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Ce que Kobaitchi raconte
chronique
22 février 2016

Arte, tome 1 - Kei Ohkubo

Arte 1 Kei OhkuboTitre : Arte
Tome : 1. Série en cours
Auteur : Kei Ohkubo
Éditions : Komikku
Nbre de pages : 208
Date de sortie : 26 août 2015
Coup de Coeur !

Il en dit quoi le résumé ? Le hobby d'Arte, jeune fille aristocrate, à toujours été de dessiner et peindre. Une activité que son père à toujours encouragé et que ça mère à toujours dénié. Lorsque son père vint à décéder subitement, sa mère lui ordonne d'arrêter ses activités futiles. Arte repousse alors sa mère et se met un quête d'un atelier ou elle pourrait pratiquer sans peine et sans avoir ce sentiment de discrimination. Porter par son amour de l'art, Arte, au tempérament toujours optimiste, quitte ainsi l'aristocratie et entre dans la vraie vie difficile des artistes.

Et moi, j'en pense quoi ? Florence début du XVIe. L'art est partout, les artistes sont extrêmement bien considérés et sont bien sur tous des hommes. Il n'est demandé aux femmes que de bien tenir leur maison, d'être belles et de contenter leur époux. En particulier dans l'aristocratie.
Mais cette vie n’intéresse pas Arte dont l'esprit est trop libre pour se contenter d'une telle existence et c'est après une énième dispute avec sa mère, peu après la mort de son père, qu'elle va tout abandonner pour devenir apprentie dans un atelier de dessin.
Hélas, elle déchantera vite, aucun des maitres de la ville ne la prenant au sérieux à cause de son sexe. Et alors que la rage l'emporte et qu'elle s’apprête à commettre l'irréparable après que le dernier atelier l'ai jetée à la porte elle va faire la connaissance de Léo, peintre lui aussi, qui, bon gré mal gré, va la prendre comme apprentie et lui permettre (peut-être ?) de devenir une vraie peintresse à son tour.

Évidemment tout ça ne va pas se faire en un jour et l'aristo qu'elle était va devoir s'habituer à sa nouvelle vie, plus rustre, plus dure, plus pauvre mais aussi tellement plus libre, plus passionnée et plus heureuse.

Arte est un rayon de soleil, on l’apprécie dés les premières page et à la fin du volume on l'aime d'un amour sincère. Elle est bornée, spontanée, parfois trop sure d'elle, acharnée, obstinée mais aussi incroyablement talentueuse et elle nous rend heureux simplement en la regardant évoluer vers son rêve et son émancipation.

Le dessin est vraiment très joli, les habits sont rendus avec beaucoup de finesse et de détails, les rues de Florence grouillent de gens, fourmillent d'objets, le marché délivre ses odeurs, ses bruits, ses voix, les ateliers débordent d’outils et d'hommes transpirants, la ville exulte et respire au rythme des histoires qui s'y déroulent.
C'est un plaisir pour les yeux en plus de l'esprit.

Arte m'a plusieurs fait penser à Mafuyu (Fight Girl). Aussi bien dans son design que dans son caractère. Elles ont cette même vitalité, cette énergie, cette curiosité qui les rend attachantes dés qu'on les rencontre. Bien que leurs histoires soient très éloignées l'une de l'autre.

Nous avons là un manga plein de promesses et, espérons le, une série qui durera dans le temps et en qualité.

En résumé.
Point positifs :
Les détails dans le dessin, le thème qui, forcément, me tient à coeur, les personnages attachants, crédibles et interessants. 
Points négatifs : Je ne vois pas

Article initialement publié sur Yatta Fanzine

Ce livre s'inscrit dans le cadre du défi lecture 2016 pour la catégorie 55 : Un livre avec un prénom dans le titre. 

def LEC 2016

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18 février 2016

Sous la pluie... - Nancy Guilbert et Lilly Seewald

sous la pluieHey !

Le blog a déménagé cet été. Pour lire cet article rend toi sur cette page.

Et pour en lire des tas d'autres, sur celle ci.

A bientôt :)

Le blog a déménaEnregistrer

17 février 2016

Le Livreur - Marie-Sophie Kesteman

le livreurSalut visiteur !

