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Ce que Kobaitchi raconte

13 août 2015

Dem et Sven l'inacceptable destinée - Maryrhage et Amelhiie

Dem et Sven l'inacceptable destinéeQuatrième de couverture :  Après une vie bien remplie et une future mort acceptée, Sven le vampire DJ quitte sa Russie natale pour aller s’installer à Paris. Il rejoint Sergei, son ami de toujours afin d’ouvrir une nouvelle boite de nuit en espérant finir les quelques années qu’il lui reste en paix, dans une ville où tout lui est inconnue. De son côté Démétrios, vampire de son état et enfoiré de première, surtout en affaire, vois d’un mauvais œil l’arrivée de Sven dans son business prospère. Il est bien décidé à se débarrasser de ce concurrent indésirable et tous les coups bas sont permis tant qu’ils servent son avantage. Mais, tous les deux n’avaient pas prévu que le destin s’en mêlerait, qu’il ferait d’eux des alliés et leur apprendrait que la destinée peut être des plus…surprenante.

Ce que j'en ai pensé : Bon, déjà cette couverture... Il n'y avait pas moyen de faire plus kitsch encore ?
Cela dit, elle correspond parfaitement au genre et ne ferait absolument pas tache à coté de tomes non auto-édités.
Mais bon, déjà à la base je n'aime pas les couvertures des romances. C'est généralement kitsch, cucul et de mauvais gout. Et celle ci ne fait pas exception, donc.

Mais en qui  concerne l'histoire, ça va mieux ou moins bien que la couverture ? Hmm...
Il faut savoir que déjà de base je n'aime pas les histoires d'amour, je trouve que l’intérêt de telles histoires est très très limité. Et si je n'aime pas les histoires d'amour c'est parce qu'avant même d'avoir tourné la première page on sait déjà comment ça va se terminer : Ils vécurent heureux, longtemps et en baisant un max.

Et hélas cette histoire ne déroge pas à la règle, nos deux vampires se détestent mais une force surnaturelle les pousse l'un vers l'autre, et que peut-on faire contre son destin à part l'accepter, hein ? Mouais, bof. Le pitch de départ nous annonce tout de go qu'ils n'y aura aucun suspense... Avouez que c'est pas très vendeur.
Bon, à un moment il y a quand même un personnage qui débarque (un peu de nul part d'ailleurs) et qui agite les plumes colorées qu'on lui a fourrées dans le fion en nous laissant espérer un peu d'action et un vrai suspense.
Franchement je l'ai aimé, pendant quatre pages au moins, pour les promesses qu'il amenait avec son p'tit cul de mafieux. Sauf qu'il a disparu plus vite encore qu'il n'est arrivé. Bouh ! Les faux espoirs c'est tout sauf cool, les filles !

En ce qui concerne le style, ça se répète. Ça se répète beaucoup. Ça se répète beaucoup trop, en fait.
Qu'ils aient envie de baiser tout le temps, bon, ben c'est un choix scénaristique, ok. Mais pourquoi faut-il qu'ils le fassent à chaque fois exactement de la même façon ? Où est l’intérêt de décrire toutes ces (nombreuses) scènes à chaque fois si c'est pour qu'elles se répètent pile poil pareil ? Sérieusement ?

[Mode très cru activé. Si vous n'aimez pas les mots comme bites, sperme et cul cassez-vous, ça vaut mieux.]
Bon aussi, c'est un avis très personnel mais... ils ne seraient pas un peu éjac. précoce les deux suceurs (de sang, of course) ? Parce que ce n'est pas normal d'avoir une goûte de sperme sur le bout de la bite avant même d'avoir commencé les hostilités. Et a chaque fois en plus. Ni de terminer en 3 minutes chrono. Ce sont des vampires assoiffés de sexe, merde... Il n'y a que moi qui trouverais plus normal que leurs ébats durent au moins 40  minutes d’affilées (voir plus ai-je envie de dire) ? Là ils se branlent deux-trois coups, se mordillent les couilles ou la nuque et Pouf ! Feu d'artifice. Je ne trouve pas ça très performant pour deux êtres qui ne connaissent pas la fatigue, qui ont eu une centaine d'année pour s’entraîner et qui, en plus, sont considérés comme de plutôt bons coups.

Bon, en temps normal il s'agirait de détails, hein, on est d'accord. Mais puisque ici la trame principale tourne autour de ça ça me semble quand même un peu important.
[Mode très cru désactivé, vous pouvez revenir]

Les 100 dernières pages ne sont que du remplissage. Ça m'a donné l'impression d'un RP qui se termine, où l'action est finie, mais qu'on veut continuer encore un peu. Du coup on rajoute un peu de « suspense » là il n'est nullement nécessaire. Parce que, sincèrement, à quoi servent ces pages ?  A montrer que Dem se sent mal d'être un connard et de savoir que son mec le sait aussi ? Parce que vous croyez vraiment qu'on avait pu passer à coté en presque 400 pages ?

Fuck la logique aussi en ce qui concerne sa raison de retour vers Sven.
[Attention : SPOILER]
« Je suis trooop malheureux sans ma destinée, j’espère qu'il ne l'est pas autant alors que je lui ai brisé le cœur. Mais bon, dans quelques décennies il ira mieux, ça va bien finir par passer. Ou alors il sera malheureux pour l’éternité... Bah, nan, pas possible. Ça va lui passer. »
Et 3 mois plus tard... « Raaah ! Je suis vraiment troooop malheureux... Bon, y en a marre des conneries, je vais le retrouver. Des décennies c'est long quand même, je l'avais pas capté. lolilol »
Ce n'est non seulement pas hyper logique mais en plus pas franchement passionnant. On s'emmerde pendant ces 100 dernières pages, on voit à quel point elles sont inutiles et ça énerve.

Sinon, aussi, laisser culpabiliser Sven pendant 500 pages sur la mort de sa femme et le faire baiser juste devant sa tombe à trois pages de la fin, sérieusement ? Quelle preuve de respect et d'amour qui dépasse l'entendement, rolala.
[Zone de SPOILER terminée]

Les personnages maintenant (Oh dear...), ce sont avant tout de gros clichés sans beaucoup de nuances.
Ils sont virils, cons, machos, baiseurs... Ils ne m'ont pas franchement surprise (c'est peu de le dire). Bon, au moins ils sont à peu près fidèles à eux mêmes jusqu'au bout.
Mais je ne me suis pas attachée à eux, c'est un vrai problème. Le bad boy qui devient gentil est un classique mais peut-être est-il un peu trop éculé (à une lettre prêt ça marche aussi). A moins qu'il ne soit tout simplement pas assez bien maîtrisé ici.

