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Ce que Kobaitchi raconte

8 août 2014

Selfless Portrait - Échanges de dessins entre dessinateurs civilisés

Pour continuer sur le thème du dessin j'avais envie de vous parler d'un site pour lequel j'ai déjà brièvement fait de la pub sur fakebook il y quelques temps.

Selfless Portrait! 

Selfless Portrait - Dans l'ordre : Dinho - Steven - Markinhos - Izabela - Karolinne - Giovana - Nels - Maique - Yuri
Dans l'ordre, dessins de : Dinho - Steven - Markinhos - Izabela - Karolinne - Giovana - Nels - Maique - Yuri.
Retrouvez les dans les premiers résultats en classant les dessins par popularité dans la galerie.

Le principe de ce site est simple et génial à la fois, vous vous connectez grâce à votre compte fakebook, vous uploadez une de vos photos de vous, ou de quelqu'un d'autre si vous voulez plutôt un dessin de cette personne, au fond ce n'est pas important, tout ce qu'il faut c'est que la photo soit parmi vos photos de profil. D'ailleurs c'est la chose qui m'a le plus dérangée et m'a forcée à ajouter des photos de moi sur fb, chose dont je n'avais pas franchement envie, elles se sont donc toutes retrouvées en super privé (moi uniquement) dans les secondes qui ont suivit leur téléchargement.
[Mode je raconte ma vie OFF]

portraits (5)

Une fois cette étape franchie vous recevez la photo d'un autre membre et vous avez 48h pour en faire un (beau) dessin.

Honnêtement, je dois avouer que mes premiers étaient catastrophiques... Je n'avais plus dessiné depuis des années et ça se ressentait très fort. Mais bon, après 5-6* portraits un peu (voir très) ratés j'ai commencé à retrouver plus ou moins la main, ouf!

portraits (2)
Si les traits s'améliorent la colo c'est toujours pas ça hein...

Une fois que vous aurez scanné ou photographié votre dessin et que vous l'aurez ajouté au site votre photo sera ajoutée à celles qui attendent d'être dessinées et, avec un peu de chance, vous recevrez quelques semaines plus tard un superbe dessin signé par un internaute au talent démesuré. Si vous n'en avez pas par contre vous vous retrouverez avec un dessin pas top top, mais c'est le jeu, et plus vous dessinerez plus vous aurez de chance que votre photo soit envoyée à quelqu'un de doué (et plus vous vous améliorez aussi).

portraits (1)
Tout ceux de cette page n'ont pas été fait pour SP en fait, mais c'est pas grave.

Le problème principal de ce site je dirais que c'est le fait qu'il n'est absolument pas modéré (ou s'il l'est c'est de façon hyper cachée) et qu'une poignée de connards se contentent de pomper des dessins à droite à gauche, voir ne font même pas cet effort et téléchargent carrément une photo d'eux même au lieu d'un dessin de l'autre personne, voir un personnage archiconnu ou un photoshopage dégeu...
J'ai d'ailleurs ajouté "contacter les admins à ce sujet" à ma liste de choses à faire ce mois ci (tiens, je ne vous ai pas encore parlé de ça non plus. Ça viendra peut-être). Le site n'étant pas excessivement populaire (j’entends par là qu'il atteint 10 à 30 nouveaux dessins par jour, rarement d'avantage) la modération ne devrait prendre qu'une petite demi heure par jour, voir moins, y doit bien y avoir moyen d'arranger ça.

portraits (4)

Alors, il y a des dessineux (même apprentis) qui se sentent inspirés par ce site, par ce concept? Je peux espérer y recevoir votre photo un de ces quatre?

Si vous voulez voir mes dessins accompagnés de leur modèles photos je vous conseille d'aller faire un petit tour sur mon profil, parce que je ne posterais pas les photos ici.


* Je suis tellement désolée pour ces gens là!!

Cet article m'aide lui aussi à remplumer mon P52 pour la semaine du 27 mars au 2 avril avec le thème "Il était un petit...".
Petit carré, petit dessin, petit portrait, petit bonhomme,... Ce ne sont pas les possibilités qui manquent ;)

P52

 

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7 août 2014

My Green Girl [le retour du P52 et du Wreck This Journal]

Je vous parlais il y a une poignée de mois du Wreck this Journal, et depuis... silence radio!
Pourtant je suis toujours aussi enthousiaste au sujet de ce bouquin qu'au premier jour (enfin presque, il y a quand même quelques pages que je trouve assez nulles, mais soit) et donc je vais tenter de vous montrer au cours des prochaines semaines les pages que j'ai déjà remplies (oui je sais, j'ai déjà dit ça par le passé...).

WTJ - piece of hair by Kobaitchi (3)

En plus je devrais pouvoir me débrouiller pour les faire entrer dans de vieux thèmes du P52... Non, j'ai toujours pas renoncé à ça non plus...

Et je vais commencer par le dernier réalisé, la page "Créez un dessin en utilisant une (ou plusieurs) mèches de vos cheveux".
J'avais coupé quelques mèches rouges avant de les teinter, en prévision, mais finalement j'en ai coupé d'autres, parce que vert c'est quand même la classe (et un peu parce que j'ai oublié ou j'ai mis les rouges aussi).

WTJ - piece of hair by Kobaitchi (2)

J'ai donc fait un dessin très simple, je l'ai coloré trèèèès peu et j'ai assemblé et collé les fameuses mèches devant une redif de la saison 6 de Castle.

Ce n'est pas la première fois que je m'essaie à ce genre de truc (pas vrai Lilie?) mais ce coup ci le résultat est bien plus convainquant! Même s'il est loin d'être parfait, faut pas croire que je me jette autant de fleurs hein.

Je recommencerais peut-être probablement quand j'aurais évolué en dessin. En attendant je m'entrainerais juste en dessinant les cheveux normalement, pas en les collant. Ne serait-ce que pour ne pas me retrouver chauve aux bout d'une dizaines d'essais (in)fructueux.

WTJ - piece of hair by Kobaitchi (4)

Et vous, vous avez déjà fait un truc comme ça? Et ceux qui avait été séduits par le WTJ, vous vous êtes laissé tenter depuis?

WTJ - piece of hair by Kobaitchi (1)

Aussi, comme je disais, j'encode ce billet dans la semaine du 5 au 11 juin du P52 avec le thème : Taches. Pour les adorables taches de rousseurs de ma green girl donc. J'avais d'ailleurs peur que ça n'aille pas avec les cheveux vert (je pensais que ça aurait été mieux avec les cheveux rouge/cuivré) mais en fait j'adore. Je trouve que ça va hyper bien ensemble!

P52

4 août 2014

Vente Privée du 4 au 9 aout - Grosses promos sur les anciennes collections.

Je pense qu'il est très peu probable que vous ne soyez ni abonnés à la newletter ni membre de la page fakebook mais au cas où ce serait le cas je vous informe qu'une vente privée (les soldes après les soldes quoi) a lieu jusque samedi sur Fakebook.

Pour y accéder c'est par ici.

Logiquement la page est accessible même au non membre, donc si c'est votre cas et que vous souhaitez commander quand même un petit message via la page contacter l'auteur avec la description de ce que vous voulez et c'est dans la poche.
En plus j'offre un cadeau pour chaque commande, profitez en.

vp49

29 juillet 2014

La Riché Directions - La colo végan qui fit de moi une directioner...

