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Ce que Kobaitchi raconte
livre
6 septembre 2015

Les Nombrils tome 7 Un bonheur presque parfait - Delaf et Dubuc

Les Nombrils T7Quatrième de couverture : Pour Vicky, le bonheur est total : ses parents la préfèrent enfin (!) à son insupportable grande soeur Rebecca, elle sort avec James, beau jeune homme promis au plus bel avenir, et le barbecue familial de fin d'été lui permet d'afficher son insolente réussite à la face de tous les voisins. Quant à Jenny, elle connaît un double bonheur : avec le musculeux Jean-Franky, elle a les tablettes de chocolat ; avec le gentil Hugo, elle a les attentions de chaque instant.Karine, elle, a une nouvelle passion et ce n'est pas un garçon : son groupe de musique vient d'être signé par un gros producteur, et son seul léger souci est de remonter le moral à Albin, leader de la formation, qui est en pleine dépression depuis les événements tragiques de l'été (et du tome 6).Mais la vie est cruelle et le bonheur fragile, surtout quand on triche avec ses propres sentiments.Heureusement qu'il reste l'amitié... 

 

Et moi, j'en pense quoi ? Les personnages ont tellement évolués depuis le premier tome !

Le moins que l'on puisse dire c'est que dans celui ci les auteurs ont décidés de leur en faire baver un max. Karine, Vicky et Jenny vont être confrontées à une montagne de questionnements et de problèmes en devenir.

Elles ont toutes bien mûrit, enfin, certaines plus que d'autres me direz vous si vous avez lu ce tome et les précédents.
Les premiers tomes se contentaient de faire du gags, de poser des personnages qui manquaient encore un peu de fond et qui étaient là avant tout pour nous divertir. Puis, les tomes passant, tout ces personnages se sont construits, ont développé de vraies personnalités, sont devenus plus complexes, plus fort. Et aujourd'hui, bien que toujours estampillée jeunesse, (qui ne rime pas toujours avec qualité bien que ce soit de plus en plus le cas) cette BD nous offre une histoire actuelle, sincère et passionnante avec des héroïnes auxquelles on s'attache toujours plus et que l'on espère voir prendre les bonnes décisions. Mais les bonnes décisions quelles sont-elles ? Il est bien souvent difficile de les dissocier des mauvaises, pour nous comme pour elles, et c'est probablement ce qui les rend ça plus attachantes.

En seulement 7 tomes cette BD à réussi là où d'autres échouent en une vingtaine. Elle a su avancer avec son temps et n’a pas figé ses héroïnes. Elle les a laissées s’affirmer, grandir, évoluer, et rien que pour ça je vous invite très chaudement à lire le tome 7 des Nombrils (bon, et peut-être le tome 6 juste avant) et ce même si les 2-3 premiers tomes ne vous avaient pas plus parlé que ça.

 

Points forts : L'évolution des personnages. Le plaisir de chercher les petits gags accessoires laissés par le dessinateur dans l'arrière plan (et il y en a beaucoup !).
Points faibles : La situation se dégrade pour nos héroïnes à un tel point que l'on pourrait presque s'attendre à ce que le prochain tome ne soit pas classé en divertissement enfant/ado... Mais je suis sure que les auteur.e.s vont trouver le moyen de redresser la situation l'année prochaine. Cela dit, entre la fin de cette série, de Tamara et de Mélusine c'est à ce demander ce qui rend les bédéistes si moroses cette année... 
Nombres de tomes : Le tome 7 vient de sortir. Série en cours.

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7 août 2015

TAG - Titres de livres en réponses

Hé, Petit Ours Brun !

Il a fait très très chaud ces derniers jours dans ma petite caboche. Il faut dire que je me suis essayée à un exercice plus compliqué qu'il n'y parait.

Ce tag circulait il y a quelques années sur les blogs littéraires et comme l'été est une saison assez calme sur Swap Addict j'ai eu envie de le recycler en swap virtuel pour celles qui, comme moi, ne se dorent pas la pilule sur la plage en cet instant précis. Ou, éventuellement, pour celles qui le font mais armées de leur smartphone.
Du coup j'ai un peu tripatouillé les questions parce qu'il y en a que je n'aimais pas et j'ai lancé ma bombe. Il y a quand même quatre folles qui ont répondu à mon appel. Je ne sais pas si ça a été aussi difficile pour elles ou si c'est moi qui suis une buse mais je pense que je réfléchirai un peu plus avant de lancer un swap sur un coup de tête à l'avenir.
Enfin, ou pas hein, c'est quand même ma spécialité, ces conneries.

Donc, le but était de répondre aux questions en utilisant des titres de livres, lus, parce que sinon c'est trop facile, voir des sous-titres si vraiment c'était trop difficile (genre : A l'école des Sorciers - HP).
Et si vous êtes attentif.ve.s vous avez déjà compris que ce n'était vraiment pas du gâteau, même avec l'option sous-titres.
Allez, c'est partit, vous me direz si je m'en suis bien sortie.