Certains aspects de leur comportement m'ont aussi franchement exaspérée. Leur petite guéguerre au début n'est pas crédible un seul instant. Ce sont de grands méchants vampires prêt à tout pour obtenir ce qu'ils veulent, bordel. Ils sont dangereux et craint. Mais ils se battent à coup de caleçon aux morpions et de colorant dans la boisson... Ça ne fait pas du tout sérieux. Pas sur qu'ils auraient impressionné quiconque parmi leurs rivaux avec de telles méthodes digne d'ados de 14 ans.
Mais c'est un défaut que j'ai remarqué dans beaucoup (trop) d'histoires ces derniers temps, à croire que les auteurs sont des bisounours incapable d'imaginer quelques coups vraiment tordus et méchants, et pas que dans l’auto-édition (mais plus que dans l'édition traditionnelle malgré tout). Les méchants ne sont pas méchants, quand ils font un coup qui se veut vraiment dégueulasse au héros il s'agit trop souvent d'une mauvaise farce, un truc qu'un vrai méchant n'utiliserait jamais au risque de passer pour un bouffon.
Vous imaginez Ramsay envoyer un caleçon Bob L'éponge aux morpions au lieu d'une partie de Theon aux Greyjoy ? Non ? C'est normal, parce que ce serait ridicule et qu'aucun méchant n’espère être pris au sérieux en agissant ainsi.


Je terminerais sur, encore, un point noir, il reste plein, mais plein de fautes ! Et plus on avance dans l'histoire plus il en reste. Quant à la ponctuation ! Rah non mais la ponctuation quoi ! Je n'ai jamais vu une telle anarchie parmi les virgules. C'est à croire qu'un point virgule mal dans son encre a rameuté toutes les virgules junkies dans un coin de page en leur promettant un méga joint et a tout fait péter à coup de C4. Je ne vois pas d'autre explication à la présence de virgules dans des phrases telles que : « Je préfère dire que je n'ai rien, plutôt que mettre un mot, sur ce qui se trame en moi. »
En fait ça ressemble presque à un poème une fois sortit de son contexte. Ce n'est pas l'exemple le plus éloquent mais je ne les ai pas tous surlignés, l'ebook énorme faisait suffisamment ramer ma liseuse sans ça.
Mais franchement la lecture est gravement compliquée par cette ponctuation aléatoire. Et si le but était de donner un style particulier c'est raté.

Pour conclure je dirais que j'étais curieuse d'essayer un M/M.
Fan de certains yaoi et de Poppy Z Brite je me demandais à quoi pouvait bien ressembler ce style de plus en plus en vogue. Hélas, comme je l'avais soupçonné, il s'agit d'avantage d'une sorte de nouveau porno pour ménagères que d'une révolution.
Je ne suis clairement pas le public cible et par conséquent je doute que je renouvellerai l’expérience.

 

Points forts :  Même si elles n'ont rien de révolutionnaire les 400 premières pages plairont à celleux qui aiment les histoires d'amour "compliquées".
Points faibles : L'ortographe, les clichés, le manque de logique, les persos ne sont pas du tout attachants.
Nombres de tomes : Un. Mais il s'agit d'un spin-off de la saga Vampires et Rock Stars.

 

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12 août 2015

Paris Versus 5

C'est triste mais c'est pourtant vrai, il n'y a presque rien à faire à Paris. Et les rares choses à voir se trouvent à un million de kilomètres les unes des autres...

parisVS5Scénario, crayonné et colo : Kob
Encrage et lettrage : Sieu K

 

10 août 2015

Sangsues tome 1- Daisuke Imai

sangsuesQuatrième de couverture : Yoko, une fille à première vue ordinaire, s'est évaporée. Nous ne la voyons pas, mais elle est là, juste sous nos yeux : Yoko vit chez nous pendant notre absence, allant d'un appartement à un autre selon ses besoins et ses envies. Yoko est une sangsue : elle a cessé d'exister aux yeux de la société et vit désormais, invisible, dans ses replis, dans l'angle mort de nos consciences. Elle se croit seule dans son cas, elle va découvrir toute une société parallèle, un amas d'électrons libres qui coexistent sans que nous les voyions alors que la violence y est omniprésente. Car les sangsues se disputent nos domiciles, qu'elles appellent des nids, s'affrontent dans de sanglantes guerres de territoire et se livrent à des vendettas qui tournent volontiers au massacre.

Ce que j'en ai pensé : Une couverture épurée mais classe, un titre étrange, un résumé qui parle de gens évaporés, invisibles, qui visitent nos appartements et vivent littéralement à nos crochets sans qu'on s'en aperçoive...
Il ne m'en fallait décidément pas plus pour pour sauter sur ce premier volume de Sangsues, le nouveau thriller des éditions Casterman.

On a tou.te.s déjà eu cette impression en rentrant chez soi, qu'une chose n'est pas à sa place, qu'une autre semble manquer ou simplement que quelque chose s'est passé là alors qu'on ne l'a pas vu, qu'on n'y était pas. Et si ce n'était pas que de la psychose ? Et s'il y avait une sorte de société sous la société et qu'elle se promenait librement dans nos maisons ? C'est de ce principe de base un peu flippant qu'est partit Daisuke Imai, jeune mangaka publié pour la première fois en France avec le titre dont il est question aujourd'hui.

Sakura est une sangsue, c'est à dire qu'elle vit chez plusieurs personnes, qu'elle utilise leur matériel et qu'elle se sert dans leur frigo mais que ces personnes ignorent tout de sa présence et de ses activités.
Elle pensait être la seule à faire ça jusqu'au jour où elle se réveille avec un message particulièrement clair écrit sur le bras : Alors toi aussi t'es une sangsue, Sakura ? A partir de là la jeune femme va aller de découvertes en déconvenues. Elle qui se pensait seule va découvrir une société plus organisée qu'il n'y parait au premier abord. Une société violente, dangereuse, avec ses codes, ses règlements de compte et adepte du chacun pour soi.

