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Ce que Kobaitchi raconte
31 août 2015

Nocturne au château de Jehay

Il y a peu, mais genre vraiment très peu, une semaine, deux maxi, je me suis inscrite sur le site Postcrossing.

Jehay2015 (6)Maintenant que j'ai la couverture il ne me reste plus qu'à écrire le polar qui ira avec...

Ça fait plusieurs années que je le connais et de temps en temps je me disais "Et si je m'inscrivais ?" Mais jusque là l'envie m'était toujours passée avant que je n'aille jusqu'à l'inscription.
Et puis finalement, il y a peu justement, je suis tombée sur la vidéo d'une youtubeuse que je suis depuis un moment (on clique ici pour la découvrir) où elle parlait de ses dernières cartes reçues et là l'envie de participer m'est remontée une fois de plus dans la gorge. Et, sans que je ne comprenne bien comment, dans l'heure qui a suivi j'étais inscrite et je demandais ma première adresse avec la fébrilité de la nouveauté dans le ventre.

Jehay2015 (3)
Et cette première adresse c'était celle d'une allemande qui précisait dans son profil beaucoup aimer les châteaux. Aussitôt j'ai fait la grimace, c'est qu'on n'a pas beaucoup de châteaux par ici... Et encore que, en y réfléchissant un peu, je me suis vite demandée si mon à priori était vraiment justifié. Une petite googlisation plus tard et je me retrouvai finalement devant un choix bien plus large que je ne l'avais escompté. Tout compte fait, et contre toute attente ai-je envie d'ajouter, la région de Liège est plutôt riche de ce coté.

Jehay2015 (2)

Après avoir éliminé les châteaux privés (même si ce n''est qu'en région liégeoise c'est quand même super classe de pouvoir dire qu'on habite dans un château, vous trouvez pas ?), ceux actuellement indisponible pour X ou Y raisons et celui que je savais n'être pas vraiment intéressant (dommage, c'était le plus proche) il ne m'est finalement plus resté que trois choix. Ce qui était déjà trois de plus que ce qu'à priori je pensais trouver. Et après une autre recherche sur le site de chacun d'entre eux pour connaitre leurs attraits, heures d'ouverture et localisations exactes, je découvrais qu'une balade aux flambeaux était prévue quelques jours plus tard dans l'enceinte de l'un d'eux. Ce fut ce qui motiva grandement mon choix !

Ce fut donc avec l'intention d'en ramener une carte et une petite expérience à raconter au dos de celle ci que, vendredi passé, je prenais la route en direction du château de Jehay.

Jehay2015 (4)
Et l’expérience fut dans son ensemble assez positive.

Jehay sur la carte de Belgique

Nous avons raté une partie des activités proposées, les contes et le spectacle de feu, parce que nous n'avons aucune notion du temps, mais nous avons vu le départ de la montgolfière, des canards, un jardin potager immense, de jolis endroits bien entretenus et des lumières dans la nuit qui n'étaient ni volantes ni non identifiées.

Je regrette juste qu'il n'y ai eu aucune alternative aux produits animaux en matière de boufffe, j'avais un peu l'estomac dans les talons quand nous sommes rentrés à la maison aux alentours de minuit.

Jehay2015 (1)
En sommes donc, nous avons passé une très agréable petite soirée et je suis ravie d'avoir pu associer mon premier envoi de carte à cette sortie peu commune pour nous.
Je pense qu'à l'avenir j'essaierais d'associer au maximum et dans la mesure du possible mes envois de cartes à une expérience nouvelle ou tout au moins sympathique, c'est plus facile de trouver quoi écrire et ça rend le tout plus mémorable.

Jehay2015 (5)
Et vous, vous connaissez postcrossing ? Vous y êtes inscrits ?
Et la visite de châteaux, ça vous parle ou je suis officiellement devenue une petite vieille ?

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24 août 2015

Vamos là ! - série en 3 tomes - Osada Yoshimi

vamos la

Les vacances sont déjà presque finies, du coup je vous propose de les prolonger un peu avec une série estivale comme on les aime et qui met du baume au cœur.