Bon, je crois que je vous fait languir depuis assez longtemps et qu'il est grand temps de vous parler de mes cheveux de petits poneys comme l'a très justement souligné Flo.

La Riché Directions Alpine Green - Jour 4

Alors, cette fois je tenais vraiment à utiliser une coloration aussi végan que possible, ne serait-ce que pour être un peu logique et honnête envers mes valeurs.
Exit donc à tout jamais pour moi les colorations pétrochimiques qui, si elles piquent les yeux des petits humains, ont fait bien pire aux animaux sur lesquels elles ont été testées avant ça.
A ce sujet je vous conseille d'ailleurs la vidéo de sensibilisation de Lush (pas d'animaux torturés dans cette vidéo, juste une femme, volontaire, et courageuse) qui, même si elle n'est pas une marque aussi clean pour la peau que je le pensais, est quand même bien au dessus des autres en matière de protection animale. Et qui reste malgré tout meilleure pour la peau que les saloperies que l'on peut trouver en grande surface, même (surtout...) que les marques excessivement chères, oui oui.

La Riché Directions Alpine Green et Turquoise

Enfin bon, je m'égare, parce qu'ici c'est de Directions de la marque La Riché que je veux parler.
Cette marque est non testée sur les animaux et ne comporte aucun produit d'origine animale dans sa composition. Elle n'est par contre que semi permanente ce qui devrait vous obliger à refaire vos colos tout les 1 à 3 mois (période généralement donnée par les utilisatrices dont j'ai trouvé les témoignages en ligne. Perso ça ne fait que 20 jours que j'ai testé pour la première fois, je n'ai pas assez de recul pour en dire beaucoup plus). Mais bon, si vous êtes du genre à soigner vos colos et à vous occuper des repousses dés qu'elles apparaissent (le contraire de moi en somme...) vous devez déjà être habituée à un tel rythme je pense.

Là où cette marque devient vraiment intéressante (pour ceux qui ne seraient pas déjà convaincus rien qu’après avoir entendu le mot végan) c'est dans l’immense choix de couleurs qu'elles propose! Rien que pour me décider sur la couleur que je voulais j'ai mis 48h, mon seul désir étant "autre chose que du rouge". Et après avoir regardé des milliers de photos de filles aux cheveux trop canon j'ai opté, cette fois, pour du vert alpin et du turquoise.

La Riché Directions palette - nuancier

Quand je les ai reçu ma première réaction a été "Haan, ça sent trop bon!" Oui, ça sent trop bon, de la colo... Pas d'émanation qui font pleurer, pas l’inquiétude du "J’espère que mes cheveux vont pas décider aujourd’hui qu'ils sont allergique au produit et tous tomber..." Rien qu'un sniffage en règle et l'envie d'essayer immédiatement.

Au niveau texture je dirais qu'on a un peu l'impression d'être face à un pot de gouache mais hyper pigmenté et qui sent un peu le slime mais en mieux.

La Riché Directions Turquoise

Je vous montre quand même de quoi je suis partie au niveau couleur. Un rouge bien bien bien délavé devenu roux et, surtout, des repousses immenses et hyper foncées.
Je me doutais que ça ne prendrait pas sur les repousses sans passer par une décoloration mais j'avais envie d'essayer tout de suite. Puis ne serait-ce que pour voir ce que ça donnait effectivement sans décolo ça valait le coup d'essayer.

Les deux mèches vertes c'est le test allergie fait une heure avant.

Le soir même le résultat semble mitigé mais je sais pas expérience que les couleurs ne se révèlent vraiment que le lendemain. J'ignore si ça ne fait ça que sur moi ou si c'est répandu comme truc mais j'ai remarqué ça presque à chaque colo que j'ai faite. Sauf peut-être la toute première.

La Riché Directions Alpine Green - Jour 1

Alors, au départ j'ai fait l’entièreté de la tête en vert alpin et les pointes, là où c'était le plus délavé, en turquoise. Sauf que c'était encore trop foncé pour ce dernier, et puis bleu + résidu d'orange forcément...
Ça ne se voit pas hyper bien mais si le vert à bien pris le turquoise, lui, pas trop, rendant mes pointes d'avantage brunes que bleues.

Aussi, le roux-cuivré se voir nettement moins en vrai! C'est moins brun que la partie haute mais ce n'est pas aussi étrange que ce que l'on voit sur la photo.

La Riché Directions Alpine Green - Jour 1

J'ai donc refait une seconde coloration deux jours plus tard sur la partie que j'avais initialement faite en turquoise histoire d'unifier un peu le tout et là c'est passé beaucoup mieux.

La Riché Directions Alpine Green - Jour 4

Malgré les deux colos en 3 jours mes cheveux n'ont pas vraiment trinqué. Ils sont, bien sur, toujours abimés par tout ce qu'ils ont subit l'an passé mais je n'ai pas ressentit que cette colo leur avait fait d'avantage de tort, c'est vraiment surprenant.

La Riché Directions Alpine Green - Jour 4

Le défaut principal de ce produit d'après tout les avis que j'en ai lu est qu'il dégorge énormément, même après plusieurs jours. Je m'attendais donc au pire, j'ai dormis avec un essuie (une serviette éponge quoi, pour les non belges) sur mon oreiller, j'ai évité de porter mes t-shirts préférés pendant les premiers jours de peur de les abimer pour toujours, j'ai même un peu stressé quand je me suis retrouvée sous la pluie deux ou trois jours après... Mais en fait je n'ai eu pratiquement aucun problème de ce coté là! C'est vrai que la première fois qu'on se lave les cheveux l'eau est bien verte/bleue et qu'encore maintenant la mousse le devient aussi mais c'est tout.
Enfin non, pas tout à fait. Je me touche très souvent les cheveux.  Je les enroule autour d'un index ou sur eux mêmes quand je m'ennuie, je les remet en place, je les attache, je les détache, je les passe derrière les écouteurs, puis devant... Enfin, je les touche dix mille fois par jour et c'est vrai que pendant quatre à cinq jours j'ai eu une sale teinte verdâtre sur les ongles. Mais après ce laps de temps (et le premier shampoing peut-être? Pas sur. J'ai pas fais de rapprochement sur le coup mais maintenant je me le demande) ça s'est arrêté.
La prochaine fois je crois que je mettrais simplement une base sur mes ongles avant même de faire la colo et si la base verdit je l’enlève et j'en remet une nouvelle couche tout bêtement.

Les ongles un peu vert les premiers jours, seul désagrément pour moi

Quelques détails qui ont peut-être leur importance (le non dégorgement viendrait-il d'un de ces points?):

  • Je ne sèche jamais mes cheveux aux sèches-cheveux (y a comme une répétition ici ou c'est moi?) Je les laisse sécher à l'air après les avoir essorés avec un essuie. Oui, même en hiver. Le sèche-cheveux les rend juste hyper électrostatique et j'ai l'impression d'être en permanence à la maison de la science ce qui est très chiant.
  • Je les rince à l'eau froide après les avoir lavés (ou ici colorés, mais après chaque lavage aussi).
  • C'est hyper rare que je les lave plus d'une fois par semaine. Les accros au shampouinage vont crier à l’hérésie mais ils sont déjà bien bousillés par plus de 10 ans de colo super fréquentes et je ne vois pas l’intérêt de les abimer d'avantage avec des shampoings trop réguliers. Je pense même à m'essayer au no-poo un de ces quatre.