Il est difficile de ne pas faire le rapprochement entre cette histoire et le fait divers remontant à 2008, où un japonais avait découvert qu'une femme habitait dans son placard depuis presque une année. De là à dire que l'auteur s'en est inspiré, au moins pour l'idée de départ, il n'y a qu'un pas, mais je n'ai rien trouvé corroborant (ou infirmant) mes suppositions.

"Alors toi aussi t'es une sangsue, Sakura ?"

sang2

Coté design, le dessin est vraiment sympa même si les traits ronds et mignons semblent parfois un peu décalés avec l'histoire. Par moment la mignonitude des expressions et la douceur qui ressort, de Sakura en particulier mais d'une partie des autres personnages aussi, allègent des scènes pourtant dramatiques. C'est à la fois un peu dommage et un très joli tour de force, mettant ainsi en scène la naïveté de l’héroïne se heurtant à la violence du monde dans lequel elle vit. Certain.e.s n'aimeront pas, c'est obligé, mais personnellement j'ai choisi de le prendre ainsi et du coup je trouve que c'est plutôt très bien joué.
En même temps il ne s'agit que du tome 1, à voir donc, si le style graphique des quatre prochains évoluera avec l’expérience du personnage principal et les changements forcément à venir dans sa façon de voir le monde qui l'entoure.

Donc, en résumé, c'est un très bon premier tome, on s'attache vite à Sakura, le scénario est original et bien mené et, d'un point de vue 100% subjectif, j'adore cette façon de dessiner les visages.

Et vous, vous pensez que ça pourrait vous plaire ? Vous l'avez lu ? Dites moi tout :3

Points forts :  C'est beau (la plupart du temps), c'est original, ça annonce du bon pour la suite.
Points faibles : Les dessins ne collent pas toujours bien à la gravité de l'histoire mais ça peut être un parti pris.
Nombres de tomes : Le tome 2 sort fin de ce mois ci, la série en compte cinq en tout et leur publication s'étalera jusqu'en mars 2016.

Article initialement publié sur Yatta Fanzine.

 

 

8 août 2015

Paris Versus 4

Hé Vous !

Voilà enfin le quatrième Paris Versus et on en sera déjà bientôt à la moitié. Sauf si j'en trouve d'autres d'ici là.

Celui ci est teinté d'un tout petit peu de mauvaise foi mais c'est à peu prés comme ça que je l'ai ressenti quand on a du sortir du métro à Montmartre.

parisvs4colorScénario, crayonné et colo : Kob
Encrage et lettrage : Sieu K

On se retrouve mardi ou mercredi pour le prochain, portez vous bien jusque là et passez quand même entre temps, je vous ai programmé deux petites critiques de bouquins pour vous faire patienter.

7 août 2015

TAG - Titres de livres en réponses

Hé, Petit Ours Brun !

Il a fait très très chaud ces derniers jours dans ma petite caboche. Il faut dire que je me suis essayée à un exercice plus compliqué qu'il n'y parait.

Ce tag circulait il y a quelques années sur les blogs littéraires et comme l'été est une saison assez calme sur Swap Addict j'ai eu envie de le recycler en swap virtuel pour celles qui, comme moi, ne se dorent pas la pilule sur la plage en cet instant précis. Ou, éventuellement, pour celles qui le font mais armées de leur smartphone.
Du coup j'ai un peu tripatouillé les questions parce qu'il y en a que je n'aimais pas et j'ai lancé ma bombe. Il y a quand même quatre folles qui ont répondu à mon appel. Je ne sais pas si ça a été aussi difficile pour elles ou si c'est moi qui suis une buse mais je pense que je réfléchirai un peu plus avant de lancer un swap sur un coup de tête à l'avenir.
Enfin, ou pas hein, c'est quand même ma spécialité, ces conneries.

Donc, le but était de répondre aux questions en utilisant des titres de livres, lus, parce que sinon c'est trop facile, voir des sous-titres si vraiment c'était trop difficile (genre : A l'école des Sorciers - HP).
Et si vous êtes attentif.ve.s vous avez déjà compris que ce n'était vraiment pas du gâteau, même avec l'option sous-titres.
Allez, c'est partit, vous me direz si je m'en suis bien sortie.

Comment te décrirais-tu : Procrastination (Terry Pratchett) Je triche (déjà), je ne l'ai pas lu, mais il est dans ma pal de 2015... Mais il convient tellement bien à cette question, quoi !
Comment te sens-tu aujourd'hui : On rêvasse ? (Cédric) (Laudec - Cauvin)
L'endroit où tu vis actuellement : Oh ! Merde ! (Cha)
Si tu pouvais aller n'importe où, ce serait : Le monde perdu (Arthur Conan Doyle)
Ton moyen de transport préféré : La machine à explorer le temps (HG Wells) Bon, d'accord, j'ai jamais pu la tester... Mais je suis sur qu'elle me plairait assez.
Ton/ta meilleur(e) ami(e) est : Mon amour à tout jamais (Yoneda Kou) Que c'est cucul, bordel.
Toi et tes ami(e)s, vous êtes : Les années oubliées (T.A. Barron - saga Merlin) Bon, ce n'est pas le cas pour tous, heureusement, mais quand même d'une bonne poignée.
Le temps que tu préfères : Différentes saisons. (Stephen King)
Ton moment préféré dans la journée : Under the blue sky. [sous le ciel bleu] (Aoi Aki)
La signification de la vie pour toi : L'art de courir sous la pluie. (Garth Stein)
Ta peur : Cellulaire (Stephen King)
Le meilleur conseil que tu as à donner : Rien n'est vrai dans ce livre mais c'est ainsi que les choses sont. (Bob Frissell)
Pensée du jour : C'est pas gagné ( Yumiko Fukuzawa) Aurait aussi pu convenir à la question "Que penses-tu de ce quizz"
Comment aimerais-tu mourir : Quelques minutes avant la fin du monde (Boulet - Notes t5)
La façon dont tu vois ton futur : Rien n'est impossible (Takanaga Hinako) C'était ça ou Je suis une légende... Mais je me suis dis que c'était peut-être un peu trop mégalo, même pour moi.
Une chose que tu aimerais dire à ton/ta swapé.e : Pardonne-moi (Itsuki Kaname) Parce que je n'avais pas réalisé au moment où j'ai créé le swap à quel point les questions étaient compliquées... Et du coup ça s'adresse à toutes les inscrites.