Résumé :
Vamos là est une série courte en trois tomes qui nous raconte l'histoire de Yû Kamasaki une lycéenne renfermée, asociale, un peu violente et carrément mal dans sa peau qui va peu à peu s'ouvrir aux autres et à elle même grâce à à Asami Kume, une fille de sa classe gentille, énergique et populaire et au club de futsal auquel cette dernière va la persuader de s'inscrire.

Cet article est désormais disponible à l'adresse ci dessous :

Vamos là ! – intégrale en 3 tomes – Osada Yoshimi

17 août 2015

Paris Versus 6

Un peu en retard pour ce Paris Versus mais le voilà !

parisvs6Scénario, crayonné et colo : Kob
Encrage et lettrage : Sieu K

13 août 2015

Dem et Sven l'inacceptable destinée - Maryrhage et Amelhiie

Dem et Sven l'inacceptable destinéeQuatrième de couverture :  Après une vie bien remplie et une future mort acceptée, Sven le vampire DJ quitte sa Russie natale pour aller s’installer à Paris. Il rejoint Sergei, son ami de toujours afin d’ouvrir une nouvelle boite de nuit en espérant finir les quelques années qu’il lui reste en paix, dans une ville où tout lui est inconnue. De son côté Démétrios, vampire de son état et enfoiré de première, surtout en affaire, vois d’un mauvais œil l’arrivée de Sven dans son business prospère. Il est bien décidé à se débarrasser de ce concurrent indésirable et tous les coups bas sont permis tant qu’ils servent son avantage. Mais, tous les deux n’avaient pas prévu que le destin s’en mêlerait, qu’il ferait d’eux des alliés et leur apprendrait que la destinée peut être des plus…surprenante.

Ce que j'en ai pensé : Bon, déjà cette couverture... Il n'y avait pas moyen de faire plus kitsch encore ?
Cela dit, elle correspond parfaitement au genre et ne ferait absolument pas tache à coté de tomes non auto-édités.
Mais bon, déjà à la base je n'aime pas les couvertures des romances. C'est généralement kitsch, cucul et de mauvais gout. Et celle ci ne fait pas exception, donc.

Mais en qui  concerne l'histoire, ça va mieux ou moins bien que la couverture ? Hmm...
Il faut savoir que déjà de base je n'aime pas les histoires d'amour, je trouve que l’intérêt de telles histoires est très très limité. Et si je n'aime pas les histoires d'amour c'est parce qu'avant même d'avoir tourné la première page on sait déjà comment ça va se terminer : Ils vécurent heureux, longtemps et en baisant un max.

Et hélas cette histoire ne déroge pas à la règle, nos deux vampires se détestent mais une force surnaturelle les pousse l'un vers l'autre, et que peut-on faire contre son destin à part l'accepter, hein ? Mouais, bof. Le pitch de départ nous annonce tout de go qu'ils n'y aura aucun suspense... Avouez que c'est pas très vendeur.
Bon, à un moment il y a quand même un personnage qui débarque (un peu de nul part d'ailleurs) et qui agite les plumes colorées qu'on lui a fourrées dans le fion en nous laissant espérer un peu d'action et un vrai suspense.
Franchement je l'ai aimé, pendant quatre pages au moins, pour les promesses qu'il amenait avec son p'tit cul de mafieux. Sauf qu'il a disparu plus vite encore qu'il n'est arrivé. Bouh ! Les faux espoirs c'est tout sauf cool, les filles !

En ce qui concerne le style, ça se répète. Ça se répète beaucoup. Ça se répète beaucoup trop, en fait.
Qu'ils aient envie de baiser tout le temps, bon, ben c'est un choix scénaristique, ok. Mais pourquoi faut-il qu'ils le fassent à chaque fois exactement de la même façon ? Où est l’intérêt de décrire toutes ces (nombreuses) scènes à chaque fois si c'est pour qu'elles se répètent pile poil pareil ? Sérieusement ?