 

Le blog a déménagé. Retrouve cette critique de Le livreur de Marie-Sophie Kesteman sur le nouveau blog.

A bientôt.

 

Le blog a démanagéEnregistrer

15 février 2016

Lettres de Marcel Proust : L'enfance et l'adolescence lu par Guillaume Gallienne (livre audio)

lettres-de-marcel-proust-livre-luTitre : Lettres de Marcel Proust : L'enfance et l'adolescence
Auteur : Marcel Proust
Audio-book lu par : Guillaume Gallienne
Éditions : Thélème
Durée : 1h15

Il en dit quoi le résumé ? Marcel Proust fut un correspondant maniaque. Dès l'enfance, puis dans le monde, jusqu'à sa mort, sans trêve il a écrit : à ses proches, à ses amis, aux lecteurs de ses livres, à ses éditeurs, ses banquiers... Les milliers de lettres qu'il a écrites traitent des sujets les plus variés : souvenirs, confidences intimes, politique, impressions de lecture, critiques d'art.
Ce livre audio rassemble ses premières lettres depuis son enfance jusqu'à son adolescence.

Et moi, j'en pense quoi ? Si ça commence de façon guillerette et un peu vaine par les lettres d'un enfant à ses grands parents le ton change assez rapidement. Marcel Proust grandit et les sujets abordés dans ses lettres deviennent plus sérieux. On y découvre ses amis, ses amours et certains hommes pour qui son admiration est palpable à travers ses écrits.
On rencontre a travers ce courrier un enfant, ensuite un adolescent et même un jeune adulte cultivé, intelligent, parfois impertinent ou même drôle (malgré lui ?) mais aussi souvent mal assuré. Non pas dans son écriture, qui est de plus en plus intéressante au fil des lettres, mais plutôt dans la façon qu'il a de parler de lui même, dans ce regard qu'il semble porter sur lui et sur son acharnement. On découvre finalement un personnage très attachant pour qui nous nous désolons de ses malheurs et nous réjouissons de ses bonheurs.

Au fil des lettres, souvent adressées aux mêmes personnes, nous apprenons à connaitre ses interlocuteurs et je ne peux que regretter que les réponses à ses lettres ne fassent pas partie de l'audio book. Ça n’empêche pas de comprendre et de suivre les événements mais je ne peux m’empêcher de penser que parfois ça serait appréciable de les avoir pour mieux cerner les subtilités et les enjeux.

Cerise sur le gâteau : Guillaume Gallienne a une voix merveilleuse que je pourrais écouter en boucle pendant des heures. Avoir choisi ce comédien pour cette lecture est à mon sens un choix des plus judicieux car il n'est vraiment pas compliqué de s'imaginer Marcel Proust avec ces mêmes timbre et intonations.

Cette introduction à Marcel Proust fut pour moi un vrai régal et je ne manquerai pas de m'attarder d'avantage sur ses œuvres à l'avenir.

Merci à Babelio et aux éditions Thélème de m'avoir permit de le découvrir.

Point positifs : La voix de Guillaume Gallienne, le ton, l'attachement presque immédiat que l'on ressent pour l'auteur.
Points négatifs : Un peu cher pour seulement 1h15
Nombres de tomes : Beaucoup.

Ce livre s'inscrit dans le cadre du défi lecture 2016 pour la catégorie 46 : Un livre épistolaire.

def LEC 2016

27 janvier 2016

Fight Girl t19 et 20 - Izumi Tsubaki

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22 janvier 2016

Séki Mon voisin de classe - Takuma Morishige

seki_mon_voisin_de_classeIl en dit quoi le résumé ? Rumi est une élève studieuse et sérieuse... Mais elle a un GROS problème ! Son problème, c'est Séki ! C'est qui ? Ben, Séki, son voisin de classe ! Cet énergumène aussi stoïque que génial passe son temps à... tuer le temps ! Parce que les cours, c'est vraiment pas son truc. Alors il préfère bricoler, s'amuser, découper, inventer... faire tout ce qui lui passe par la tête sur son bureau, qui se transforme alors en véritable table d'expérimentations ! Difficile alors, pour la pauvre lycéenne, de rester concentrée, alors que son voisin s'agite dans tous les sens, sans jamais se faire prendre par les professeurs. Le pire dans tout ça, c'est que quand l'imagination de Séki déborde un peu trop, c'est toujours sur elle que ça retombe... pour le plus grand plaisir des lecteurs !!