Je pensais que ce serait facile, ou au moins pas trop difficile, lisant depuis ma plus tendre enfance, mais il y a beaucoup de titres que j'ai oubliés voir que je n'ai jamais possédés et il était donc impossible de tomber dessus dans la bibliothèque en cherchant l'inspiration.
Enfin, si vous vous ennuyez ferme un de ces jours je vous conseille d'essayer de remplir le questionnaire, ça devrait vous passer assez rapidement.

Enfin, plus sérieusement, vous n'avez pas envie de le faire ? C'est chaud mais ça permet de se rappeler de trucs lus il y a parfois très longtemps. Parfois ça donne même envie de les relire (et d'autres, en revanche, pas du tout).

swap titres livres2

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5 août 2015

Fang code. Ou quand je rêve de crocs [Rêve]

Le tintement de la sonnette retentit et je jette un œil à l'horloge au mur, 3h du matin, ce n'est décemment pas une heure pour déranger les gens, heureusement je ne suis pas encore au lit.
A la porte je découvre un jeune messager, il me remet un petit colis en carton en me demandant de ne pas tarder à l'ouvrir, ce qu'il contient est important. Je n'ai pas le temps de lui demander d'avantage d'explications qu'il s'enfuit en courant. L'air est froid et je suis en chaussettes, hors de question de lui courir après. Je referme donc la porte et retourne à mon espace de travail, juste quelques coussins par terre contre le mur et une table basse devant moi remplie de matériel d’écriture et de dessin.
Précautionneusement j'ouvre le carton et en sort une boite en métal vieillit. Quand j'en pivote le couvercle une feuille pliée en deux en tombe, je la ramasse et ce que j'y lit me glace l'échine. Miska a trouvé la solution qui permet de craquer le code, celle qu'ils veulent, celle que tous veulent. Et quand il en auront vent elle sera en danger ce qui explique pourquoi elle me transmet ses précieuses notes, il faut les mettre à l'abri dans un lieu sur pour que l'élu puisse s'en servit quand le moment sera venu.

Mon instinct me dit de partir sur le champ et de cacher la boite sans plus attendre. Mais la curiosité me rattrape, ce code on le cherche depuis si longtemps, je veux voir à quoi il ressemble. Si les vampires apprennent qu'elle l'a trouvé ses jours seront comptés et si, malgré mes efforts pour la cacher, la boite était retrouvée par eux plutôt que par l'élu... plus rien ni personne ne pourrait rien pour nous. Je dois mémoriser le code, je dois être capable de le transmettre oralement, au moins en partie. J'ouvre alors la boite et y découvre tout un tas de feuillets remplis d'une écriture fine et serrée.
Les premières pages sont adressées à sa fille, mon amie semble penser qu'elle pourrait être l'élue. Je me contente de survoler ces pages à la recherche de mots clefs importants et les repose dans la boite, ce qu'elles contiennent ne me regarde pas. Le reste est plus technique, plus utile, très vite je me retrouve cernée de feuilles de papier tout autour de moi, ce qu'elles contiennent est incroyable, Miska n'a rien laissé au hasard, avec ce code nous pouvons gagner, même contre eux.
Absorbée par la découverte de mon amie je ne vois pas les heures s'écouler ni la fatigue me gagner. Quand enfin je sens mes dernières forces me quitter j'ai à peine le temps de ressembler les feuillets sous mes coussins en me promettant de les mettre à l'abri dés le lendemain.
C'est donc sur l'un des plus gros trésors que l'humanité n'ai jamais possédé que je m’effondre et sombre dans un sommeil réparateur.

