salut visiteur !
Le blog à déménagé.
Découvre le reste de cette nouvelle sur le nouveau blog de Ce que Kobaitchi raconte en cliquant ici.
Ou écoute là dans sa version audio la bas.
La Vague - Audiobook en écoute gratuite - courte nouvelle
Hey, bande de zèbres en salopette !
Voilà la nouvelle histoire contée.
J'ai l'impression que cette petite pause a été bénéfique, je donne l'impression d'être plus à l'aise, non ?
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La fille aux cheveux couleur d'algues [Audibook - nouvelle improvisée]
Hey bande d'ornithologues somnambules !
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Le Placard, une impro contée [Audio book gratuit]
Hey bande de caramels aux orties !
De l'unique. Du nouveau, Aujourd'hui pas de nouvelle contée mais une nouvelle improvisée.
Enfin du changement !
C'est un exercice excessivement compliqué en fait, plus encore que je ne l'imaginais, mais j'avais envie de nouveauté.
Comme d'habitude j'attends vos retours, vos critiques, vos encouragements ou tout ce que vous jugerez utile de me donner pour m'aider à m'améliorer.
J'ai honte de la chute. Vraiment.
L'homme-ombre - Nouvelle contée [Audiobook gratuit]
Hey, bande de cacatoès pourpre !
Aujourd'hui c'est vendredi et vendredi c'est le jour de la nouvelle contée !
Cette semaine j'ai choisi l'homme ombre dont la fin n'est peut-être pas toujours super bien comprise par tout le monde mais que j'avais envie de voir renaitre.
Alors, votre avis sur cette nouvelle ? Des conseils à me donner ? Des critiques à me faire pour me permettre de m'améliorer dans les prochaines lectures ?
Aussi, je pense ne pas me contenter de lire encore et encore mes propres histoires donc si vous en avez écrit et que vous aimeriez les entendre contées laissez un lien dans les commentaires pour que je puisse aller les lire. J'en choisirais de temps en temps une parmi mes favorites. (et en plus je serais curieuse de découvrir ce que vous écrivez).
Pour lire cette nouvelle de 2014 rendez-vous ici.
Le comptoir de nul part en audio book gratuit !
Hey bande de calepins en dattes séchées !
Hier j'ai fait un petit truc qui me trottait dans la tête depuis un moment, j'ai enregistré une de mes nouvelles et je l'ai postée sur Youtube !
C'est vachement nouveau pour moi donc il doit y avoir plein de trucs qui ne vont pas, qui écorchent les oreilles et la bienséance. Je compte sur vous pour me dire ce que vous en pensez (même si c'est négatif) et me donner des conseils pour m'améliorer si vous en avez.
Je pense en poster une par semaine en commençant par celles qui ont déjà été publiées en version texte sur le blog, mais il y aura aussi du nouveau !
Enfin voilà, j’espère que ça vous plaira.
N'hésitez pas à aller vous inscrire sur la chaine pour être directement notifié.e.s lors des prochaines sorties.
Ah oui, l'image de fond sera plus belle (ou au moins moins laide) la prochaine fois mais là, une fois enregistrée, je voulais juste la mettre en ligne le plus vite possible.
Aussi, ça n'a pas grand chose à voir mais je cherche à migrer le blog vers Wordpress depuis un moment, seulement je n'ai trouvé aucun moyen de le faire en gardant mon nom de domaine (qui a été acheté directement par Canalblog vu que c'est le seul moyen d'en avoir un sur cette plateforme... Et que je ne sais pas trop comment le récupérer.) Du coup si certain.e.s d'entre vous sont passé.e.s par là et sont d'accord pour me guider, en sachant que mes connaissances en codage flirtent avec le 0,003% mais que je suis pleine de bonne volonté, ce serait méga sympa.
Et n'oubliez pas de me dire ce que vous pensez de l'audio book surtout, si vous avez dix minutes.
(Bon)homme de pluie - un conte de Noël (partie 2)
Hey, tas de rennes en pâte à modeler !
C'est déjà le 25 ! Et la voilà , comme promis, la suite et fin de l'histoire de Noël.
Comme d'hab je suis à la bourre et il reste très certainement des fautes ici ou là (ou plus probablement ici et là...). Je relirais encore le texte dans les jours à venir pour essayer d'en virer un maximum mais comme il était promis pour aujourd'hui je tenais à vous le proposer comme prévu.
Je me rend compte que toutes les parties ne sont pas de qualité égale... Il y a des choses que j'aurais voulu changer dans la première partie pour que celle ci soit meilleure mais comme elle a déjà été publiée je ne peux plus. Tant pis. J'espère que cette suite vous plaira et bien sur je vous souhaite à tou.te.s un très joyeux Noël.