[Mode très cru activé. Si vous n'aimez pas les mots comme bites, sperme et cul cassez-vous, ça vaut mieux.]
Bon aussi, c'est un avis très personnel mais... ils ne seraient pas un peu éjac. précoce les deux suceurs (de sang, of course) ? Parce que ce n'est pas normal d'avoir une goûte de sperme sur le bout de la bite avant même d'avoir commencé les hostilités. Et a chaque fois en plus. Ni de terminer en 3 minutes chrono. Ce sont des vampires assoiffés de sexe, merde... Il n'y a que moi qui trouverais plus normal que leurs ébats durent au moins 40  minutes d’affilées (voir plus ai-je envie de dire) ? Là ils se branlent deux-trois coups, se mordillent les couilles ou la nuque et Pouf ! Feu d'artifice. Je ne trouve pas ça très performant pour deux êtres qui ne connaissent pas la fatigue, qui ont eu une centaine d'année pour s’entraîner et qui, en plus, sont considérés comme de plutôt bons coups.

Bon, en temps normal il s'agirait de détails, hein, on est d'accord. Mais puisque ici la trame principale tourne autour de ça ça me semble quand même un peu important.
[Mode très cru désactivé, vous pouvez revenir]

Les 100 dernières pages ne sont que du remplissage. Ça m'a donné l'impression d'un RP qui se termine, où l'action est finie, mais qu'on veut continuer encore un peu. Du coup on rajoute un peu de « suspense » là il n'est nullement nécessaire. Parce que, sincèrement, à quoi servent ces pages ?  A montrer que Dem se sent mal d'être un connard et de savoir que son mec le sait aussi ? Parce que vous croyez vraiment qu'on avait pu passer à coté en presque 400 pages ?

Fuck la logique aussi en ce qui concerne sa raison de retour vers Sven.
[Attention : SPOILER]
« Je suis trooop malheureux sans ma destinée, j’espère qu'il ne l'est pas autant alors que je lui ai brisé le cœur. Mais bon, dans quelques décennies il ira mieux, ça va bien finir par passer. Ou alors il sera malheureux pour l’éternité... Bah, nan, pas possible. Ça va lui passer. »
Et 3 mois plus tard... « Raaah ! Je suis vraiment troooop malheureux... Bon, y en a marre des conneries, je vais le retrouver. Des décennies c'est long quand même, je l'avais pas capté. lolilol »
Ce n'est non seulement pas hyper logique mais en plus pas franchement passionnant. On s'emmerde pendant ces 100 dernières pages, on voit à quel point elles sont inutiles et ça énerve.

Sinon, aussi, laisser culpabiliser Sven pendant 500 pages sur la mort de sa femme et le faire baiser juste devant sa tombe à trois pages de la fin, sérieusement ? Quelle preuve de respect et d'amour qui dépasse l'entendement, rolala.
[Zone de SPOILER terminée]

Les personnages maintenant (Oh dear...), ce sont avant tout de gros clichés sans beaucoup de nuances.
Ils sont virils, cons, machos, baiseurs... Ils ne m'ont pas franchement surprise (c'est peu de le dire). Bon, au moins ils sont à peu près fidèles à eux mêmes jusqu'au bout.
Mais je ne me suis pas attachée à eux, c'est un vrai problème. Le bad boy qui devient gentil est un classique mais peut-être est-il un peu trop éculé (à une lettre prêt ça marche aussi). A moins qu'il ne soit tout simplement pas assez bien maîtrisé ici.

Certains aspects de leur comportement m'ont aussi franchement exaspérée. Leur petite guéguerre au début n'est pas crédible un seul instant. Ce sont de grands méchants vampires prêt à tout pour obtenir ce qu'ils veulent, bordel. Ils sont dangereux et craint. Mais ils se battent à coup de caleçon aux morpions et de colorant dans la boisson... Ça ne fait pas du tout sérieux. Pas sur qu'ils auraient impressionné quiconque parmi leurs rivaux avec de telles méthodes digne d'ados de 14 ans.
Mais c'est un défaut que j'ai remarqué dans beaucoup (trop) d'histoires ces derniers temps, à croire que les auteurs sont des bisounours incapable d'imaginer quelques coups vraiment tordus et méchants, et pas que dans l’auto-édition (mais plus que dans l'édition traditionnelle malgré tout). Les méchants ne sont pas méchants, quand ils font un coup qui se veut vraiment dégueulasse au héros il s'agit trop souvent d'une mauvaise farce, un truc qu'un vrai méchant n'utiliserait jamais au risque de passer pour un bouffon.
Vous imaginez Ramsay envoyer un caleçon Bob L'éponge aux morpions au lieu d'une partie de Theon aux Greyjoy ? Non ? C'est normal, parce que ce serait ridicule et qu'aucun méchant n’espère être pris au sérieux en agissant ainsi.