Pourtant à peine quelques heures plus tard je suis réveillée par des voix qui n'ont rien à faire chez moi. Sans ouvrir les yeux je les écoute et découvre sans difficulté mais un peu estomaquée qu'il s'agit de vampires. Ils sont entrés sans y avoir été invités mais m'ont tout de même laissée finir ma nuit. On ne s'improvise pas gentleman.
Discrètement j'ouvre un œil et observe ces inconnus qui évoluent librement chez moi. L'un d'eux trône assis dans un fauteuil au fond de la pièce, il se dégage de lui une aura de force et de souveraineté, à coup sur il s'agit du chef. Deux autres individus à l'air un peu imbéciles se disputent une chose qu'ils viennent de sortir du frigo et... merde ! Un quatrième est assis en tailleur sur ma droite, les yeux rivés sur moi. Nos regards se croisent et, bien qu'il se contienne, je l'entend gronder. En un battement de cils il se retrouve planté devant moi, debout. J'ouvre les deux yeux pour le regarder mieux et me redresse sur mon séant, ce qui m'évite un coup de pieds dans les côtes pour m'inciter à me dépêcher, j'en suis certaine.
- Débout ! ordonne t-il de sa voix de basse.
Je ressens tout le mépris qu'il a pour les humains dans la façon qu'il a de prononcer cette simple injonction et, alors que j'hésite sur la marche à suivre ensuite, obéir ou lui répondre, je laisse mon regard glisser sur la table basse. Un désordre sans nom y règne, exactement comme je l'ai laissé avant de m'endormir, au moins n'y ont-ils pas touché. Seulement mon cœur fait un bon quand je remarque que j'y ai laissé trainer plusieurs feuillets. S'il les remarque je suis foutue, tout les gens qui les ont eu en mains sont foutus. Sans me laisser le temps de réfléchir je décide d'agir.
- Minute. J’allonge le torse et le bras et attrape un carnet de croquis et un crayon sur la table. Et puis qu'est-ce-que vous foutez chez m-
Je n'ai ni le temps de me rassoir correctement ni de terminer ma phrase que le vampire m’attrape par le col et me redresse sur mes pieds.
- C'est quoi ça ? me crache t-il au visage en m'arrachant le carnet des mains.
- Un carnet de croquis. Je veux noter le rêve que j'ai fait pour pas l'oublier.
Je me force à ne pas détacher mes yeux des siens, si je cille un quart de seconde il pourrait comprendre que je bluffe. Au lieu de ça il retrousse brièvement les babines, ça l’exaspère de discuter avec ce qu'il considère comme étant juste du bétail et se retourne en direction du vampire assis dans mon fauteuil. La main toujours fermée sur l'encolure de mon pull il me traine dans son sillage, m'éloignant des précieux feuillets et nous approchant de celui qui s'affirme de plus en plus das mon esprit comme étant leur chef. Arrivé devant lui il me lâche enfin et , la tête baissée, tenant mon carnet à deux main devant lui, franchit seul le dernier mètre qui le sépare de son maitre.
- Elle a récupéré ça en se réveillant.
Le chef s'empare doucement du carnet et pose pour la première fois ses petits yeux sournois sur moi.
- Qu'est-ce ? sourit-il.
Je roule les yeux comme si la question était stupide et qu'elle m’exaspérait.
- Un bête carnet de croquis. Il sourit de plus belle.
- Nous allons voir ça.
Pendant quelques secondes qui se semblent durer une éternité il feuillette le carnet et à mesure qu'il s'approche de la dernière page son sourire se mue en une grimace. Finalement il me rend l'objet sèchement et reprend la parole, très posément.
- Nous cherchons une chose que nous pensons être en ta possession.
Que répondre ? Plus je bluffe et plus je prends le risque de déraper. Mais que puis-je faire d'autre de toutes façons ?
- Je ne vois pas de quoi vous parlez.
Il m'ausculte encore un instant puis soupire et fini par me faire comprendre d'un signe de la main que je peux disposer. Je n'ai qu'une envie, c'est récupérer les feuillets et les mettre en lieu sur mais bien évidement je ne peux pas le faire avec quatre vampires dans la maison. Je retourne donc simplement jusqu'aux coussins. Avant de m'assoir je dépose le carnet sur les feuilles restées sur la table, au moins ne sont-elles plus aussi visible.
Le vampire qui m'a accompagnée jusque là suis mon mouvement des yeux avant de me dévisager avec un air mauvais.
-Me rappelle plus de ce que voulais écrire avec vos conneries. me défend-je avant qu'il ne pose la question.  
Puis, je me laisse tomber, peut-être avec un peu trop d'entrait, sur les coussins et se faisant je libère deux autres feuilles qui étaient jusque là coincée en dessous. Je peste intérieurement, je suis vraiment trop bête. Je les ramasse et leur jette un œil comme si j'avais oublié de quoi il s'agissait. Le sous fifre s'approche rapidement de moi, il a vu les papiers lui aussi. De l'air que j’espère le plus exaspéré je les lui tend.
- De veilles notes. Tu veux vérifier ?
Il me montre les dents une nouvelle fois mais ça ne m'impressionne plus, il y a trop longtemps que nous cohabitons avec ces sangsues. Il fait un pas vers moi, s'il les prend il comprendra que je les mène en bateau et me tuera sur le champs, mais le dominant se lève et le houspille de quelques mots.
- Nous avons assez perdus de temps.
Accompagnant le geste à la parole il sort de chez moi et est bientôt rejoint par les trois autres vampires. Le temps que j'arrive également à la porte ils ont disparu.
Je laisse passer quelques minutes puis je rentre en fermant derrière moi.

La nuit suivante je recouvre la boite d'une couche de ciment que je sculpte grossièrement pour lui donner l'apparence d'une pierre et, sous la lune, je me met à creuser. Le code devra encore rester caché quelques temps, personne n'est actuellement apte à l’utiliser.

eric

J'en ai chié pour trouver une illustration adéquate mais là je suis fière de moi je dois dire.

4 août 2015

Paris Versus 3

Prêt.e.s pour le troisième Paris Versus, petit.e.s aoûtien.ne.s ?

Bon, celui ci est un peu en lien direct avec le précédent mais c'est quand même un point différent. On peut marcher très longtemps à Paris avant de croiser un métro, alors qu'à Londres où que l'on regarde on voit un panneau Underground...

parisvs3Scénario, crayonné et colo : Kob
Encrage et lettrage : Sieu K

 

1 août 2015

J'ai lu quoi en juillet ? 1 mois 1000 pages

Bon, en fait je pense que j'ai peut-être bien explosé mon record ce mois ci. Et si on voyait ça dans le détail, hm ?

Mangas :