La Riché Directions Alpine Green - Jour 10

Alors bon, en aout je vais tacher de me dégoter une décoloration végan aussi et je testerais le turquoise dans de meilleures conditions.
Puis à l'avenir je me laisserais certainement tenter par les autres couleurs, il y en a tellement qui me font envie. J'essaierais même de faire un article pour chacune (mais moins complet que celui ci hein).

Pour ceux/celles qui seraient intéressé(e)s j'ai acheté mes pots ici.
Vous en trouverez aussi dans certaines boutiques, comme L'indien par exemple, mais carrément plus cher.
Aussi j'ai investit dans deux pinceaux de colo et j’admets que c'est bien plus simple à appliquer comme ça qu'à la brosse à dents ou aux doigts. Vous en trouverez en ligne ou (dans mon cas deux fois moins chers) dans un magasin de coiffure. Ça fait plusieurs années que beaucoup sont ouverts aussi aux particuliers (c'est peut-être le cas depuis toujours chez vous en fait pour ce que j'en sais, mais chez moi, il y a neuf-dix ans, c'était pas franchement évident).

Et pour terminer en beauté un petit sondage!
Sieu K a enfin accepté que je lui teigne les cheveux! Ça ne fait que 5 ou 6 ans que je lui en parle... J'avais peur qu'il ne se décide qu'après avoir passé 30 ans. Enfin, la question est quelle couleur? Pour un mec, pour lui en particulier (même si vous ne l'avez jamais vu...)?
On pensait à quelque chose de foncé, peut-être midnight blue ou plum, éventuellement probablement en mèches. Vous avez d'autres idées?

La Riché Directions Alpine Green - Jour 11 et ils sont toujours pareil au jour 20

Finalement, après une vingtaine de jours je ne trouve pas que la couleur soit moins profonde, en fait je trouve même que chaque lavage la révèle un peu plus. C'est pas logique, je sais.

Aussi je me pose une question... Maintenant que me voilà séduite par cette marque, suis-je devenue une directioner?
Oups...

Pour plus d'infos sur les photos pensez aux légendes en passant dessus ;)

24 juin 2014

L'homme-ombre [Rêve]

Je n'abandonne pas l'histoire de Casey mais cette nuit j'ai fais un rêve que j'avais vraiment envie de vous raconter. Cette fois, plus que les autres encore, j'ai brodé autour parce que c'était vraiment très flou, mais malgré tout ça me semblait suffisamment intéressant pour être raconté. Par contre il n'y aura jamais de suite, parce qu'au fond ce n'était jamais qu'un rêve hein.


 

Depuis plusieurs semaines du bétail et des serviteurs disparaissent chaque nuit. Personne ne voit rien, n'entend rien, aucun indice n'est laissé, aucune trace de sang, aucune poignée de cheveux arrachée dans aucune bagarre, aucun bruit, aucun chien qui aboie. Il n'y a que moi, moi qui ressent une présence hostile, comme si je traversais un nuage de fumée glacée, presque chaque nuit. Je sens qu'il vient pour moi, je l'entends qui m'appelle et qui m'invite à le suivre dans la nuit noire, dans la forêt sombre. Je ne l'ai jamais vu, personne ne l'a jamais vu, mais je le sais grand, maigre, habillé d'une cape ou d'un long manteau noir. Ses yeux sont perçants, son nez aquilin, il peut tuer sans suer, il possède un pouvoir jamais vu. Il me fait peur, me terrifie.
Toutes les nuits je me réveille en nage, je sais qu'il me cherche, qu'il arpente les rues, les écuries, le quartier des serviteurs en me cherchant. Il n'est encore jamais entré au château, j'en suis sure, mais la nuit dernière je l'ai senti se tenir devant la porte. C'était une nuit froide et il formait de petits nuages en respirant. Des petits nuages qui se sont heurtés à la lourde porte de bois derrière laquelle les gardes jouaient aux cartes. Son souffle a pénétré le bois et en est ressorti de l'autre coté. Il a senti ma présence comme j'ai senti la sienne et aujourd'hui il entrera et beaucoup de gens périront en tentant de l'en empêcher. A moins que personne ne s'en aperçoive et qu'il me trouve sans rencontrer la moindre resistance.
Et qu'il m'emporte avec lui.

Dans mon dos mes poils se hérissent, il ne m'aura pas, je le trouverais avant qu'il me trouve et je le tuerais. Je remonte la capuche de ma cape sur ma tête, enfouissant mon visage dans l'ombre et me mets à courir le long des bâtisses où dorment les serviteurs du roi, les serviteurs de mon géniteur.
Leur quartier est si sale en comparaison du palais mais du sol s’élève l'odeur de la pluie et elle est si forte qu'elle couvre toutes les autres. Je lui en suis reconnaissante. Je cours un peu puis m'arrête dans l'ombre d'un bâtiment, j'observe la rue vide et ne me remet en marche qu'une fois certaine qu'elle ne recèle aucun danger. J'avance ainsi plusieurs minutes durant sans croiser âme qui vive, les récentes disparitions terrifient les villageois qui se calfeutrent désormais chez eux à la nuit tombée. Mais malgré cela et les rondes effectuées par les gardes il manque quelqu'un à l'appel chaque matin, comme si ces gens et animaux s'était dissous au contact même de l'air.

Alors que je passe en trottinant devant l'enclos des cochons-loups j’aperçois six jeunes et leur mère allongés dehors. Ça m'énerve, pourquoi ne sont-ils pas rentrés? Ils constituent des proies de choix pour l'homme-ombre à rester là comme ça. Alors je m’efforce de faire du bruit, j"agite les bras, je grogne, je tache d’inquiéter la mère pour qu'elle rentre ses petits, mais tout ce que j'obtiens c'est de l'agiter. Elle s’approche de moi et me grogne dessus à travers la clôture. Elle saute d'un coté puis de l'autre, elle remue et me conseille clairement de rester à distance de sa progéniture, mais elle même s'en occupe à peine. Quand enfin, après de longues minutes, elle se calme et prend un des chiots dans sa gueule pour le rentrer j'ai l'impression que nous avons fait assez de bruit pour réveiller tout le village, en supposant que les villageois terrorisés soient encore en mesure de s'endormir, pourtant il n'y a toujours personne dans les environs. Je voudrais rester et m'assurer qu'elle les rentre tous mais je n'ai déjà que trop trainé et j'ai peur de voir débarquer les gardes. Je me faufile donc jusqu'aux écuries et attends. Un bruit, une impression, n'importe quoi.
Mais c'est le calme plat et au lever du jour il ne s'est rien passé, pas de bruit, pas de cris, pas de murmure ni même le moindre froissement d'air. Et surtout, pas de réveil en sursaut.
Je me faufile jusqu'au château sans me faire repérer. C'est plus simple que je ne l'avais crains. En passant devant la chambre de mes parents j'entends qu'elle est la scène d'une animation inhabituelle et, en tendant l'oreille, je comprends que mon oncle et ma tante ont résolut l'énigme gravée sur le coffre en bois que des serviteurs ont sortit des douves le matin de la première disparition et qu'ils pressent ma mère de l'ouvrir grâce à leur fantastique découverte. Mais il ne contient rien ce coffre, j'ai résolu l’énigme il y a 15 jours déjà et j'ai pu m'en rendre compte par moi même quand je l'ai ouvert, à l'abri des regards indiscrets. Rien, ni poussière ni eau, alors qu'il était encore immergé quelques heures avant. Pas même une inscription. Rien. Ils vont être bien déçu en s'en apercevant.