Et moi, j'en pense quoi ?  Petite déception pour ce titre e, ce qui me concerne. Je m'attendais à rire à gorge déployée pendant 165 pages mais finalement, ben, je n'aurais esquissé que quelques sourires timide.

Le pitch est simplissime, Séki est un élève qui préfère passer le temps à jouer (ou construire des trucs et des machins, ou à nettoyer son bureau, ou... Enfin, à tout faire sauf écouter les cours) mais à part sa voisine de classe personne ne semble jamais rien voir et celle ci est régulièrement distraite par l'observation de ce garçon si singulier.

Ça aurait pu marcher. Ça aurait même pu courir. Sauf que les histoires se répètent un peu trop vite; Rumi observe son voisin de classe entrain de faire une chose totalement improbable, telle que faire un château de sable, elle s’énerve intérieurement contre lui qui n'est jamais attentif en classe mais elle n'arrête pas de l'observer si bien qu'elle en oublie d'écouter le cours et qu'elle fini par se faire remarquer par le prof.
Les 15 cours vont se dérouler presque exactement de la même façon, toujours sur ce même scénario, pratiquement sans variante.

Et si au début nous sommes intrigués et curieux d'en savoir plus au sujet de Séki (mais pas vraiment de Rumi en fait, je l'ai même trouvée un peu chiante par moment) notre intérêt se lasse vite alors que les gags se suivent et que le garçon ne prononce toujours pas un mot, n’a même pour ainsi dire aucune interaction ni avec Rumi ni avec les autres élèves.

seki3

Ce manga est comparé à L’élève Ducobu sur le bandeau l'entourant pour sa sortie mais je ne leur ai pas trouvé beaucoup de points commun, déjà il n'est a aucun moment spécifier que Seki est en échec scolaire, au contraire ça ne m'étonnerait pas que l'on apprenne dans quelques tomes qu'il est premier de sa classe. Aussi j'ai beaucoup plus ri il y a quelques années devant le cancre à rayures (de la BD, hein ! Pas de l'adaptation bousiforme qui en a été tirée !) qu'ici.

Cela dit il faut quand même reconnaître que certaines idées m'ont donné à sourire, je ne peux donc pas honnêtement donner un zéro pointé à cette histoire, et peut-être que le tome 2 remontera un peu le niveau ?

Le dessin, lui, est agréable à regarder mais sans rien avoir non plus de transcendant.
Du coup c'est une lecture qui passe le temps mais de la à avoir envie de se procurer le tome 2 ça reste vraiment à voir...
Le détail qui fait mal : A la limite j'ai trouvé les bonus plus drôles que l'histoire principale. Oups.

Point fort :  Les dessins sont mignons.
Points faibles : Se répète trop.
Nombres de tomes : 3 actuellement. Série en cours.

12 janvier 2016

Bichon t 1 et 2 - David Gilson

bichon 1et2Il en dit quoi le résumé ? Tome 1 : Se déguiser en princesse pour un goûter d anniversaire, jouer à l'élastique, entamer une chorégraphie en pleine cour de récré... Un peu compliqué quand on aime faire toutes ces choses et qu on est un petit garçon de 8 ans. Mais pas pour Bichon : il transgresse les règles de la société sans même s en rendre compte ! Heureusement, sa famille et ses amis l aiment tel qu il est. Même que parfois Jean-Marc, le beau garçon du CM2, prend sa défense quand on se moque de lui...
David Gilson réussit l ambitieux pari de raconter avec tendresse et humour la vie quotidienne d un petit garçon « pas comme les autres ». Bichon ne fait qu être lui-même et se soucie peu du regard des autres, et cette personnalité déjà si affirmée et si naturelle est un joyeux exemple pour les petits et grands lecteurs !
Tome 2 : Le mois de juillet commence mal pour Bichon qui accumule les contrariétés. Son ami Jean-Marc lui manque et un petit accident va retarder le départ en vacances de la famille. La vie de Bichon est heureusement de nouveau ensoleillée pendant le mois d août. En jouant au cerf-volant sur la plage, il fait la rencontre d un petit garçon américain à la personnalité originale avec lequel il se découvre des goûts en commun. Bichon, toujours naturel et décomplexé, aidera le jeune garçon à accepter sa singularité, ce qui marquera le début d un belle amitié entre eux.