The ancient Magus Bride t1 (192p) : Voilà un manga que je n'avais pas du tout l'intention d'acheter mais la vendeuse sur le stand me l'a tellement bien vendu que je n'ai pas su résister. L'histoire est celle d'une adolescente orpheline qui est achetée par un mage pas tout à fait humain qui souhaite faire d'elle son apprentie mais également sa femme. Dans la maison de son nouveau tuteur Chisé va pour la première fois se sentir bien et même aimée, elle va rencontrer plein de créatures extraordinaires et même découvrir que d'une certaines façon elle en est une elle aussi. Ce premier tome pose pas mal de question et nous permet déjà de faire quelques suppositions quand au passé des héros. Il y a de la magie, des êtres extraordinaires, des dragons, des personnages haut en couleurs et attachants... C'est vraiment un manga très sympa au dessin très joli, je ne peux que vous encourager à le lire.
The ancient Magus Bride Special Booklet (20p) : Dans ce chapitre supplémentaire offert lors de la Japan Expo on s'infiltre dans le quotidien de Chisé et Elias pour une simple journée d'orage où l'on en apprend un peu sur l'enfance de la jeune fille. La couverture est vraiment jolie et c'est un petit supplément sympa à avoir.
Last Hero Inuyashiki t1 (224p) : Voilà un manga particulièrement étrange vendu en avant première à la Japan Expo...
On s'attache très vite à cet homme vieux avant l'age qui n'aime pas celui qu'il est mais qui n'a ni la force ni le courage de changer. Il n'est pas plus lâche que nombre d'entre nous mas cette situation lui fait horreur. Si bien que quand il découvrira qu'il n'est plus tout à fait lui même mais une sorte de cyborg il fera tout pour changer les choses et améliorer ce qui peut l''être. J'ai envie de vous parler plus en détails de ce manga mais j'ai essayé et je n'y arrive pas, du coup je ne suis pas vraiment sur qu'il y aura un article qui lui sera consacré alors que pourtant j'ai très envie d'en faire un... Donc, au cas ou il n'y en aurai pas retenez juste que ce manga envoie du lourd et qu'il fait partie de mes coups de cœur ! Donc n’hésitez pas et acheter le quand il sortira en septembre.
Mes petits plats faciles by Hana t2.5  (100P) : S'il y a une chose qui m'a particulièrement dérangée dans ce manga se sont les critiques que j'ai pu lire concernant les deux premiers tomes (que je n'ai pas lu). "Un manga pour les femmes dans la même situation qu'Hana, qui se reconnaitront (femme au foyer un peu paresseuse)". "Un manga qui nous décomplexe, nous les filles".
Heuuu, oui bien sur... C'est vrai que les hommes ne cuisinent jamais, et surtout pas des recettes faciles et rapides avec les restes qu'on peut trouver dans le frigo.
Franchement vous êtes chiant.e.s à vouloir transformer un manga léger sur la bouffe en un guide pour les femmes qui ne sont pas tout à fait des femmes parce qu'elles ne veulent pas passer leur vie en cuisine.
Perso j'ai trouvé ce demi tome plutôt mignon, marrant même par moment. Il peut donner des idées de plats faciles et rapides même si l'on est un peu obligé.e.s d'adapter vu que les produits utilisés dedans sont japonais et de fait pas toujours hyper simple à trouver dans nos contrées (et encore moins en reste dans nos placards).
Tout au long de ma lecture j'ai régulièrement apostrophé Sieu K avec des "Tu devrais vraiment le lire, on dirait trop toi".  Donc non, j'insiste, ce n'est pas un manga pour les femmes mais juste pour celleux qui aiment la cuisine (ou juste manger) D'ailleurs il a fini par le lire et a décidé d'acheter les deux premiers tomes, comme quoi ça ne plait vraiment pas qu'aux filles.
A ne cependant pas lire d'une traite au risque de rapidement saturer, l'humour pouvant parfois être un peu lourdingue.
10 Count t2 (192p) : Quand j'ai acheté ce tome et que je l'ai lu pour la première fois je l'ai trouvé moins bon que le premier, mais en le relisant avant de m'attaquer au troisième je n'ai pas été capable d'identifier ce qui m'avait déplu lors de ma première lecture. L'histoire suit son cours, Kurose s’avère être un peu sadique mais est loin d'être un personnage désagréable.  Les réactions des protagonistes sont même assez crédibles quoique toujours un peu torturées. La couverture, elle, est superbe. Je peux maintenant attaquer le tome 3 avec avidité.
Fight Girl t19 (224p) : Après plusieurs tomes très orientés autour du conseil des élèves nous retrouvons enfin notre quatuor préféré. Cela dit, et bien que ce tome n'en soit pas totalement dénué, il ne renoue pas encore tout à fait avec l'humour qui a fait le succès de la série à ses débuts. Dans ce 19eme tome Hayasaka a perdu tout ses souvenirs en relation avec les club des bonnes mœurs à cause de l'hypnose faite par Momochi et c'est en tachant de lui faire retrouver la mémoire que ses amis vont découvrir beaucoup de choses concernant son passé (y compris son prénom que l'on nous dévoile enfin).
C'est un tome très fort en émotions et très au dessus qualitativement parlant des trois-quatre précédents. Il m'a donné envie de relire toute la série. Encore une fois.
Inu et Neko t1 (160p) : Tout d'abord intriguée par le format assez inhabituel (en quatre cases, comme c'est le cas pour les bonus de nombreux mangas, sauf qu'ici c'est l’entièreté du manga qui est composé de cette façon) j'ai finalement trouvé que ça n’apportait pas grand chose d’intéressant. J'ignore si c'est un choix délibéré ou de prépublication (quatre cases à la fois, en hauteur, un peu comme Hannibal Lecteur dans Spirou) mais à la fin de ce premier tome je ne suis pas totalement conquise. Les personnages sont un peu trop survolés et, à cause de cela, ça empêche un peu de s'y attacher.
Bon, en même temps si on veut le lire en plusieurs fois (genre aux toilettes. Bah quoi ?) c'est plutôt idéal... Du coup ce n'est pas un point 100% négatif non plus. Je crois que le problème principal (pour moi) est que c'est un yuri, en yaoi j'aurais probablement trouvé ça super cool.
Du coup si vous êtes fan du yuri (soft) foncez, il y a de grandes chances pour que ça vous parle.
10 Count t3 (200p): Dans ce tome on retrouve nos deux protagonistes là où on les avait laissé à la fin du second, prêt à partir acheter un nouveau costume à Shirotani.
Ce dernier fait beaucoup d'efforts pour vaincre ses phobies et, bien qu'il ait du mal à comprendre pourquoi, il le fait en partie parce qu'il souhaite se rapprocher de Kurose.
Les dessins dégagent toujours cette ambiance calme, presque douce amère, caractéristique des dessins de Rihito Takarai et qui sied si bien aux personnages.