Lien direct pour lire la première partie (clic)
Le blog a déménagé. Désormains cette nouvelle est en ligne à cette adresse : (Bon)homme de pluie – un conte de Noël (partie 2)
(Bon)homme de pluie - un conte de Noël
Vous avez pu la découvrir hier en avant première là bas. Aujourd'hui découvrez ici même la première partie d'une petite histoire de Noël que j'ai écrite pour le calendrier de l'avent Yaoi/Yuri du village d'Otsu.
N'hésitez pas à aller jeter un œil tous les jours jusqu'au 24 sur cette page pour lire (ou regarder) les cadeaux préparés par les autres participant.e.s.
Cette nouvelle, comme bien d'autres, est désormais disponible sur le nouveau blog, à cette adresse : (Bon)homme de pluie – un conte de Noël
Journal des rêves semaine 1 - En route vers les rêves lucides
Hey ! Petits ours polaire en guimauve !
Aujourd’hui ça fait une semaine que je commence chaque journée par une retranscription de mon dernier rêve dans un carnet.
Pour ma plus grande satisfaction je n'ai encore raté qu'un seul jour et ce parce que j'ai été réveillée en sursaut par un accident sous ma fenêtre. Tous les autres jours je me suis rappelée sans trop de difficulté mes aventures nocturnes.
Elles n'étaient pas toujours très passionnantes, c'est vrai, d'ailleurs je ne pense pas qu'il y en ai une seule qui mérite un article "ce n'était qu'un rêve" ou alors il faudrait vraiment que je retravaille beaucoup autour mais si je fais ça ce n'est à la base pas dans ce but.
Mais pourquoi alors ? vous demandez vous certainement.
Je vais vous expliquer ça.
Il y a quelques mois, voir plus, j'étais entrain de faire sortir les chiens dans le jardin quand une chose m'a interpellée. Il y avait Hito, Benji mais aussi Elioth, ce qui m'a forcée à ouvrir la porte en plus grand vu qu'il s'agit d'un boxer. Mais à ce moment là quelque chose dans mon cerveau à réagit "Mais enfin, ce n'est pas possible ! Elioth est mort depuis plusieurs mois... On ne serait pas entrain de rêver ?" Pour tester ma surprenante théorie j'ai décidé de m’envoler, me disant que si j'y parvenais il n'y aurait plus de doute possible. Et... j'ai réussi. Au moment où mes pieds ont quitté le sol j'ai eu la certitude que j'étais en plein rêve lucide et une joie énorme m'a submergée.
A partir de cet instant tout est devenu possible. J'avoue cependant que j'ai un peu gâché ma chance en faisant une chose que j'aurais parfaitement pu faire dans la vie éveillée, je m'en suis rendue compte en me réveillant. Du coup était-ce vraiment un rêve lucide ou demi lucide ? Mais je suis peut-être juste un peu bête aussi. Quoi qu'il en soit, depuis ce rêve me hante et j’espère en refaire un, voir même plusieurs. Sauf que faire des rêves lucides par hasard, sans le chercher au moins un peu, ce n'est pas vraiment évident. La preuve, de mémoire ça m'est arrivé une seule et unique fois. Je me suis donc mise dernièrement à me documenter sur le sujet et parmi les choses conseillées à celleux qui veulent faire des rêves lucides il y a tenir un journal des rêves. Déjà histoire de s'habituer à les retenir et puis aussi pour y découvrir des schémas ayant tendance à se répéter et ainsi avoir une chance de les repérer quand ils se déroulent en direct.
Actuellement, sur six rêves, je n'en ai pas encore vu, tous ayant été très différents, mais je suppose que ça viendra. En tout cas je compte bien vous tenir informé.e.s et surtout continuer à noircir mes pages.
Une autre chose qu'il est conseillé de faire c'est de tester régulièrement la réalité. Il faut s'habituer à le faire 10, 15, 20 fois par jour, que ça devienne une habitude, un automatisme, et ainsi augmenter les probabilités de le faire alors qu'on sera dans un rêve.
J'ai donc collé ce pense-bête sur la porte des toilettes. Ce qui me permet de faire un test à chaque fois que je vais faire pipi.
Par contre personne ne m'a encore demandé ce que ça signifiait. Visiblement plus personne ne se pose de question sur moi à la maison. A moins que je n'ai en fait collé ce papier que dans un rêve ?