Je terminerais sur, encore, un point noir, il reste plein, mais plein de fautes ! Et plus on avance dans l'histoire plus il en reste. Quant à la ponctuation ! Rah non mais la ponctuation quoi ! Je n'ai jamais vu une telle anarchie parmi les virgules. C'est à croire qu'un point virgule mal dans son encre a rameuté toutes les virgules junkies dans un coin de page en leur promettant un méga joint et a tout fait péter à coup de C4. Je ne vois pas d'autre explication à la présence de virgules dans des phrases telles que : « Je préfère dire que je n'ai rien, plutôt que mettre un mot, sur ce qui se trame en moi. »
En fait ça ressemble presque à un poème une fois sortit de son contexte. Ce n'est pas l'exemple le plus éloquent mais je ne les ai pas tous surlignés, l'ebook énorme faisait suffisamment ramer ma liseuse sans ça.
Mais franchement la lecture est gravement compliquée par cette ponctuation aléatoire. Et si le but était de donner un style particulier c'est raté.

Pour conclure je dirais que j'étais curieuse d'essayer un M/M.
Fan de certains yaoi et de Poppy Z Brite je me demandais à quoi pouvait bien ressembler ce style de plus en plus en vogue. Hélas, comme je l'avais soupçonné, il s'agit d'avantage d'une sorte de nouveau porno pour ménagères que d'une révolution.
Je ne suis clairement pas le public cible et par conséquent je doute que je renouvellerai l’expérience.

 

Points forts :  Même si elles n'ont rien de révolutionnaire les 400 premières pages plairont à celleux qui aiment les histoires d'amour "compliquées".
Points faibles : L'ortographe, les clichés, le manque de logique, les persos ne sont pas du tout attachants.
Nombres de tomes : Un. Mais il s'agit d'un spin-off de la saga Vampires et Rock Stars.

 

12 août 2015

Paris Versus 5

C'est triste mais c'est pourtant vrai, il n'y a presque rien à faire à Paris. Et les rares choses à voir se trouvent à un million de kilomètres les unes des autres...

parisVS5Scénario, crayonné et colo : Kob
Encrage et lettrage : Sieu K

 

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10 août 2015

Sangsues tome 1- Daisuke Imai

sangsuesQuatrième de couverture : Yoko, une fille à première vue ordinaire, s'est évaporée. Nous ne la voyons pas, mais elle est là, juste sous nos yeux : Yoko vit chez nous pendant notre absence, allant d'un appartement à un autre selon ses besoins et ses envies. Yoko est une sangsue : elle a cessé d'exister aux yeux de la société et vit désormais, invisible, dans ses replis, dans l'angle mort de nos consciences. Elle se croit seule dans son cas, elle va découvrir toute une société parallèle, un amas d'électrons libres qui coexistent sans que nous les voyions alors que la violence y est omniprésente. Car les sangsues se disputent nos domiciles, qu'elles appellent des nids, s'affrontent dans de sanglantes guerres de territoire et se livrent à des vendettas qui tournent volontiers au massacre.

Ce que j'en ai pensé : Une couverture épurée mais classe, un titre étrange, un résumé qui parle de gens évaporés, invisibles, qui visitent nos appartements et vivent littéralement à nos crochets sans qu'on s'en aperçoive...
Il ne m'en fallait décidément pas plus pour pour sauter sur ce premier volume de Sangsues, le nouveau thriller des éditions Casterman.

On a tou.te.s déjà eu cette impression en rentrant chez soi, qu'une chose n'est pas à sa place, qu'une autre semble manquer ou simplement que quelque chose s'est passé là alors qu'on ne l'a pas vu, qu'on n'y était pas. Et si ce n'était pas que de la psychose ? Et s'il y avait une sorte de société sous la société et qu'elle se promenait librement dans nos maisons ? C'est de ce principe de base un peu flippant qu'est partit Daisuke Imai, jeune mangaka publié pour la première fois en France avec le titre dont il est question aujourd'hui.