Plus tard dans la journée j'apprendrais que pour la première fois depuis deux semaines aucune disparition n'était à déplorer mais, fait étrange, qu'un jeune cochon-loup avait été retrouvé seul dans un box au matin, dans l'écurie où j'avais passé la nuit.


 

Et pour illustrer ça un défi de Sieu K sur le thème Supers Héros inutiles.
Personnellement je me ferais bien un poster de Supersil!

Procrastinator - Hésitatorman - Supersil par Vittaya C.

 

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14 juin 2014

Chanson du (pas) lundi : The Cog is Dead - Savior of the Skies

Il y a longtemps qu'on ne s'est plus fait un petit lundi musical hein?
Oui bon, je sais, on est pas lundi. Mais j'avais pas envie d'attendre pour vous faire découvrir ce groupe sur lequel je suis tombée par hasard, qui est relativement peu connu par ici et auquel j'ai pas mal accroché. Un groupe pour lequel je n'ai d'ailleurs trouvé aucune information en français. Alors, une fois n'est pas coutume, je vais tacher de vous faire un article aussi complet que possible.

The Cog is Dead

The Cog is Dead

Les membres :
Capitaine John Sprocket (John Mondelli) : Chant - guitare - clavier - ukulélé - banjo - accordéon - Kazoo - etc
Renate Goodwin (Renate Eights) : Batterie - percutions
Bradley Harington III (Bradley Whalen) : Basse - chœurs

La véritable histoire :
The Cog is Dead fut formé fin 2006 par John Mondelli. Ils choisirent le nom, The Cog is Dead, après avoir lu ces mots aléatoirement sur une page de la pièce de théâtre "The Real Thing" de Tom Stoppard.

L'histoire un peu moins authentique mais plus sympa à écouter :
Sur leur site on apprend qu'en 1893 John Sprocket était un horloger passionné par son métier de Grimsby en Angleterre. Il aimait surtout les engrenages, rouages et dents de toutes ses horloges et montres. Si bien que quand apparurent un concurrent du nom d'Hamilton et sa découverte permettant de faire fonctionner les montres et horloges d'une façon ne requérant pas l'usage d'engrenages, il sombra dans une profonde dépression.
Heureusement après quelques semaines à pleurer sur la mort des rouages (the dead of the cogs - Cogs is Dead... Vous suivez?) il reçu la visite d'une amie qui allait lui apporter une aide très précieuse.

Cette amie, Renate Goodwin, n'était autre que la meilleure mécanicienne de la ville. De plus elle se fournissait exclusivement chez Sprocket, affirmant que les meilleures pièces d'horlogerie du monde se trouvait chez lui. Tu m’étonnes qu'il la considérait comme une bonne amie.
Quoi qu'il en soit M. John lui dévoila à l'occasion de cette visite l’existence nouvelle des montres digitales et, de ce fait, la raison de son mal être.
C'est là que, plutôt que de se laisser aller, elle aussi, au désespoir la jolie dame lui proposa une chose assez, comment dire, excentrique. Elle proposa à son ami de construire une machine à voyager dans le temps et d'aller jeter un œil dans le futur pour voir l'impact qu'aurait cette nouvelle invention dans le monde. La nouvelle invention étant bien entendu toujours la montre digitale et nullement la machine à voyager dans le temps, ça c'est plutôt commun on est d'accord.

Évidement l'horloger fut emballé par l'idée, qui ne l'aurait pas été aussi hein, et ils se mirent au travail, mettant à profit leur longue expérience en mécanique et horlogerie pour construire une fabuleuse machine à remonter le temps. Et, enfin, il purent prendre la route et voguer vers le futur sur leur machine à remonter le temps volante. Et oui, en plus elle vole. Vous êtes jaloux hein?!

A peine étaient-ils partit que des bruits suspects se firent entendre dans un baril emporté sur le vaisseau. Après une rapide investigation ils découvrirent un passager clandestin. Un jeune homme en quête d'aventure et plutôt intéressé à l'idée de voyager dans le temps à bord d'un bateau. Encore une fois, qui ne le serait pas bordel de crotte?

Enfin, le capitaine Sprocket décida qu'il n'était pas une menace et lui offrit le poste de navigateur chronographe, rien que ça. En même temps l'équipage était plutôt mince avant son arrivée (après aussi me direz vous) ça laissait quand même supposer qu'il restait quelques bonnes places à prendre. Enfin, c'est ainsi que Bradley Harington III intégra l'équipage du vaisseau et qu'il partirent tout trois à la découverte du 21eme siècle. Même si, à mon humble avis, c'est pas forcément le plus intéressant.
Hélas, ce qu'ils y découvrirent les consterna profondément. L'horloge digitale était présente en abondance dans ce siècle, si bien qu'ils décidèrent que leur mission serait de rendre à l'horloge mécanique la place dorée qu'elle occupait au 19eme siècle.

Et maintenant ils parcourent le monde dans leur machine volante (enfin, surtout l'Amérique. J'aimerais bien les voir en Belgique moi pourtant), diffusant leur message par la musique. Peut-être qu'un jour les masses se rendront compte de l'horrible tragédie qui s'est déroulée quand Hamilton imposa son invention digitale à travers le monde. Quand l'engrenage est mort.

The Cog is Dead

 Bon, par contre, comme j'ai trouvé assez peu d'infos sur eux contre pas beaucoup plus de photos je ne sais pas si Renate fait toujours partie du groupe. Sur beaucoup de photos (et même dans ce clip) il y a trois voir quatre hommes et plus de filles du tout, mais sur leur site officiel elle y est toujours donc je ne sais pas trop quoi en penser...

 

Ça mis à part, et malgré un léger, très léger, sarcasme dans ma traduction de leur histoire j'aime beaucoup leur boulot et j'espère vraiment les voir un jour de ce coté de l'Atlantique.
Le morceau que je vous propose est mon préféré, Savior of the Skies. Par contre il n'est pas forcément représentatif du reste de leur répertoire donc n'hesitez pas à fouiller un peu plus en profondeur pour découvrir leur univers.

 Leur site
Leur page Facebook
Leur Twitter
Leur chaine Youtube
Leur Tumblr

Et dites moi ce que vous en avez pensé aussi.