Et vous, dites moi, ça vous arrive de faire des rêves lucides ? Vous aimeriez que j'en parle plus en profondeur (quand j'y arriverais plus ou moins régulièrement du moins) ? Si vous avez d'autres astuces et que vous souhaitez les partager n'hésitez pas, j'aimerais y arriver assez vite. Et si vous voulez commencer maintenant lancez vous, on se tiendra au courant de nos progressions, ça peut-être sympa.
La semaine prochaine je pense vous parler des tests de lucidité. Enfin, si ça vous interesse.
Fang code. Ou quand je rêve de crocs [Rêve]
Le tintement de la sonnette retentit et je jette un œil à l'horloge au mur, 3h du matin, ce n'est décemment pas une heure pour déranger les gens, heureusement je ne suis pas encore au lit.
A la porte je découvre un jeune messager, il me remet un petit colis en carton en me demandant de ne pas tarder à l'ouvrir, ce qu'il contient est important. Je n'ai pas le temps de lui demander d'avantage d'explications qu'il s'enfuit en courant. L'air est froid et je suis en chaussettes, hors de question de lui courir après. Je referme donc la porte et retourne à mon espace de travail, juste quelques coussins par terre contre le mur et une table basse devant moi remplie de matériel d’écriture et de dessin.
Précautionneusement j'ouvre le carton et en sort une boite en métal vieillit. Quand j'en pivote le couvercle une feuille pliée en deux en tombe, je la ramasse et ce que j'y lit me glace l'échine. Miska a trouvé la solution qui permet de craquer le code, celle qu'ils veulent, celle que tous veulent. Et quand il en auront vent elle sera en danger ce qui explique pourquoi elle me transmet ses précieuses notes, il faut les mettre à l'abri dans un lieu sur pour que l'élu puisse s'en servit quand le moment sera venu.
Mon instinct me dit de partir sur le champ et de cacher la boite sans plus attendre. Mais la curiosité me rattrape, ce code on le cherche depuis si longtemps, je veux voir à quoi il ressemble. Si les vampires apprennent qu'elle l'a trouvé ses jours seront comptés et si, malgré mes efforts pour la cacher, la boite était retrouvée par eux plutôt que par l'élu... plus rien ni personne ne pourrait rien pour nous. Je dois mémoriser le code, je dois être capable de le transmettre oralement, au moins en partie. J'ouvre alors la boite et y découvre tout un tas de feuillets remplis d'une écriture fine et serrée.
Les premières pages sont adressées à sa fille, mon amie semble penser qu'elle pourrait être l'élue. Je me contente de survoler ces pages à la recherche de mots clefs importants et les repose dans la boite, ce qu'elles contiennent ne me regarde pas. Le reste est plus technique, plus utile, très vite je me retrouve cernée de feuilles de papier tout autour de moi, ce qu'elles contiennent est incroyable, Miska n'a rien laissé au hasard, avec ce code nous pouvons gagner, même contre eux.
Absorbée par la découverte de mon amie je ne vois pas les heures s'écouler ni la fatigue me gagner. Quand enfin je sens mes dernières forces me quitter j'ai à peine le temps de ressembler les feuillets sous mes coussins en me promettant de les mettre à l'abri dés le lendemain.
C'est donc sur l'un des plus gros trésors que l'humanité n'ai jamais possédé que je m’effondre et sombre dans un sommeil réparateur.
Pourtant à peine quelques heures plus tard je suis réveillée par des voix qui n'ont rien à faire chez moi. Sans ouvrir les yeux je les écoute et découvre sans difficulté mais un peu estomaquée qu'il s'agit de vampires. Ils sont entrés sans y avoir été invités mais m'ont tout de même laissée finir ma nuit. On ne s'improvise pas gentleman.
Discrètement j'ouvre un œil et observe ces inconnus qui évoluent librement chez moi. L'un d'eux trône assis dans un fauteuil au fond de la pièce, il se dégage de lui une aura de force et de souveraineté, à coup sur il s'agit du chef. Deux autres individus à l'air un peu imbéciles se disputent une chose qu'ils viennent de sortir du frigo et... merde ! Un quatrième est assis en tailleur sur ma droite, les yeux rivés sur moi. Nos regards se croisent et, bien qu'il se contienne, je l'entend gronder. En un battement de cils il se retrouve planté devant moi, debout. J'ouvre les deux yeux pour le regarder mieux et me redresse sur mon séant, ce qui m'évite un coup de pieds dans les côtes pour m'inciter à me dépêcher, j'en suis certaine.
- Débout ! ordonne t-il de sa voix de basse.