Dans ce tome on entrevoit ce qui est probablement l'une des raisons de l'anxiété de Shirotani face aux bactéries et on le voit beaucoup évoluer. Vivement le tome quatre.
La capacité thermique de l'amour (lecture en ligne gratuite. Cliquez ici, en plus c'est légal.) (35p) : Énorme coup de coeur. Une histoire superbe servie par des graphismes à couper le souffle, et le tout en couleurs.
C'est assez dur d'en parler sans rien révéler, l'histoire étant assez courte. Accompagnez simplement cette étudiante qui rencontre un jeune homme un jour en bord de mer et écoutez avec elle l'histoire qu'il va vous conter, celle de sa vie et de son ami qui n'est plus là aujourd'hui.
J'ignore si c'était le but des auteurs mais j'ai aussi trouvé cette œuvre très anti-spéciste dans son propos, ce qui est évidement un autre point très positif en sa faveur. Par contre si vous ne finissez pas cette histoire en pleurs je penserais sincèrement que vous n'avez pas de cœur, je n'ai eu qu'à regarder les dessins pour écrire cet avis pour déjà avoir les yeux qui picotaient.
In These Words t 1et2 (400p) : Je vous en parle bientôt
Papa told me t1 (451p) : Acheté il y a plus d'un an parce qu'il était gros et pas cher... Oui, des fois j’achète vraiment n'importe quoi pour n'importe quelles raisons.
J'ai commencé à le lire à ce moment là et ai très vite décroché, ne trouvant ni Chisé ni ses amies très passionnantes ou attachantes. Pour tout dire je ne suis même pas sur d'avoir été au bout du premier chapitre. Et puis finalement je l'ai ressorti ce mois ci parce que je ne savais pas quoi lire, je me suis accrochée après ce premier chapitre pas franchement appétissant et... Je ne l'ai pas regretté. L'histoire ne commence pas vraiment sur une note folichonne, des petites filles qui jouent aux femmes superficielles des feuilletons bas de gamme et qui parlent de divorce... Mouais, c'est pas très tentant. Et pourtant, si on s'accroche on verra que l'histoire prend une toute autre tournure, on va s’immiscer dans la vie de Chisé, cette petite fille aisée et un peu trop mature pour son age, on va rencontrer les nombreux personnages qui gravitent autour d'elle (et parfois les confondre un peu entre eux vu que certains se ressemblent beaucoup) et finalement trouver tout ce petit monde plutôt attachant. L'histoire reste dans le domaine des anecdotes quotidiennes mais est étrangement dans l'ensemble plutôt plaisante.
L'attaque des titans BTF t2 (208p) : L'enfant sauvage est bien loin désormais mais Kyklo veut quand même s'assurer qu'il est bel et bien un humain et non pas, comme on le lui a fait croire toute sa vie, un enfant de titan. Il va donc tenter le tout pour le tout et sortir de l'enceinte de la ville pour les voir de lui même... Il n'y a pas grand chose de plus à dire étant donné qu'il ne se passe pas grand chose de plus. L'histoire de cette préquelle risque vite de s'enliser (pour peu qu'on ne considère pas que c'est déjà fait) si quelques révélations ne viennent pas rapidement pointer le bout de leur nez.
Minuscule t1 (210p) : Je vous en parle bientôt
L'attaque des titans t13 (192p) : Oula, je l'ai lu il y a moins de 15 jours et j'ai déjà oublié ce qu'il s'y ai passé... C'est pas bon-bon ça.
Enfin, l'histoire avance doucement, très doucement, on aimerait avoir quelques révélations quand même. J'ai la désagréable impression que, vu le succès de la série, l'auteur à décidé de nous montrer en 30 tomes ce qu'il avait initialement prévu de faire en 15. De plus les dessins ne s'améliorent vraiment pas, on ne reconnait pas les personnages d'un tome (voir d'une case) à l'autre et c'est vraiment lourd.
Petit Canard blanc (112p) :  Je vous en parle bientôt.
Treat me gently, please t2 (190p)  : Acheté en précipitation sur le stand bondé de Point Manga à la Japan Expo, pour arriver à mon quotas de trois yaoi qui me permettaient d'avoir un cadeau 10 Count, je n'ai pas remarqué qu'il s'agissait du tome 2... Bon, du coup je l'ai quand même lu et ai été surprise de découvrir que je n'étais pas plus dérangée que ça du fait de ne pas connaitre le début de l'histoire. Celle ci n'est d'ailleurs pas super originale (encore un histoire d'étudiants) mais pas désagréable non plus à lire. Je n'étais pas du tout emballée par la couverture du tome 1 ce qui fait que je n'ai même pas regardé le résumé, du coup je crois qu'on peut dire que c'est une bonne surprise.
Tokyo Ghoul t2 et 3 (224 et 192p)  : On en apprend d'avantage sur les goules, en fait elles paraissent même humaines de part certains points. On a aussi une vision de l'histoire du point de vue des chasseurs de goules et une question se profile; Ok, les goules tuent les humains pour se nourrir mais les humains ne font-ils pas pareil avec toutes les autres espèces ? En quoi les goules sont-elles pire que nous ? Elles vivent comme elles peuvent, s'aiment, élèvent leurs petits, protègent celleux qui leur sont cher.è.s, se nourrissent... Ça fait mal de ne plus être au sommet de la chaine alimentaire, hein ?! Mais de quel droit peut-on se permettre d'anéantir toute espèce représentant un danger ? Le rôle du principal protagoniste semble aussi s'affirmer, il sera celui qui fera la liaison entre les deux espèces, celui qui les aidera à trouver un terrain d'entente. Mais la mission semble tout sauf simple.
Sangsues t1 (224p) : Chronique dispo ici.
La fille de la plage t2 (224p) : Je vous en parle bientôt.
Chobits t1 et 2 (352p)  : J'ai lu le tome 1 il y a plusieurs années et, l'intrigue ne me semblant pas plus passionnante que ça, je n'avais jamais cherché à me procurer le deuxième. Or, là on vient de me prêter la quasi intégralité de la série, du coup je me suis replongée dedans. Comme dans mes souvenirs le tome un n'est pas vraiment génial, le héro fantasme à mort sur son ordi de forme humaine et un grand mystère entoure celui ci mais c'est à peu prés tout. Heureusement les choses évoluent un peu dans le second tome. Tchii apprend chaque jour plus de vocabulaire et elle semble en proie à des émotions qu'un ordinateur n'est pas censé avoir. On commence à avoir quelque chose, quoi. Point négatif quand même, à part un coté comique et chaud de la bite, Hideki, le héro, n'apporte pas encore grand chose, il est assez insupportable par moment, juste débile dans d'autre, mais on devine (ou suppose ?) qu'il deviendra un personnage profondément gentil et important. En fait il me fait penser à Keitaro de Love Hina. Puceau, chaud, obsédé, un peu con mais gentil et avec un grand cœur... Qui a dit que c'était hyper cliché ?