 

Et moi, j'en pense quoi ? La première fois que j'ai ouvert le tome un de Bichon ce fut un véritable coup de cœur. Pour les dessins déjà, bien que je les connaissais déjà, suivant l'auteur sur Deviantart au départ et sur Facebook ensuite, mais aussi pour cet adorable petit personnage qu'est Bichon.

Et pourtant c'était pas gagné. Avant la publication du premier tome et ce pendant plusieurs mois, David Gilson, que je connaissais à ce moment sous le pseudo de Prince Kido, parlait régulièrement de sa future BD, Bichon, dans ses news Deviantart et a chaque fois je préférais zapper et jamais je ne cliquais sur les liens qu'il proposait.

Et tout ça pourquoi ?
Parce que quand on me dit Bichon moi je pense à ça.
Et ça, ça ne me procure aucune émotion agréable.
Oui, aujourd’hui je me confesse, je n'éprouve aucune sympathie pour les bichons...
Je ne m'explique pas pourquoi ça me fait ça (et franchement j'ai cherché) mais je déteste cette race de chiens. Je n'ai jamais ressenti ça pour aucune autre race ou espèce ni avant ni après. Je ne compends pas comment on peut aimer cette race de chien. Et pire, je ne comprends pas pourquoi je ne comprends pas...
Enfin, à cause de ça je boycottais, toute seule dans mon coin, cette BD en me disant que rien de bien ne pourrait sortir d'un titre pareil.

Mais bon, les mois passaient et je devais tout de même admettre que les dessins présentés étaient quand même bien sympa. Ce qui n'avait rien de vraiment surprenant vu qu'après tout je suivais sa page justement parce que ses dessins me plaisaient.
Quelques temps après je me suis inscrite sur Facebook et j'ai commencé à liker les pages des dessineuxes que je ne suivais avant ça que sur DA. En toute logique je suis arrivée sur sa page aussi, je l'ai likée et j'ai décidé d'en faire de même pour la page dédiée à Bichon aussi. Par soutien. Parce que j'aimais vraiment son travail.
Et c'est ainsi que ce petit garçon a commencé à apparaitre régulièrement sur mon fil d'actu, que je me suis attachée à lui et que j'ai eu envie de savoir ce qui allait lui arriver.

A la sortie du premier tome je l'ai donc tout naturellement ajouté à ma wishlist et je l'ai reçu, de la part de Sieu K, pour Noël seulement deux mois après.

Dés les premières pages j'ai adoré, mais il faut dire que cela faisait plusieurs mois que j'étais conquise.
Ce gamin sincère, attachant, souriant et touchant qui vit des aventures parfaitement ancrées dans la réalité et pourtant toujours accompagnées d'une touche de magie (d'amour) ne peut que vous ravir le cœur.

De nombreuses références actuelles et pop culture sont disséminées parmi les pages, que ce soit dans les jouets des enfants, leurs déguisements ou juste dans des détails de ci de là. C'est sympa et ça pose l'histoire dans une époque (celle ci en l’occurrence). Il est un peu tôt pour prédire comment ça vieillira et si les références donneront un coté nostalgique ou hasbeen à l'ensemble mais si on me demandait malgré tout de me prononcer là tout de suite j'aurais tendance à davantage pencher vers le coté simplement nostalgique. Mais bon seul l'avenir nous le dira.

Le tome un se déroule durant toute une année scolaire où l'on apprend à connaitre Bichon, ses parents et ses camarades de classes dont certains sont vraiment cool et d'autres un peu moins (pas de classe de Bisounours donc mais pas de vrai tirant non plus, vous pouvez arrêtez de flipper).
Et comme il faudra attendre la dernière page de ce tome pour apprendre le prénom de Bichon, son vrai prénom, parce que Bichon n'est qu'un surnom, hein, vous l'aviez compris, je ne vous le dévoilerais pas ici.