Sakura est une sangsue, c'est à dire qu'elle vit chez plusieurs personnes, qu'elle utilise leur matériel et qu'elle se sert dans leur frigo mais que ces personnes ignorent tout de sa présence et de ses activités.
Elle pensait être la seule à faire ça jusqu'au jour où elle se réveille avec un message particulièrement clair écrit sur le bras : Alors toi aussi t'es une sangsue, Sakura ? A partir de là la jeune femme va aller de découvertes en déconvenues. Elle qui se pensait seule va découvrir une société plus organisée qu'il n'y parait au premier abord. Une société violente, dangereuse, avec ses codes, ses règlements de compte et adepte du chacun pour soi.

Il est difficile de ne pas faire le rapprochement entre cette histoire et le fait divers remontant à 2008, où un japonais avait découvert qu'une femme habitait dans son placard depuis presque une année. De là à dire que l'auteur s'en est inspiré, au moins pour l'idée de départ, il n'y a qu'un pas, mais je n'ai rien trouvé corroborant (ou infirmant) mes suppositions.

"Alors toi aussi t'es une sangsue, Sakura ?"

sang2

Coté design, le dessin est vraiment sympa même si les traits ronds et mignons semblent parfois un peu décalés avec l'histoire. Par moment la mignonitude des expressions et la douceur qui ressort, de Sakura en particulier mais d'une partie des autres personnages aussi, allègent des scènes pourtant dramatiques. C'est à la fois un peu dommage et un très joli tour de force, mettant ainsi en scène la naïveté de l’héroïne se heurtant à la violence du monde dans lequel elle vit. Certain.e.s n'aimeront pas, c'est obligé, mais personnellement j'ai choisi de le prendre ainsi et du coup je trouve que c'est plutôt très bien joué.
En même temps il ne s'agit que du tome 1, à voir donc, si le style graphique des quatre prochains évoluera avec l’expérience du personnage principal et les changements forcément à venir dans sa façon de voir le monde qui l'entoure.

Donc, en résumé, c'est un très bon premier tome, on s'attache vite à Sakura, le scénario est original et bien mené et, d'un point de vue 100% subjectif, j'adore cette façon de dessiner les visages.

Et vous, vous pensez que ça pourrait vous plaire ? Vous l'avez lu ? Dites moi tout :3

Points forts :  C'est beau (la plupart du temps), c'est original, ça annonce du bon pour la suite.
Points faibles : Les dessins ne collent pas toujours bien à la gravité de l'histoire mais ça peut être un parti pris.
Nombres de tomes : Le tome 2 sort fin de ce mois ci, la série en compte cinq en tout et leur publication s'étalera jusqu'en mars 2016.

Article initialement publié sur Yatta Fanzine.

 

 

8 août 2015

Paris Versus 4

Hé Vous !

Voilà enfin le quatrième Paris Versus et on en sera déjà bientôt à la moitié. Sauf si j'en trouve d'autres d'ici là.

Celui ci est teinté d'un tout petit peu de mauvaise foi mais c'est à peu prés comme ça que je l'ai ressenti quand on a du sortir du métro à Montmartre.

parisvs4colorScénario, crayonné et colo : Kob
Encrage et lettrage : Sieu K

On se retrouve mardi ou mercredi pour le prochain, portez vous bien jusque là et passez quand même entre temps, je vous ai programmé deux petites critiques de bouquins pour vous faire patienter.

7 août 2015

TAG - Titres de livres en réponses

Hé, Petit Ours Brun !

Il a fait très très chaud ces derniers jours dans ma petite caboche. Il faut dire que je me suis essayée à un exercice plus compliqué qu'il n'y parait.

Ce tag circulait il y a quelques années sur les blogs littéraires et comme l'été est une saison assez calme sur Swap Addict j'ai eu envie de le recycler en swap virtuel pour celles qui, comme moi, ne se dorent pas la pilule sur la plage en cet instant précis. Ou, éventuellement, pour celles qui le font mais armées de leur smartphone.
Du coup j'ai un peu tripatouillé les questions parce qu'il y en a que je n'aimais pas et j'ai lancé ma bombe. Il y a quand même quatre folles qui ont répondu à mon appel. Je ne sais pas si ça a été aussi difficile pour elles ou si c'est moi qui suis une buse mais je pense que je réfléchirai un peu plus avant de lancer un swap sur un coup de tête à l'avenir.
Enfin, ou pas hein, c'est quand même ma spécialité, ces conneries.