 

28 mai 2014

Et sinon, tu fais quoi dans la vie à part faire pousser des patates dans le métro? Ou l'histoire d'un défi à la con 4

La salle de bain, comme l'avait qualifiée l'homme, se composait de huit cabines de douche, cinq toilettes séparées par des cloisons et autant de lavabos. Des casiers couraient sur le mur face aux cabines alors que trois bancs à la peinture écaillée les séparaient de ces dernières.
La "salle de bain" n'était autre qu'un ancien vestiaire.

Casey tourna le verrou et se déshabilla en prenant soin de ne pas trop élancer ses muscles endoloris. 
En passant ainsi, nue, devant un miroir en pied collé au mur elle y jeta un œil et fut interpellée par ce qu'elle y découvrit. Elle qui se trouvait naguère un peu trop potelée n'était maintenant plus qu'une silhouette décharnée et osseuse. Pas réellement squelettique car pas mal musclée par les nombreux exercices qui composaient maintenant sa vie mais bien plus mince qu'elle ne l'avait jamais été. Ses seins avaient pratiquement disparus et ses hanches ressemblaient à celles d'un homme, droites et sèches, absolument pas féminines. Elle remarqua aussi à quel point elle se tenait voutée, elle voulu se redresser mais son dos l'élança brutalement si bien qu'elle n'insista pas.
Néanmoins tout cela n'aurait pas encore été trop grave mais, bien qu'elle ai passé l'avant midi à panser ses blessures, elle s'étonna de n'avoir pas remarqué à quel point son corps en était désormais couvert. Des coups, des égratignures, des cicatrices, elle n'en aurait pas eu plus si elle avait été boxeuse professionnelle. Elle passa ses mains sur ce corps décharné, caressant ses meurtrissures comme si elle les découvrait pour la première fois et se demanda depuis quand elle avait commencé à ressembler à ça. Henry l'avait-il vue dans cet état? Avait-il  vu son corps se transformer en moins que l'ombre de ce qu'elle avait été? Cela faisait-il partie des choses qu'il n'avait pas supporté ne pouvoir changer?

Avant de laisser son esprit s’engouffrer dans cet interstice où elle n'avait nulle envie de mettre les pieds elle se détourna et poussa la porte de la première cabine.

 

Alors que l'eau chaude de la douche coulait sur sa peau nue, emportant avec elle le plus gros des crasses qui la maculait, Casey, les yeux fermés, se sentait tiraillée entre les différents sentiments qui l'habitait. Elle ne voulait plus penser à ce qu'elle avait vu dans le miroir. Ni à Henry. Elle se concentra donc sur l'instant présent, installant entre elle et son passé un voile mental devant lui boucher la vue. Elle aurait aimé s'octroyer quelques instants pour profiter du bien-être que lui procurait ce luxe qu'elle n'avait plus connu depuis près d'une décennie mais elle ne se sentait pas à l'aise et elle ne faisait pas non plus confiance à cet étranger rencontré plus tôt dans les galeries. Elle ne pouvait s’empêcher de le mépriser aussi, garder un tel dédale pour lui seul alors que dehors les habitants lutaient pour leur survie la mettait hors d'elle.

Elle passa finalement très peu de temps sous l'eau, juste le temps de se décrasser, puis elle se sécha avec une serviette propre trouvée dans un des cassier et renfila ses vielles fripes, s'autorisant tout de même à rester pieds nus plutôt que de les rebander dans les restes de t-shirts.

Quand elle sortit du vestiaire elle trouva l'homme aux fourneaux. Il avait fait cuire les pommes de terre et une délicieuse odeur de sauce aux champignons tentait d’éclipser celle du bois brulé. Quand il l’aperçu il désigna vaguement le milieu de la pièce de sa cuillère en bois maculée de sauce.
- Je vous ai laissé des vêtements propres sur la table, si vous voulez.
- Inutile, rétorqua t-elle sans même un regard vers la dite table, les miens me conviennent très bien.
Il n'insista pas, se contentant d'un reniflement pour seule réponse.

Peu de temps après ils passèrent à table, et malgré la résolution de Casey d’à peine toucher au plat pour bien montrer à l'homme à quel point elle les méprisait lui et son égoïsme, elle se jeta sur son assiette et dévora le tout. Ça faisait des années qu'elle n'avait plus mangé de légumes frais, et encore moins agrémentés de sauce.

Au bout d'un moment l'homme brisa le silence qui s'était installé entre eux.
- Je vois que ma façon de vivre vous déplait. Elle haussa les épaules. Mais ne soyez pas si prompte à me juger. J'ai trouvé un petit coin délaissé de tous, je m'y suis installé et le maintiens en état, il n'y a rien de mal à cela.
- Vous gardez tout pour vous! s'emporta t-elle. Vous cultivez des légumes, avez l'eau courante, l’électricité! Dehors les gens n'ont rien!
- Et je fais cela tout seul. Et en sous sol, ce qui demande bien plus d'effort qu'à la surf-
- Sortez alors! Faites ça dehors! Pour tous au lieu de juste pour vot' pomme. L'homme la toisa sévèrement.
- J'ai essayé! J'ai défriché la terre, j'y ai planté des graines, j'ai entretenu ce petit jardin. Mais quand les autres survivants l'ont découvert ils ont tout pilé, tout saccagé... Des semaines de travail. il secoua la tête.
- Vous n'aviez qu'à partager!
Il abattit alors son poing sur la table.
- J'en avais l'intention!
Casey, était prête à riposter mais, curieuse, le laissa terminer.
- Je faisais un test. Je pensais étendre la culture s'il réussissait. Mais tes chers compatriotes ne m'en ont pas laissé l’occasion. C'est leur bêtise et leur égoïsme qui les a mené là où ils en sont aujourd'hui.
- Vous êtes entrain de dire que si on crève de faim à l’extérieur c'est de notre faute?
- Tout à fait.
- Vous vous foutez de moi?!
- Les rôdeurs, comme vous les appelez, ne s'en prenne pas aux cultures. Ni aux bâtiments, ni même aux animaux. Si le monde est en ruine aujourd'hui c'est parce que les survivants n'ont pas jugé nécessaire de se mettre à l'agriculture ou à l’élevage. Si tant de bâtiments sont en ruine c'est bien que quelqu'un a œuvré dans ce sens non? Si vous en êtes réduit à piler les plus faibles c'est parce que certains aiment ça, tout simplement.
L'homme jeta un œil sur la jeune femme enfin muette et dégoutée de devoir digérer cette douloureuse vérité, et ses yeux se plissèrent, teintés d'une sorte de regret .
- Malgré tout je ne pense pas que tu fasses partie de ceux là. Tout les survivants ne sont pas des monstres. Elle releva les yeux sur lui, confuse.
- Quoi?
- Tes bras sont couvert de bleus. Et ta démarche est celle de quelqu'un de meurtrit. Ensuite tu es arrivée seule, ces prédateurs ne se promènent jamais seuls, surtout pas dans un endroit réputé mortel.
Elle cligna des yeux plusieurs fois puis, d'un coup brusque, repoussa sa chaise et se redressa. Il lui présenta ses paumes en signe de non agression mais Casey restait sur ses gardes, prête à détaller si le besoin s'en faisait sentir.
- Je ne te veux aucun mal, je te fais juste part de ce que j'ai remarqué. Puis, sur le ton de la surprise il ajouta, Je t'ai tutoyée, j’espère que tu ne m'en veux pas. Tu me rappelle mon fils. Les nerfs à fleurs de peau, toujours prés à s'emporter pour un rien. Mais cette naïveté, cette gentillesse dans le regard, si tu es comme lui tu n'as jamais du prendre part à une agression, un vol, même dans cet ersatz de civilisation.