Romans :

Fantôme contre Ectoplasme (115p) :  C'est un livre pour enfants très correct bien que je me suis fait la réflexion plusieurs fois que le héros ne parlait bien souvent pas du tout comme un enfant de 10 ans. Ses expressions, sa façon trop posée de parler font vraiment trop adulte. Mais à part ça le thème un peu surnaturel, la mamie loufoque, ect, peuvent plus que très certainement plaire aux enfants. Néanmoins j'aurais aimé en savoir plus sur l'origine du double pas si maléfique. Parce qu'au fond rien ne nous est dit à son sujet à part qu'il est apparu aux 10 ans du héros. Est-ce qu'Adrien a un coté gentil et un coté méchant ? Est-ce sa façon de les gérer que de les séparer ainsi ? Le but est-il qu'ils finissent par ne faire qu'un ou au contraire qu'Adrien ait pour toujours une seconde personne avec lui dans sa tête ? Est-il finalement un peu atteint de schizophrénie ou cet état de fait est-il parfaitement normal dans l'univers où se déroule l'histoire ? A moins qu'il ne s'agisse d'une sorte de démon qui fait mine d'être une partie de l’âme d'Adrien ? Je sais que c'est un peu étrange de poser ce genre de question à propos d'un livre écrit pour des enfants mais je ne pense pas non plus que ce soit totalement inutile. En fonction de leur age et de leurs connaissances les gosses savent comment tourne le monde, comment se déroule la vie « dans notre univers » et certains pourraient également être amenés à se poser ces questions (une en particulier dans mon entourage mais elle est loin d'être un cas isolé) et le fait de ne pas avoir de réponses à ces questions fait qu'on est jamais sur, que le livre semble inachevé. Du coup je ne le classerais pas dans mes coups de cœur mais je ne peux pas non plus assurer que ça n'aurait pas été le cas quand j'avais 10 ans. Du coup je ne le conseillerais pas forcément à un adulte mais à un enfant par contre, oui, très probablement.
Wilt 1. Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore (288p) : Après ce que j'en avais lu je m'attendais à me bidonner du début à la fin mais dans les faits il m'a quand même fallu arriver presque à la moitié du bouquin pour commencer à le trouver vraiment drôle. Les personnages sont tous absurdes et leurs réactions parfois vraiment grotesques. J'ai eu un peu de mal à m'attacher à eux au départ, même à Wilt, mais une fois que l'action s'est mise en place et qu'ils se sont tous retrouvés dans des situations improbables mon attention s'est accrue et j'en suis venue à me demander s'ils arriveraient à s'en sortir ou non. En sommes la deuxième partie du livre m'a semblé bien plus passionnante que la première. Je ne pense pas lire le tome 2 ou les suivants (indépendants de celui ci si j'ai bien compris) dans l'immédiat mais un jour il n'est pas impossible que je me laisse tenter, ne serait-ce que pour les titres loufoques de la version française.
Gohrmicia t1 (200 sur 415p) : Avis à venir quand je l'aurais fini.



BD :

Game Over t12 et 10 (Pas de texte, pas de comptage de pages) : Apparemment ce n'est pas le cas de tout le monde mais personnellement j'ai trouvé cet album très drôle (au sujet du 10 mais la critique vaut pour les deux). Je n'ai pas spécialement vu de redites par rapport aux précédents tomes (en même temps je ne les a pas tous lu, mais je ne pense pas non plus que celui ci soit la copie exacte d'un de ceux qui me manque). Un bon tome donc, qui plaît autant aux petits qu'aux grands.

Et donc au total 4929 pages sur un objectif de 2000.
Bon, bon, bon. Je vais repartir sur 2000 une nouvelle fois, je préfère exploser mon score que ne pas atteindre mon objectif.

Et vous vous avez beaucoup lu en ce premier mois de grandes vacances ?
Aussi, je trouve cet article un peu, non, beaucoup trop long... Vous préféreriez que pour des avis de la taille de celui sur Wilt ou mes petits plats faciles by Hana je fasse un article à part ? Le problème c'est que je les trouve trop peu complet pour leur donner un article à eux seuls. La but de cette rétrospective est quand même de me permettre de revenir sur mes lectures du mois sans avoir à trop réfléchir à écrire de beaux et longs articles pour chacun de ces bouquins. Mais faudrait pas non plus qu'ils aient une taille pareil tout les mois... Du coup j'aimerais vraiment vos avis.

lectjuillet15Pour nous rejoindre pour 1 mois 1000 pages il vous faudra ce mois ci faire preuve d'un peu de débrouillardise parce que mon PC fait la grève de Fakebook (entre autres). Mais bon le groupe n'est vraiment pas difficile à trouver, je vous fais confiance pour y parvenir tout.e seul.e

 

 

31 juillet 2015

Paris Versus 2

parisversus2Scénario, crayonné et colo : Kob
Encrage et lettrage : Sieu K

Pas vraiment besoin d'explication ici, si ?
Bon, une toute petite alors. A Paris j'ai l'impression d'avoir vraiment beaucoup marché pour n'avoir finalement pas vu grand chose. Alors qu'à Londres j'ai aussi beaucoup marché mais avec l'impression que ça en valait davantage la peine...

 

30 juillet 2015

You're a Lucky Star. Ou comment ne pas se fouler pour trouver un titre

Hé petit papillon de lumière !

Je t'ai prévenu.e la semaine passée sur défèquebook mais tu es peut-être passé.e à coté. Ou peut-être n'es-tu tout simplement pas inscrit.e sur ce site et je ne pourrais pas t'en tenir rigueur.

Bon, du coup que tu sois au courant ou non je vais faire comme si ce n'était pas le cas, et donc je reprends à zéro.

Hé Toi !
Sais-tu ce que j'ai fait la semaine dernière, juste avant de dessiner les huit premiers Paris Versus ? Oui, ce jour a été particulièrement productif. Et non, bien sur que tu ne le sais pas puisque je ne t'ai encore rien dit.

Donc, ce que j'ai fait c'est une custo que j'avais envie de faire depuis des mois. D'ailleurs j'ai acheté les chaussures qui m'ont servies à la faire pendant les soldes de janvier, et déjà à ce moment là il y avait longtemps que ça me faisait de l’œil.

Je te montre ? Allez, oui, je te montre.

Tadaaam.

galaxy shoes by kobaitchi (1)

Ose me dire que c'est pas la classe... Intersidérale.
Poudoum Tchi.
...

Bon, elles ont des défauts, hein. C'est même carrément loin de vraiment ressembler à l'Univers. Mais en même temps ça attire le regard juste ce qu'il faut et au moins deux personnes n'ont pas capté que je les avais peintes moi même quand elles les ont vues la première fois. Donc c'est pas trop trop mal fait non plus je suppose.

galaxy shoes by kobaitchi (2)

J'aurais aimé avoir un tuto à te proposer mais c'était la première fois que je peignais l'Univers dans cet ordre là, du coup je n'étais pas sur du résultat que j'allais obtenir et je n'ai pas pris de photos...
Au mieux ce que je peux faire c'est de te réorienter vers le tuto du collier cabochon Galaxy et te conseiller de reprendre toutes les étapes dans le sens inverses. Moi, c'est en gros ce que j'ai fait.

galaxy shoes by kobaitchi (3)

Au départ les chaussures étaient du même mauve moche que les lacets, elles sont mieux maintenant, non ? N'hésite pas à me dire ce que tu en penses.

Et n'oublie pas, vendredi Paris Versus revient avec une nouvelle comparaison, ne la manque pas.

 

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