Donc, le but était de répondre aux questions en utilisant des titres de livres, lus, parce que sinon c'est trop facile, voir des sous-titres si vraiment c'était trop difficile (genre : A l'école des Sorciers - HP).
Et si vous êtes attentif.ve.s vous avez déjà compris que ce n'était vraiment pas du gâteau, même avec l'option sous-titres.
Allez, c'est partit, vous me direz si je m'en suis bien sortie.

Comment te décrirais-tu : Procrastination (Terry Pratchett) Je triche (déjà), je ne l'ai pas lu, mais il est dans ma pal de 2015... Mais il convient tellement bien à cette question, quoi !
Comment te sens-tu aujourd'hui : On rêvasse ? (Cédric) (Laudec - Cauvin)
L'endroit où tu vis actuellement : Oh ! Merde ! (Cha)
Si tu pouvais aller n'importe où, ce serait : Le monde perdu (Arthur Conan Doyle)
Ton moyen de transport préféré : La machine à explorer le temps (HG Wells) Bon, d'accord, j'ai jamais pu la tester... Mais je suis sur qu'elle me plairait assez.
Ton/ta meilleur(e) ami(e) est : Mon amour à tout jamais (Yoneda Kou) Que c'est cucul, bordel.
Toi et tes ami(e)s, vous êtes : Les années oubliées (T.A. Barron - saga Merlin) Bon, ce n'est pas le cas pour tous, heureusement, mais quand même d'une bonne poignée.
Le temps que tu préfères : Différentes saisons. (Stephen King)
Ton moment préféré dans la journée : Under the blue sky. [sous le ciel bleu] (Aoi Aki)
La signification de la vie pour toi : L'art de courir sous la pluie. (Garth Stein)
Ta peur : Cellulaire (Stephen King)
Le meilleur conseil que tu as à donner : Rien n'est vrai dans ce livre mais c'est ainsi que les choses sont. (Bob Frissell)
Pensée du jour : C'est pas gagné ( Yumiko Fukuzawa) Aurait aussi pu convenir à la question "Que penses-tu de ce quizz"
Comment aimerais-tu mourir : Quelques minutes avant la fin du monde (Boulet - Notes t5)
La façon dont tu vois ton futur : Rien n'est impossible (Takanaga Hinako) C'était ça ou Je suis une légende... Mais je me suis dis que c'était peut-être un peu trop mégalo, même pour moi.
Une chose que tu aimerais dire à ton/ta swapé.e : Pardonne-moi (Itsuki Kaname) Parce que je n'avais pas réalisé au moment où j'ai créé le swap à quel point les questions étaient compliquées... Et du coup ça s'adresse à toutes les inscrites.

Je pensais que ce serait facile, ou au moins pas trop difficile, lisant depuis ma plus tendre enfance, mais il y a beaucoup de titres que j'ai oubliés voir que je n'ai jamais possédés et il était donc impossible de tomber dessus dans la bibliothèque en cherchant l'inspiration.
Enfin, si vous vous ennuyez ferme un de ces jours je vous conseille d'essayer de remplir le questionnaire, ça devrait vous passer assez rapidement.

Enfin, plus sérieusement, vous n'avez pas envie de le faire ? C'est chaud mais ça permet de se rappeler de trucs lus il y a parfois très longtemps. Parfois ça donne même envie de les relire (et d'autres, en revanche, pas du tout).

swap titres livres2

5 août 2015

Fang code. Ou quand je rêve de crocs [Rêve]

Le tintement de la sonnette retentit et je jette un œil à l'horloge au mur, 3h du matin, ce n'est décemment pas une heure pour déranger les gens, heureusement je ne suis pas encore au lit.
A la porte je découvre un jeune messager, il me remet un petit colis en carton en me demandant de ne pas tarder à l'ouvrir, ce qu'il contient est important. Je n'ai pas le temps de lui demander d'avantage d'explications qu'il s'enfuit en courant. L'air est froid et je suis en chaussettes, hors de question de lui courir après. Je referme donc la porte et retourne à mon espace de travail, juste quelques coussins par terre contre le mur et une table basse devant moi remplie de matériel d’écriture et de dessin.
Précautionneusement j'ouvre le carton et en sort une boite en métal vieillit. Quand j'en pivote le couvercle une feuille pliée en deux en tombe, je la ramasse et ce que j'y lit me glace l'échine. Miska a trouvé la solution qui permet de craquer le code, celle qu'ils veulent, celle que tous veulent. Et quand il en auront vent elle sera en danger ce qui explique pourquoi elle me transmet ses précieuses notes, il faut les mettre à l'abri dans un lieu sur pour que l'élu puisse s'en servit quand le moment sera venu.