Casey ne comprenait pas où l'homme voulait en venir. Il n'était peut-être pas aussi mauvais qu'elle l'avait cru et ce qu'il disait n'était pas entièrement faux, beaucoup de survivants n'étaient que des petites frappes, elle en avait encore eu la preuve la veille.
Bien que toujours sur ses gardes elle se rassit alors et ils terminèrent leur repas en silence.

Avant d'aller se coucher l'homme lui expliqua être médecin, bien que n'ayant plus aucun document le prouvant, et lui proposa d'ausculter ses blessures. Aide qu'elle s'empressa bien sur de refuser. Preuve ou non elle ne faisait toujours pas plus confiance à l'homme en cet instant qu'un peu avant quand ils étaient attablés.
Il lui fournit néanmoins une mixture de sa composition qu'il lui conseilla d'appliquer généreusement sur ses contusions.


Je n'aime pas du tout cette partie de l'histoire et en plus je commence à sérieusement me lasser de tout ça. Néanmoins, comme je sais où je veux qu'elle aille je vais la finir, sans la bâcler parce que j'en suis incapable et, j’espère, en maximum trois épisodes, peut-être quatre. Mais ça dépendra fortement des thèmes donné par Sieu K. Celui d'aujourd'hui par exemple... N'est pas encore là! Je ne voyais pas comment rendre cette partie plus courte, résultat je n'ai pas su arriver au lendemain et au nouveau thème.
Enfin, au moins celui de la dernière fois est enfin abordé! C'était médecin, vous en l'aviez pas vu venir hein...

Quand au thème du jour de Sieu K (il en a plusieurs d'avance sur moi...) se sera : Cinq personnes qui auraient pu travailler au cirque Barnum. Bizarrement ça l'a inspiré pas mal.

Barnum by Vittaya C

23 mai 2014

Le collier GALAXY [DIY]

J'ai eu l'idée de ce tuto grâce à une recherche trouvée dans les stats du blog. Quelqu'un cherchait comment faire un collier cabochon galaxie et est arrivé ici. Sauf que je n'avais jamais fais de collier galaxie.

Le collier GALAXY [DIY]

Et après une rapide recherche j'ai découvert que le tuto que cherchait cette personne n'était trouvable nul part. 
Aimant plus que tout aider mon prochain (...)  et ayant déjà réalisé le travail à l'endroit sur un cahier je décidais que je devrais arriver à le faire à l'envers sur un cabochon. Je me mettais donc au travail sur le champ. Enfin, dans les jours qui suivirent. Et, comme le résultat me satisfit je décidais de recommencer encore une fois pour vous en faire un tuto sympa. Oui, mes tutos sont sympa! 

Donc voilà, je vais arrêter de m'épancher sur des détails dont vous n'avez certainement que faire et plutôt vous dévoiler les étapes une par une.

Matériel :

  • Un vernis nacré ou blanc
  • Minimum un vernis violet (trois ou quatre teintes, en passant par le rouge et/ou rose c'est mieux, vraiment, mais un seul pourrait éventuellement faire l'affaire)
  • Minimum un vernis bleu (pareil, plusieurs c'est mieux)
  • Un vernis noir (le mien est noir pailleté)
  • Un cabochon en verre avec son socle
  • Un pinceau très fin (ou à défaut un cure dents)
  • Un morceau d'éponge
  • Un morceau d'emballage plastique (mieux que le papier pour pouvoir étaler le vernis sans qu'il ne sèche immédiatement)

DSC_0002

Dans un premier temps utilisez le pinceau pour faire quelques taches (minuscules) de blanc ou nacré sur le coté plat de votre cabochon. Vous pouvez aussi dessiner une étoiles à quatre branches. Vous pouvez aussi mettre un tout petit peu de vernis sur l'éponge et tapoter un peu (vraiment peu).

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Voilà à quoi sert le morceau de plastique.

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Ensuite vous prenez votre éponge et tapotez vos nuances de violet par dessus le blanc. Laissez les se mélanger mais ne remplissez pas tout l'espace!

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Faites pareil avec vos bleus. Repassez sur les violets, assurez vous que ce n'est pas trop bleu, sinon remettez un peu de violet/rouge. Laissez encore quelques espace vide (mais pas trop. Quoique ça dépend de vos préférence)

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Assurez vous régulièrement que le résultat vous plait. Si finalement à la fin ce n'est pas le cas un peu coup de dissolvant et vous pouvez recommencer.

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Laissez à vos vernis quelques minutes pour sécher et tapoter enfin en noir.

DSC_0028

Si tout s'est bien déroulé vous devriez arriver à un résultat comme celui ci.

Le collier GALAXY [DIY]

Quand le résultat vous convient laissez bien sécher, nettoyez les éventuelles bavures et fixez le cabochon à son socle avec de la colle forte.

Après il ne vous restera plus qu'à arborer fièrement votre création.

Le collier GALAXY [DIY]

Remarque : L'autre solution pour réaliser un collier galaxie c'est de chercher une photo cosmique qui vous plait, de l'imprimer et de coller votre cabochon dessus. Le résultat sera aussi sympa mais, forcément, moins personnel.

Voilà cher(e) inconnu(e), si tu repasses par ici un jour ce tuto t'attend.
Et en attendant n'hésitez pas, vous tous, à me montrer vos résultats si vous essayez!

21 mai 2014

Pourquoi je blogue?

Wow! Ça fait un moment que je n'ai plus rien posté ici (ou ailleurs, même...).
Pas de perte de moral comme ce fut le cas par le passé. Je ne suis pas non plus spécialement débordée. Non, je ne sais pas pourquoi je n'écris pas. Je n'ai peut-être juste rien à dire.

Alors bon, malgré tout je n'aime pas laisser mon blog tout vide comme ça pendant trop longtemps. Même si, étonnement, les visites sont restées assez stable pendant ce mois d'inactivité ce n'est pas une raison pour continuer à ne rien foutre.

Alors je vais poster ce petit article. J'avais commencé à l'écrire il y a un mois et demi facile, en réponse à l'appel de je ne sais plus du tout qui (j'ai peut-être gardé ça dans mes fav, quelque part. Si je le retrouve j’éditerais).
Comme beaucoup d'articles je l'ai commencé puis laissé tombé et je pensais encore il y a très peu de temps que j'allais simplement l'effacer et ne jamais vous en parler. Mais bon, comme je ne sais pas trop quoi vous raconter pour le moment il fera très bien l'affaire en attendant que l'inspiration revienne.

Donc voilà.

Pourquoi je blogue?
C'te question! C'est devenu tellement une évidence ces dernières années, et ce malgré mes petits passages à vide plus ou moins régulier, qu'en fait je ne me suis jamais posée sérieusement la question.
Alors, pourquoi je blogue hein?