Dans le deuxième tome, sortit fin 2015, toute la famille part en vacances à la mer où tou.te.s font la connaissance de Cody, le garçon aux cheveux longs et paréo sur la couverture et ce volume se déroule en grande partie au bord de la plage.
J'ai trouvé que Mimine (la petite sœur) gagnait en importance. On fait aussi davantage connaissance avec le papa qui était plutôt resté en retrait dans le tome 1 et c'est intéressant de voir que ses réactions ne sont pas les mêmes que celles de la maman. Et puis on est aussi un peu mal à l'aise pour lui à chaque fois qu'il gaffe mais c'est ce qui fait une grosse part de son charme aussi.

Pour résumer : Sincèrement il n'y a rien à jeter dans cette BD. Tous les personnages sont intéressants, de la maman qui est un modèle d'ouverture d'esprit aux copin.e.s de classe ou de vacances, en passant par les autres membres de la famille. Vraiment toutes les personnalités sont intéressantes et même si la plupart des personnages sont bienveillants et acceptent finalement Bichon tel qu'il est, il est aussi intéressant de remarquer que ce n'est pas leur cas à tou.te.s. Ce qui rend le tout plutôt cohérent vu que des abrutis on fini toujours pas en rencontrer.

Je conseille vraiment cette BD. A toutes et tous. Parce qu'elle fait du bien, que les dessins sont jolis et qu'on ne peut que s'attacher aux personnages.
En un mot comme en cent : Foncez !

Son blog
Sa page Facebook
La page FB de Bichon
Sa page Deviantart


Point fort :  Les dessins, les persos crédibles et attachant.e.s, les références
Points faibles : Franchement je ne vois pas.
Nombres de tomes : 2 actuellement. Série en cours.

Ce livre compte pour la catégorie 33 du défi lecture 2016 : Un livre dont le héros est un enfant (max 12 ans)

def LEC 2016

3 décembre 2015

L'ivresse du kangourou - Kenneth Cook

L ivresse du kangourouIl en dit quoi le résumé ? « Ma phobie de tous les animaux australiens découle sans doute des démêlés que j’ai eus dans mon enfance avec un kangourou alcoolique. »Que faire quand un kangourou prend accidentellement goût à la bière et se réveille furibard avec une grosse gueule de bois ? Où fuir quand une autruche, à laquelle vous avez imprudemment volé son oeuf pour la science, vous poursuit pour vous étrier ? Kenneth Cook revient au mieux de sa forme avec quatorze nouvelles mésaventures aussi hilarantes qu’absurdes. C’est à se demander ce que ces créatures du bush ont après lui !

Et moi, j'en pense quoi ?
Un dernier recueil qui démarre sur des chapeaux de roues. La première nouvelle est, je crois, de loin la plus drôle. Mais qui s'essouffle un peu au fil des pages. Peut-être parce que dans ce tome, contrairement au précédents, les animaux sont un peu trop victimes des hommes et parfois franchement maltraités par eux. Ce qui n'était encore pas trop le cas précédemment.
 
Certaines histoires sont aussi très difficiles à croire. Je veux dire, c'est bien sur le principe même de ces trois recueils, des histoires invraisemblables mais certifiées 100% réelles, or, là où le koala et le wombat nous avaient tout fait avaler d'un train sans nous poser de questions (ou si peu) le kangourou peine un peu plus. Et si dans les deux autres tomes on acceptait les histoires contées en se disant qu'elles avaient juste été un peu grossies et arrangées mais qu'elles s'étaient bien déroulées relativement comme décrit, ici on se demande plus d'une fois si tout cela n'est pas en grande partie voir totalement inventé.
Cela dit il reste relativement agréable à lire, la majorité du temps on va dire, et il est possible d'en venir à bout en deux petites soirées sans soucis.

Par contre, si vous ne connaissez pas encore ces trois recueils, je vous conseillerais de commencer par les premiers, même si l'ordre de lecture n'a aucune importance vu qu'il s'agit de plusieurs nouvelles, car ils sont indéniablement plus amusant.

Point fort :  Certaines nouvelles sont vraiment drôle.
Points faibles : Un peu moins d'inspiration que dans les deux premiers, les histoires sont parfois un peu moins drôle et celles concernant les animaux ont un peu trop tendance à se terminer un peu mal.
Nombres de tomes : Il s'agit du troisième recueils de nouvelles sur les animaux de Kenneth Cook.