Mon instinct me dit de partir sur le champ et de cacher la boite sans plus attendre. Mais la curiosité me rattrape, ce code on le cherche depuis si longtemps, je veux voir à quoi il ressemble. Si les vampires apprennent qu'elle l'a trouvé ses jours seront comptés et si, malgré mes efforts pour la cacher, la boite était retrouvée par eux plutôt que par l'élu... plus rien ni personne ne pourrait rien pour nous. Je dois mémoriser le code, je dois être capable de le transmettre oralement, au moins en partie. J'ouvre alors la boite et y découvre tout un tas de feuillets remplis d'une écriture fine et serrée.
Les premières pages sont adressées à sa fille, mon amie semble penser qu'elle pourrait être l'élue. Je me contente de survoler ces pages à la recherche de mots clefs importants et les repose dans la boite, ce qu'elles contiennent ne me regarde pas. Le reste est plus technique, plus utile, très vite je me retrouve cernée de feuilles de papier tout autour de moi, ce qu'elles contiennent est incroyable, Miska n'a rien laissé au hasard, avec ce code nous pouvons gagner, même contre eux.
Absorbée par la découverte de mon amie je ne vois pas les heures s'écouler ni la fatigue me gagner. Quand enfin je sens mes dernières forces me quitter j'ai à peine le temps de ressembler les feuillets sous mes coussins en me promettant de les mettre à l'abri dés le lendemain.
C'est donc sur l'un des plus gros trésors que l'humanité n'ai jamais possédé que je m’effondre et sombre dans un sommeil réparateur.