  1. Déjà parce que j'ai besoin et surtout envie d'écrire. Ce blog c'est mon refuge, l'endroit dont je ne me suis pas encore lassée. Même si la déco change et que j'essaie de le rendre mieux qu'avant de temps en temps, l'âme reste la même. Enfin je crois.
  2. Pour me souvenir aussi. Il m'arrive d'avoir une mémoire de poisson rouge et écrire m'aide à graver un peu plus les souvenirs dans ma petite tête. Et puis même si je les oublie, grâce au blog je peux venir les relire.
  3. Pour ne pas me déconnecter totalement du monde réel. Mes contacts avec vous sont pratiquement mes seuls contacts humains. Parler avec vous me permet de ne pas oublier complétement ce que ça fait d'évoluer en société.
  4. Parce que c'est plus simple d'écrire que de parler. Parce que j'ai des choses à dire mais que je ne sais pas les formuler à voix haute. Si toutes les interactions sociales pouvaient se dérouler via blogs interposés ce que la vie serait plus simple...
  5. Parce que je cherche une certaine forme de reconnaissance. En tout cas je le suppose. Faut pas se leurrer, si on laisse son blog en lecture libre c'est que, quelque part, on espère être lu par au moins quelques personnes. Et je ne pense pas que ce soit mal. Enfin, je ne sais pas. C'est un peu une certaine forme d'exhibition, c'est pas mal en soit mais faut voir à ne pas se laisser dépasser.
  6. Parce que j'ai envie de partager avec vous ce que je fais, ou vois, ou visite. Enfin une petite (voir une grande) partie de ma vie.
    Le coté exhib encore quoi.
  7. Parce que j'aime la sensation que je ressens quand un lecteur ou une lectrice se fait connaitre par le biais d'un petit (ou d'un grand hein) commentaire. C'est toujours un plaisir de faire connaissance avec vous, même si je ne sais pas toujours quoi vous répondre.
  8. Parce que ça joue un peu le rôle d'une psychanalyse. Mais en moins cher. Et qui demande plus de réflexion quand même.
  9. Parce que j'ai faim.
    Ah non mais ça n'a rien à voir ça. Au temps pour moi.
  10. J'avais envie de dire aussi que ça me permettait de tester de nouvelles choses mais mon manque de régularité m’empêche de le faire vraiment à fond et de voir ce qui (me) plait d'avantage. M'enfin, ce point me permet d'arriver à un chiffre rond, donc je le garde.


Et voilà. Je crois que c'est tout ce à quoi je pense là tout de suite. Mais je suis à peux prés sur que je verrais dans quelques jours que j'ai oublié un point méga important.

Enfin!
Et vous, vous n'avez pas envie d'expliquer pourquoi vous bloguez? Ça m’intéresserait de le savoir.

 

I write to discover what I know - Flannery O'Connor

28 avril 2014

Les citadins de l'Apocalypse ou l'histoire d'un défi à la con 3.

Mon thème du jour est bien là, dans l'histoire. Mais comme il n'a pas encore été clairement énoncé je ne le dévoilera que dans le prochain chapitre, avec le suivant.
En fait il s'agira toujours de ce chapitre mais il commence vraiment à devenir long et je commence vraiment à avoir dépassé le temps imparti. Et a être crevée.

Bonne lecture.

Première partie
Seconde partie



Les galeries se ressemblaient toutes, et même si Casey se souvenait vaguement de la topographie des lieux, ses souvenirs étaient insuffisant pour lui permettre de rejoindre la station à quelques blocs de chez elle. Ou n'importe quelle autre station d'ailleurs, du moment qu'elle aie pu retrouver l’extérieur dans un endroit un peu moins prisé par les bouffeurs de saumons.

Elle arpentait donc les galeries dans l'espoir de trouver soit une carte soit une sortie mais, hélas, les rares ampoules qui donnaient encore de la lumière le faisait dans des endroits dépourvus de tout plan ou de toute information utile. Une lampe torche. Voilà ce qu'elle aurait du emporter avec elle. Mais dans un monde où il faut être rentré avant la tombée de la nuit on ne voit pas forcément au premier abord l’utilité d'avoir une telle chose sur sois en permanence.

Casey avançait les bras tendus devant elle dans un couloir oublié des Dieux de l'électricité magique. Au bout d'un moment, estimant, à juste titre d'ailleurs, qu'elle ne risquait pas moins de percuter quelque chose en se trainant qu'en courant, elle posa une main sur le mur à sa droite pour se guider et accéléra l'allure, cet endroit commençant sérieusement à lui filer la chair de poule.
Elle tourna plusieurs coins, changea de couloirs plus de fois qu'elle n'aurait su le dire, monta des escaliers, en descendit d'autres et s’enfonça de plus en plus profondément dans cette station qui semblait ne pas avoir de sortie.

Plus les minutes passaient et plus son niveau de stress augmentait, elle avait bien perdu 30 voir 40 minutes dans ces tunnels, il devait lui rester au mieux une heure avant le coucher du soleil, elle devait trouver la sortie au plus vite et courir jusque chez elle.
Mais si elle recroisait les ours? Ou, pire, si la ville en était vraiment infestée? S'il était devenu impossible de faire un kilomètre sans en croiser un?
Il faudrait qu'elle s'arme bien plus lourdement, les ours ne devaient pas craindre les couteaux. Or, si elle avait quelques armes à feu dans son container elle doutait que quiconque posséda encore des munitions pouvant aller dedans.
Les deux premières années il ne s'était pas passé un jour sans que l'on entende le bruit d'une fusillade d'un coté ou de l'autre de la ville. L'absence de circulation, l'absence de bruit tout court, permettait au son de porter bien plus loin qu'avant. Mais le temps passant les coups s'étaient espacés de plus en plus jusqu'à finalement s'éteindre complétement. Elle était sur de ne plus avoir entendu un seul tir ou même croisé un type en possession d'une arme chargée depuis au moins trois à quatre ans.

Elle courait presque en tournant dans cette nouvelle galerie quand elle aperçu de la lumière au bout de celle ci. Sa première réaction fut de piller net et de se coller au mur. La précaution était devenue une seconde nature pour elle comme pour tout les diurnes qui avaient tenus jusque là, simple question de survie. Le boyau était long, ce qui lui permettait de ne pas encore être atteinte par les rayons diffus, mais elle voyait clairement la lumière vaciller comme la flamme d'un feu. Jamais la lumière du dehors n'aurait eu cet effet là et, de ce qu'elle en avait vu, les lumières faiblardes de ci de là n'éclairaient jamais autant.
Casey se laissa glisser contre le mur, se prit la tête entre les mains et tenta de se calmer.

Les rôdeurs, ça ne pouvait être que les rôdeurs qui avaient allumés ce feu et elle était dans leur repaire. Les rôdeurs. les rôdeurs. LES RÔDEURS.
Elle avait beau tenter de chercher une solution ce seul mot revenait sans cesse plus fort dans son esprit. Elle devait partir, revenir sur ses traces et affronter les ours s'ils étaient toujours là. Un troupeau d'ours, aussi affamés et furieux soient-ils, ne pouvait être pire qu'une réunion souterraine de rôdeurs! Elle se redressa donc d'un bond et, sans un regard supplémentaire vers la lumière au bout du couloir, retourna le coin et s’élança en courant, cherchant juste à fuir le plus loin et le plus vite possible.
Pourtant elle ne pu pas faire plus de trois pas.