Comment te décrirais-tu : Procrastination (Terry Pratchett) Je triche (déjà), je ne l'ai pas lu, mais il est dans ma pal de 2015... Mais il convient tellement bien à cette question, quoi !
Comment te sens-tu aujourd'hui : On rêvasse ? (Cédric) (Laudec - Cauvin)
L'endroit où tu vis actuellement : Oh ! Merde ! (Cha)
Si tu pouvais aller n'importe où, ce serait : Le monde perdu (Arthur Conan Doyle)
Ton moyen de transport préféré : La machine à explorer le temps (HG Wells) Bon, d'accord, j'ai jamais pu la tester... Mais je suis sur qu'elle me plairait assez.
Ton/ta meilleur(e) ami(e) est : Mon amour à tout jamais (Yoneda Kou) Que c'est cucul, bordel.
Toi et tes ami(e)s, vous êtes : Les années oubliées (T.A. Barron - saga Merlin) Bon, ce n'est pas le cas pour tous, heureusement, mais quand même d'une bonne poignée.
Le temps que tu préfères : Différentes saisons. (Stephen King)
Ton moment préféré dans la journée : Under the blue sky. [sous le ciel bleu] (Aoi Aki)
La signification de la vie pour toi : L'art de courir sous la pluie. (Garth Stein)
Ta peur : Cellulaire (Stephen King)
Le meilleur conseil que tu as à donner : Rien n'est vrai dans ce livre mais c'est ainsi que les choses sont. (Bob Frissell)
Pensée du jour : C'est pas gagné ( Yumiko Fukuzawa) Aurait aussi pu convenir à la question "Que penses-tu de ce quizz"
Comment aimerais-tu mourir : Quelques minutes avant la fin du monde (Boulet - Notes t5)
La façon dont tu vois ton futur : Rien n'est impossible (Takanaga Hinako) C'était ça ou Je suis une légende... Mais je me suis dis que c'était peut-être un peu trop mégalo, même pour moi.
Une chose que tu aimerais dire à ton/ta swapé.e : Pardonne-moi (Itsuki Kaname) Parce que je n'avais pas réalisé au moment où j'ai créé le swap à quel point les questions étaient compliquées... Et du coup ça s'adresse à toutes les inscrites.

Je pensais que ce serait facile, ou au moins pas trop difficile, lisant depuis ma plus tendre enfance, mais il y a beaucoup de titres que j'ai oubliés voir que je n'ai jamais possédés et il était donc impossible de tomber dessus dans la bibliothèque en cherchant l'inspiration.
Enfin, si vous vous ennuyez ferme un de ces jours je vous conseille d'essayer de remplir le questionnaire, ça devrait vous passer assez rapidement.

Enfin, plus sérieusement, vous n'avez pas envie de le faire ? C'est chaud mais ça permet de se rappeler de trucs lus il y a parfois très longtemps. Parfois ça donne même envie de les relire (et d'autres, en revanche, pas du tout).

swap titres livres2

9 juillet 2015

Les enfants perdus de Saint Félix - Yves Desmazes

saint felixQuatrième de couverture : La découverte du corps d'une religieuse espagnole assassinée au pied des ruines de l'abbaye Saint-Félix de Monceau sonne le branle-bas de combat au sein du SRPJ de Montpellier. L'enquête est confiée à Kevin Normand, flic et membre de la confrérie des pénitents blancs. L'officier s'intéresse alors à la vie tumultueuse de l'ancienne responsable d'une maternité, mise en accusation par des juges espagnols pour enlèvement d'enfants. Pourquoi la soeur avait-elle souhaité se recueillir devant les murs de celle qui fut, au XIVe siècle, une importante abbaye de moniales ? Et pourquoi, en l'an 1332, l'évêque de Maguelone avait-il demandé à un chanoine d'y mener des investigations ? Que s'était-il donc passé à cette époque ? Existe-t-il un lien entre ces deux affaires et quels en sont les enjeux ? Assisté de son amie Charlotte, journaliste, et de ses coéquipiers, le chef de groupe de la brigade criminelle ne se doute pas que cette enquête le conduira, au péril de sa vie, à de bouleversantes révélations sur sa propre personne.

Ce que j'en ai pensé : L'histoire se passe dans deux époques à la fois, de nos jours et en 1332. Ma préférence va clairement à celle de 1332. Le lien entre les deux est très très indirect, ne vous attendez pas à ce que les actions des acteur.trice.s de jadis influent sur celles de celleux d'aujourd'hui.
D'ailleurs, les transitions entre les deux époques ne sont pas toujours faites au bon moment, le fait de nous laisser sur un suspense, même petit, à presque chaque transition devient rapidement assez lourd. C'est certes une façon de faire assez habituelle mais je l'ai ressentie trop maladroite.