30 novembre 2015

Une étoile sur le sapin - Claire Buonavista

une etoile sur le sapinIl en dit quoi le résumé ?
Amélia, une jeune fille de 12 ans, vit avec ses parents dans un studio en mansarde. Elle oublie ses conditions de vie précaires grâce aux histoires que ses parents lui racontent. Un jour d'Automne, Amélia est séparée de sa famille. Inspirée d'une des histoires de son père, elle débute une quête au cours de laquelle elle découvrira un monde vivant en marge de la société, mais plus encore, un secret qui changera sa vie...

Cette histoire, racontée par Amélia adulte, est animée d’un bout à l’autre par l’amour et la solidarité.

Et moi, j'en pense quoi ?
L'histoire n'est pas mal mais je pense qu'il faudrait indiquer (dans le résumé ou à l'arrière par exemple) qu'il s'agit de littérature jeunesse.
Je pense que, personnellement, je l'aurais abordée différemment si j'avais su avant de commencer que l'histoire s'adressait plutôt à un public jeune.
Certains passages m'ont vraiment ennuyée, le coté « J'ai plein d'imagination et j'invente 10 000 trucs sur base d'une vieille peau de banane » de l’héroïne (ou de son père) est par moment vraiment exaspérant.
Heureusement d'autres passent tout seul.

Un livre qui a bénéficié d'un bon travail de relecture en auto-édition c'est (malheureusement) assez rare que pour mériter d'être souligné.
Le but du livre semble être de faire rêver et ça a marché à moitié.
A moitié seulement parce que j'ai ressentis un coté un peu prétentieux, qui ne m'a pas trop emballée, dés qu'un personnage fait étalage de sa formidable capacité à inventer des choses merveilleuses sur base d'une vie un peu (voir très) pourrie. Cela dit je suis pratiquement sure que ce n'était pas volontaire et que l'effet recherché aurait marché beaucoup mieux si j'avais lu ce titre à 12 ans au lieu de 28.

Assez peu de temps mort, ça c'est bien, mais quelques ficelles un peu grosses. Les gentil.e.s sont tou.te.s gentil.le.s tous mignon.ne.s et les méchant.e.s sont vraiment méchant.e.s, iels manquent pour la plupart un peu de nuance.
Maintenant c'est vrai qu'il sont vu avec les yeux de l’héroïne et qu'elle n'est pas dans une position où elle peut trouver beaucoup de points positifs aux gens qui l'éloignent de ses parents mais alors il aurait peut-être fallu noircir encore le trait, vraiment entrer dans la caricature, pour bien faire comprendre que c'est elle qui les voit comme ça mais qu'en réalité ils ne sont pas fait que de défauts.

Une petite chose aussi m’a un peu dérangée au sujet de la solution apportée par le père vers la fin. Je ne peux pas en dire beaucoup plus sans spoiler mais elle manque cruellement de vision à long terme ce qui n'en fait finalement pas une solution viable à mon avis. Et c'est un vrai problème vu que c'est elle qui apporte la résolution finale.

La fin n'est pas très surprenante, vu le ton employé tout au long du récit mais elle me semble bien convenir à l'ensemble. Bien qu'on passe un peu sous silence certains points qui viennent pourtant à l'esprit à la lecture.

Du coup ça  ne restera pas une lecture marquante pour moi mais comme je l'ai dit je ne suis pas dans la tranche d'age cible, les enfants et ado de 10/12 ans devraient pouvoir y trouver leur compte.

Point fort :  Peu de temps mort.
Points faibles : Tros gros étalage de "Moi j'ai de l'imagination et c'est trop cool car tout devient magique avec moi." Au cause de ça les persos ne sont pas toujours super attachant.e.s.
Nombres de tomes : Un.

L'histoire est sympa mais je pense qu'il faudrait indiquer (dans le résumé ou à l'arrière par exemple) qu'il s'agit de littérature jeunesse.
Je pense que, personnellement, je l'aurais abordé différemment si j'avais su avant de commencer que l'histoire s'adressait plutôt à un public jeune.

Certains passages m'ont vraiment ennuyée, le coté « J'ai plein d'imagination et j'invente 10 000 trucs sur base d'une vieille peau de banane » de l’héroïne (ou de son pére) est par moment vraiment exaspérant, alors que d'autres passent tout seul.