Pourtant à peine quelques heures plus tard je suis réveillée par des voix qui n'ont rien à faire chez moi. Sans ouvrir les yeux je les écoute et découvre sans difficulté mais un peu estomaquée qu'il s'agit de vampires. Ils sont entrés sans y avoir été invités mais m'ont tout de même laissée finir ma nuit. On ne s'improvise pas gentleman.
Discrètement j'ouvre un œil et observe ces inconnus qui évoluent librement chez moi. L'un d'eux trône assis dans un fauteuil au fond de la pièce, il se dégage de lui une aura de force et de souveraineté, à coup sur il s'agit du chef. Deux autres individus à l'air un peu imbéciles se disputent une chose qu'ils viennent de sortir du frigo et... merde ! Un quatrième est assis en tailleur sur ma droite, les yeux rivés sur moi. Nos regards se croisent et, bien qu'il se contienne, je l'entend gronder. En un battement de cils il se retrouve planté devant moi, debout. J'ouvre les deux yeux pour le regarder mieux et me redresse sur mon séant, ce qui m'évite un coup de pieds dans les côtes pour m'inciter à me dépêcher, j'en suis certaine.
- Débout ! ordonne t-il de sa voix de basse.
Je ressens tout le mépris qu'il a pour les humains dans la façon qu'il a de prononcer cette simple injonction et, alors que j'hésite sur la marche à suivre ensuite, obéir ou lui répondre, je laisse mon regard glisser sur la table basse. Un désordre sans nom y règne, exactement comme je l'ai laissé avant de m'endormir, au moins n'y ont-ils pas touché. Seulement mon cœur fait un bon quand je remarque que j'y ai laissé trainer plusieurs feuillets. S'il les remarque je suis foutue, tout les gens qui les ont eu en mains sont foutus. Sans me laisser le temps de réfléchir je décide d'agir.
- Minute. J’allonge le torse et le bras et attrape un carnet de croquis et un crayon sur la table. Et puis qu'est-ce-que vous foutez chez m-
Je n'ai ni le temps de me rassoir correctement ni de terminer ma phrase que le vampire m’attrape par le col et me redresse sur mes pieds.
- C'est quoi ça ? me crache t-il au visage en m'arrachant le carnet des mains.
- Un carnet de croquis. Je veux noter le rêve que j'ai fait pour pas l'oublier.
Je me force à ne pas détacher mes yeux des siens, si je cille un quart de seconde il pourrait comprendre que je bluffe. Au lieu de ça il retrousse brièvement les babines, ça l’exaspère de discuter avec ce qu'il considère comme étant juste du bétail et se retourne en direction du vampire assis dans mon fauteuil. La main toujours fermée sur l'encolure de mon pull il me traine dans son sillage, m'éloignant des précieux feuillets et nous approchant de celui qui s'affirme de plus en plus das mon esprit comme étant leur chef. Arrivé devant lui il me lâche enfin et , la tête baissée, tenant mon carnet à deux main devant lui, franchit seul le dernier mètre qui le sépare de son maitre.
- Elle a récupéré ça en se réveillant.
Le chef s'empare doucement du carnet et pose pour la première fois ses petits yeux sournois sur moi.
- Qu'est-ce ? sourit-il.
Je roule les yeux comme si la question était stupide et qu'elle m’exaspérait.
- Un bête carnet de croquis. Il sourit de plus belle.
- Nous allons voir ça.
Pendant quelques secondes qui se semblent durer une éternité il feuillette le carnet et à mesure qu'il s'approche de la dernière page son sourire se mue en une grimace. Finalement il me rend l'objet sèchement et reprend la parole, très posément.
- Nous cherchons une chose que nous pensons être en ta possession.
Que répondre ? Plus je bluffe et plus je prends le risque de déraper. Mais que puis-je faire d'autre de toutes façons ?
- Je ne vois pas de quoi vous parlez.
Il m'ausculte encore un instant puis soupire et fini par me faire comprendre d'un signe de la main que je peux disposer. Je n'ai qu'une envie, c'est récupérer les feuillets et les mettre en lieu sur mais bien évidement je ne peux pas le faire avec quatre vampires dans la maison. Je retourne donc simplement jusqu'aux coussins. Avant de m'assoir je dépose le carnet sur les feuilles restées sur la table, au moins ne sont-elles plus aussi visible.
Le vampire qui m'a accompagnée jusque là suis mon mouvement des yeux avant de me dévisager avec un air mauvais.
-Me rappelle plus de ce que voulais écrire avec vos conneries. me défend-je avant qu'il ne pose la question.  
Puis, je me laisse tomber, peut-être avec un peu trop d'entrait, sur les coussins et se faisant je libère deux autres feuilles qui étaient jusque là coincée en dessous. Je peste intérieurement, je suis vraiment trop bête. Je les ramasse et leur jette un œil comme si j'avais oublié de quoi il s'agissait. Le sous fifre s'approche rapidement de moi, il a vu les papiers lui aussi. De l'air que j’espère le plus exaspéré je les lui tend.
- De veilles notes. Tu veux vérifier ?
Il me montre les dents une nouvelle fois mais ça ne m'impressionne plus, il y a trop longtemps que nous cohabitons avec ces sangsues. Il fait un pas vers moi, s'il les prend il comprendra que je les mène en bateau et me tuera sur le champs, mais le dominant se lève et le houspille de quelques mots.
- Nous avons assez perdus de temps.
Accompagnant le geste à la parole il sort de chez moi et est bientôt rejoint par les trois autres vampires. Le temps que j'arrive également à la porte ils ont disparu.
Je laisse passer quelques minutes puis je rentre en fermant derrière moi.

La nuit suivante je recouvre la boite d'une couche de ciment que je sculpte grossièrement pour lui donner l'apparence d'une pierre et, sous la lune, je me met à creuser. Le code devra encore rester caché quelques temps, personne n'est actuellement apte à l’utiliser.

eric

J'en ai chié pour trouver une illustration adéquate mais là je suis fière de moi je dois dire.

4 août 2015

Paris Versus 3

Prêt.e.s pour le troisième Paris Versus, petit.e.s aoûtien.ne.s ?

Bon, celui ci est un peu en lien direct avec le précédent mais c'est quand même un point différent. On peut marcher très longtemps à Paris avant de croiser un métro, alors qu'à Londres où que l'on regarde on voit un panneau Underground...

parisvs3Scénario, crayonné et colo : Kob
Encrage et lettrage : Sieu K

 

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