Un choc violent, une flamme qui lécha sa joue, la peur soudainement plus forte encore, et elle fut projetée en arrière. Sa voix s’éleva dans un cri, accompagnée d'une autre, plus grave, et puis la rencontre avec le sol, d'abord son dos suivit dans la seconde par l’arrière de son crane. Un râle profond sortant de sa gorge et avorté par une pluie de projectile pesant sur sa poitrine. Casey se recroquevilla en position fœtale pour se protéger de futurs coups porté à son encontre. Mais rien ne vint. Deux secondes. Rien. Cinq secondes. Rien. Dix secondes. Toujours rien. Si ce n'était des plaintes ne provenant pas d'elle. Elle risqua un œil vers la torche au sol, elle se souvenait de la chaleur de sa flamme sur sa peau et se demandait si elle ne lui avait pas embrasé une partie des cheveux dans l'histoire. Aussitôt elle se trouva stupide de penser à une chose aussi futile dans une telle situation et elle reporta son attention sur l'être qu'elle avait percuté. Il était toujours au sol lui aussi, elle pouvait peut-être encore s'enfuir. Mais s'il s'agissait bien d'un rôdeur elle devait le tuer avant de partir où il aurait tôt fait de donner l'alerte. Elle tâtonna à la recherche des projectiles qu'il lui avait lancé avant de tomber, probablement des pierres, si elle frappait assez fort et qu'il s'agissait bien d'un être semblable, au moins un peu, aux humains comme il semblait l'être au vu de ses grognements, elle devrait pouvoir lui régler son compte. Quand, enfin, sa main trouva un cailloux elle fut tout d'abord surprise par sa texture, si bien qu'elle l'approcha de son visage pour le regarder.
Une patate.
Ce n'était pas un cailloux mais une patate.

- Mais qui diable êtes vous et que venez vous foutre ici?

Casey resta interdite, l'être en face d'elle c'était assis et avait récupéré la torche. Plus encore, cet être était un homme, ou en tout cas il en avait l'air. A vue de nez, et à la lumière du feu, elle lui donnait la petite cinquantaine, peut-être moins mais la large barbe brune qui recouvrait ses joues ne tendait pas à le rajeunir.

- Je vous ai posé une question! Que faites vous chez moi?

Encore choquée Casey voulu ricaner mais ne parvint qu'à s’irriter la gorge, ce qui la fit tousser.

- Chez vous? ironisa t-elle entre deux quintes de toux. C'est une station de métro ici. Une putain de station de métro et pas chez vous!

- Bien sur que c'est chez moi. J'habite ici depuis des années, donc c'est chez moi.

La survivante n'en croyait ni ses yeux ni ses oreilles. Mais au fond, elle qui habitait une nacelle à 72m du sol n'était peut-être pas la personne le plus qualifiée pour juger de l'habitat des autres citadins de l'apocalypse.

- Pourquoi... Qui... Mais vous... Mais enfin, les rumeurs disent que le rôdeurs vivent ici la journée!

L'homme la dévisagea un instant puis éclata d'un rire sinistre, le rire d'un homme qui n'a plus ris depuis des années et qui a un peu oublié comment on fait, mais il se reprit très vite.

- Et malgré ça vous étes entrée.

Casey hésita, elle ignorait si elle pouvait faire confiance à l'homme ou non. mais au fond, qu'est ce que cette information pouvait changer, qu'elle la lui donne ou non? "J'essayais d’échapper aux ours" admit-elle finalement en détournant les yeux.
L'homme eu l'air surpris, qui ne l'aurait pas été, mais il inclina simplement la tête.

- Je vois.

Après une petite pause il se remit debout ainsi que Casey et lui proposa de la raccompagner à la sortie, ce que la jeune femme accepta bien malgré elle.
Ils tournèrent le coin et marchèrent jusqu'à la lumière qui avait fait faire demi tour à Casey. Là elle découvrit un large hall aménagé tel un studio.
Au milieu plusieurs tables alignées étaient remplies de fleurs et d'herbes en tout genre, de fioles, de bassines d'eau, de livres ouverts et d'autres fermés. Sur la gauche s’élevait d'ailleurs une bibliothèque à faire mourir d'envie absolument n'importe quel survivant ayant aimé se délecter d'un bon roman dans son "ancienne vie". Sur la droite, au fond, un lit, défait mais propre. Casey ne se souvenait même plus de la dernière fois qu'elle avait eu l'occasion de changer ses propres draps. Plus près d'eux des armoires, sur presque tout un pan de mur, et au fond, entre le lit et la bibliothèque, du linge en train de sécher. Cet homme vivait dans un luxe incroyable pour un survivant, et il gardait tout ça pour lui. Casey sentait une colère sourde monter en elle, mais c'était sas compter sur la chose qu'elle avait fait exprès de ne pas regarder en entrant.
Car oui, à l'entrée il y avait bien un feu. Un feu au dessus duquel pendait une sorte de chaudron de sorcière et d'où émanait une odeur de soupe qui titilla immédiatement son estomac. Elle avait faim. C'était pour se trouver à manger qu'elle était sortie malgré ses contusions, malgré la fatigue et la douleur, mais elle n'avait rien trouvé à se mettre sous la dent, si bien qu'elle avait failli croquer dans la pomme de terre qui lui était tombée dessus un peu avant. Mais l'homme la lui avait reprise, comme il avait ramassé les autres, et les avait remises dans le panier qu'il avait renversé quand ils étaient entré en collision.
Son estomac gargouilla et l'homme se retourna vers elle. La pièce était totalement illuminée par les lampes d'origine du hall et il y faisait parfaitement clair, tout cela, ainsi que les ampoules éparses, devait fonctionner grâce à un générateur. Il n’eut pas à regarder Casey très longtemps pour la prendre en pitié, il faut dire qu'elle était assez pitoyable en cet instant. Si bien qu'il revint sur ces pas, déposa son panier sur la table à coté du chaudron et désigna une porte entre deux pans de la bibliothèque.

- La salle de bain est là, allez prendre une douche si vous voulez. Je nous ferais à manger en attendant.

- La salle de..?

- Traversez l'ancienne salle de pause des employés, je n'y ai presque pas touché, la sale de bain est au fond. Après quelques secondes il ajouta, Il y a un verrou.

Casey était abasourdie, elle ignorait si elle détestait cet homme pour son détachement mais elle se dit que ce qu'elle ressentait pour lui ne devait pas en être très éloigné.

- Inutile. La nuit va tomber, je dois rentrer.

- C'est trop tard. à ces mots Casey frémit. A moins que vous n'habitiez la porte à coté, littéralement, vous n'aurez pas le temps de rentrer chez vous. Restez ici cette nuit, les rôdeurs n'entrent jamais dans le métro.

 



Si vous le voulez vous pouvez parier dans les commentaires sur ce qu'était ma contrainte du jour. Ça m'amuserait de voir si vous pouvez trouver.

Quand au thème de Sieu K c'était cinq personnes fêtant leur anniversaire.
Ça l'a pas super inspiré je crois.

Anniv par Vittaya C

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