Je ressens tout le mépris qu'il a pour les humains dans la façon qu'il a de prononcer cette simple injonction et, alors que j'hésite sur la marche à suivre ensuite, obéir ou lui répondre, je laisse mon regard glisser sur la table basse. Un désordre sans nom y règne, exactement comme je l'ai laissé avant de m'endormir, au moins n'y ont-ils pas touché. Seulement mon cœur fait un bon quand je remarque que j'y ai laissé trainer plusieurs feuillets. S'il les remarque je suis foutue, tout les gens qui les ont eu en mains sont foutus. Sans me laisser le temps de réfléchir je décide d'agir.
- Minute. J’allonge le torse et le bras et attrape un carnet de croquis et un crayon sur la table. Et puis qu'est-ce-que vous foutez chez m-
Je n'ai ni le temps de me rassoir correctement ni de terminer ma phrase que le vampire m’attrape par le col et me redresse sur mes pieds.
- C'est quoi ça ? me crache t-il au visage en m'arrachant le carnet des mains.
- Un carnet de croquis. Je veux noter le rêve que j'ai fait pour pas l'oublier.
Je me force à ne pas détacher mes yeux des siens, si je cille un quart de seconde il pourrait comprendre que je bluffe. Au lieu de ça il retrousse brièvement les babines, ça l’exaspère de discuter avec ce qu'il considère comme étant juste du bétail et se retourne en direction du vampire assis dans mon fauteuil. La main toujours fermée sur l'encolure de mon pull il me traine dans son sillage, m'éloignant des précieux feuillets et nous approchant de celui qui s'affirme de plus en plus das mon esprit comme étant leur chef. Arrivé devant lui il me lâche enfin et , la tête baissée, tenant mon carnet à deux main devant lui, franchit seul le dernier mètre qui le sépare de son maitre.
- Elle a récupéré ça en se réveillant.
Le chef s'empare doucement du carnet et pose pour la première fois ses petits yeux sournois sur moi.
- Qu'est-ce ? sourit-il.
Je roule les yeux comme si la question était stupide et qu'elle m’exaspérait.
- Un bête carnet de croquis. Il sourit de plus belle.
- Nous allons voir ça.
Pendant quelques secondes qui se semblent durer une éternité il feuillette le carnet et à mesure qu'il s'approche de la dernière page son sourire se mue en une grimace. Finalement il me rend l'objet sèchement et reprend la parole, très posément.
- Nous cherchons une chose que nous pensons être en ta possession.
Que répondre ? Plus je bluffe et plus je prends le risque de déraper. Mais que puis-je faire d'autre de toutes façons ?
- Je ne vois pas de quoi vous parlez.
Il m'ausculte encore un instant puis soupire et fini par me faire comprendre d'un signe de la main que je peux disposer. Je n'ai qu'une envie, c'est récupérer les feuillets et les mettre en lieu sur mais bien évidement je ne peux pas le faire avec quatre vampires dans la maison. Je retourne donc simplement jusqu'aux coussins. Avant de m'assoir je dépose le carnet sur les feuilles restées sur la table, au moins ne sont-elles plus aussi visible.
Le vampire qui m'a accompagnée jusque là suis mon mouvement des yeux avant de me dévisager avec un air mauvais.
-Me rappelle plus de ce que voulais écrire avec vos conneries. me défend-je avant qu'il ne pose la question.
Puis, je me laisse tomber, peut-être avec un peu trop d'entrait, sur les coussins et se faisant je libère deux autres feuilles qui étaient jusque là coincée en dessous. Je peste intérieurement, je suis vraiment trop bête. Je les ramasse et leur jette un œil comme si j'avais oublié de quoi il s'agissait. Le sous fifre s'approche rapidement de moi, il a vu les papiers lui aussi. De l'air que j’espère le plus exaspéré je les lui tend.
- De veilles notes. Tu veux vérifier ?
Il me montre les dents une nouvelle fois mais ça ne m'impressionne plus, il y a trop longtemps que nous cohabitons avec ces sangsues. Il fait un pas vers moi, s'il les prend il comprendra que je les mène en bateau et me tuera sur le champs, mais le dominant se lève et le houspille de quelques mots.
- Nous avons assez perdus de temps.
Accompagnant le geste à la parole il sort de chez moi et est bientôt rejoint par les trois autres vampires. Le temps que j'arrive également à la porte ils ont disparu.
Je laisse passer quelques minutes puis je rentre en fermant derrière moi.
La nuit suivante je recouvre la boite d'une couche de ciment que je sculpte grossièrement pour lui donner l'apparence d'une pierre et, sous la lune, je me met à creuser. Le code devra encore rester caché quelques temps, personne n'est actuellement apte à l’utiliser.
J'en ai chié pour trouver une illustration adéquate mais là je suis fière de moi je dois dire.