17 novembre 2015

Oooh ! Jonaz - Kreq

Oooh JonazIl en dit quoi le résumé : Jonaz se retrouve en pleine mer, seul sur une barque et se fait avaler tout rond par une baleine. L’histoire est connue. Cependant, d’après Kreq, ça ne se serait pas forcément passé ainsi... est-ce sans compter sur le naufrage d’un paquebot au style Art nouveau et dont l’orchestre continue à jouer encore maintenant ? Quelle joie pour Jonaz de trouver tout au fond du gosier de la baleine, des camarades musiciens : il pourra donner pleine voix à sa chanson !
Les recommandations de l’auteur sont claires : « Le récit bi-chromique et rythmique de Jonaz s'accompagnera idéalement de l'écoute de la météo marine, de Porgy & Bess, ou de votre propre chant. Un récit à chanter et re-chanter. »

Et moi, j'en pense quoi ? Les illustrations composées d'aplats blanc, noir et orange sont plutôt sympa.
Au rythme des vagues et des quelques mots par page l'histoire se lit vraiment vite.
Le récit part un peu trop du principe que l'histoire de Jonas est connue, or force est de constater que ce n'est pas le cas pour tou.te.s. Mes nièces, à qui j'ai fait lire le livre, n'avaient jamais entendu parler de lui et moi même je dois bien avouer que je n'avais qu'une très vague idée de quelle fut son histoire (après j'ai wikipédié le bousin bien sur, du coup me voilà un peu plus instruite, mais juste dans les grandes lignes, l'histoire biblique ne m’intéressant pas follement non plus). Du coup on peut perdre facilement l'une des références. Mais ce n'est pas très très grave non plus, on peut aussi juste voir Jonaz comme un simple marin.

Plusieurs pages sont remplies de notes de musique et de paroles et il est possible que la chanson de Jonaz soit connue mais elle ne l'est pas de moi, du coup je ne savais pas trop quelle intonation donner à son chant. C'est un peu dommage mais c'est de ma faute, je savais que j'aurais du apprendre le solfège...

En résumé, j'ai trouvé l'histoire sympa mais sans qu'elle ne se voit non plus propulsée dans mes favorites du genre. Les dessins très graphique sont jolis (mais ne seront pas du gout de tou.te.s, les ainées n'ont pas aimé).

Terminons par quelques autres avis :
M. (15 ans) : J'ai 15 ans et j'ai rien compris...
Mon avis sur le sien : Je pense qu'elle y a mit beaucoup de mauvaise volonté dans le but de faire rire la galerie.

L. (14 ans) : J'ai rien compris non plus... Il y a le Titanic dans le ventre la baleine ? Mais c'est n'importe quoi.
Mon avis sur le sien :  Beaucoup de mauvaise volonté aussi après l'avis très négatif de cette dernière.

M. (9 ans) : Il était un peu bizarre. Je n'ai pas su lire certains mots parce qu'ils étaient écrit bizarre.
Elle a voulu ajouter quelque chose mais a été interrompue. Quand je lui ai demandé de finir sa phrase elle avait oublié ce qu'elle avait voulu dire.
Mon avis sur le sien : Elle n'avait pas l'air emballée mais plus parce qu'elle n'avait pas tout compris et qu'elle se posait des questions. Je lui demanderais peut-être si elle veut le relire dans quelques temps. Ou j'attendrais qu'elle me le demande d'elle même.

Mon avis sur leurs avis en général : Elles manquent de références pour tout comprendre. Aussi, elle ne sont pas du tout habituées aux histoires présentées et racontées de façon différentes. Ici il y a des mots dispersés partout sur les pages, les jeux de couleurs sont, à mon avis, plus importants que les mots, etc. Elles n'étaient donc peut-être pas le public idéal pour ce livre. Ou pas finalement, vu qu'il faut bien un début à tout.


Points forts : Le coté très simple mais énergique des dessins (après on aime ou on déteste, on dirait).
Points faibles : Passe vite d'une action à l'autre (mais c'est un peu pareil avec tout les albums).
Nombres de tomes : 1

Merci à Babelio et à l'éditeur Le Square de m'avoir permit de faire cette critique.

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