Les personnages sont bourrés de défauts mais au lieu de les rendre plus humain et accessible ça aurait plutôt tendance à en faire des êtres insupportables.
Le chanoine Firmin Baldit a relativement raison sur bien des points mais sa misogynie et son arrogance lui font perdre beaucoup de points de sympathie. Presque à chaque fois qu'on arrive enfin a oublier qu'au fond c'est loin d'être un type cool et qu'on se met à espérer qu'il puisse mener à bien sa mission il sort une nouvelle réplique désobligeante à souhait.
Kévin Normand, le flic chargé de l'affaire se déroulant à notre époque, a une personnalité qui m'a assez vite gonflée aussi, ses petits secrets, son refus systématique de se livrer, il y a un moment où ça lasse. On a l'impression qu'il ne fait pas confiance à sa copine alors qu'il a quand même quitté sa vie de cureton pour elle. On pourrait s'imaginer qu'elle est la personne sur qui il sait qu'il peut compter, non? Et encore que si ça évoluait au fil des pages je pense que ça passerait plutôt bien mais il ne semble pas avoir changé d'un pouce à ce sujet entre la première et la dernière page, et rien ne laisse supposer que ce changement est ou sera bientôt en cours.

L'histoire en elle même est en revanche très réaliste dans le sens où il n'y a pas de gentil, pas de héros, même pas de bien en fait. Le problème c'est qu'il est du coup assez difficile de se ranger du coté de quelqu'un. Illes ont tou.te.s leur torts et leurs raisons, ce qui en règle générale est plutôt une chose que j'apprécie mais là, et je ne sais pas pourquoi, la balance a plutôt eu tendance à pencher majoritairement du coté des défauts pour tout le monde.
La chose que, d'après moi, cette lecture tente de nous inculquer c'est qu'il ne faut être ni trop innocent ni trop gentil, au risque de se faire bien baiser. Ce n'est pas franchement une morale hyper joyeuse. Bon, c'était peut-être le but de l'auteur, hein, mais c'est un peu frustrant et surtout je n'ai malgré tout pas l'impression que ce soit la morale qu'il ait voulu donner.

D'ailleurs ça m’amène à un autre point, la fin.
Sans vraiment la spoiler (mais un peu quand même, donc ne lisez pas si vous pensez lire ce livre un jour)  je pourrais simplement dire que je ne l'ai pas aimée mais je vais aller un peu plus loin.
L'auteur est un ancien flic, et si j'en crois ce roman, être flic c'est frustrant. L’enquête n'est nullement terminée à la fin du roman. Alors oui le méchant est mis hors d'état de nuire dans une des époques, mais ses complices et surtout sa hiérarchie n'ont absolument pas à s'en faire. Des informations importantes ont été révélées mais, comme dans le vrai monde, les hauts placés ne risquent strictement rien. Dans l'autre époque  j'ai un peu eu l'impression que l'auteur a pris la justice, la gonflée comme un ballon de baudruche et nous l'a agitée sous le nez, nous montrant à quel point elle était devenue grosse et dure, puis nous a retourné brutalement et nous l'a enfoncée méchamment dans le fion en ricanant. (Penser à changer cette métaphore avant de publier la critique sur Babelio...).
Avoir travaillé dans la police peut-être un avantage pour un auteur, pour aider les lecteurs à comprendre comment une enquête se passe réellement ou encore pour apporter un cachet plus réaliste à l'histoire mais ici je dirais qu'il s'agit du plus gros défaut de cet écrivain. A vouloir être trop réaliste on en oublie qu'une bonne histoire à souvent besoin de se nourrir d'un peu d'imaginaire.
Vouloir nous montrer que le monde est injuste est une ligne éditoriale comme une autre mais je trouve que ça se marie assez mal avec une enquête policière. Quand je lis un thriller j’espère avoir droit à une fin, elle peut être bonne ou mauvaise, ça n'est pas le plus important, mais elle doit être là. Si je veux voir la justice faire n'importe quoi, les méchants s'en sortir et les flics faire une dépression j'ouvre un journal, pas un roman.

Je ne peux pas classer ce roman dans les flops complet parce qu'il n'est pas non plus désagréable à lire, mais il a, à mon avis, de trop gros défauts pour me laisser un souvenir sympathique.

Points forts :  Soulève un fait d'actualité dont on a finalement assez peu entendu parler (les nourrissons volés en Espagne) et, bien qu'il s'agisse d'une fiction, on sent qu'il y a eu un gros travail de recherches.
Points faibles : L'alternance d'une époque à l'autre n'est pas super bien gérée, elle frustre plus qu'elle n’attise l’intérêt. La personnalité des personnages. La conclusion.
Nombres de tomes : Un

Merci à Babelio et aux Éditions TDO qui m'ont permis de recevoir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.

10 juin 2015

Le Joyau - Amy Ewing

le joyauQuatrième de couverture : Vous êtes plus précieuse que vous ne le pensez.

Le Joyau, haut lieu et coeur de la cité solitaire, représente la richesse, la beauté, la royauté.
Mais pour une jeune fille pauvre comme Violet Lasting, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n'importe laquelle : Violet a été formée pour devenir Mère-Porteuse. Car dans le Joyau, le vrai luxe est la descendance...
Achetée lors de la Vente aux Enchères par la Duchesse du Lac, Violet – le lot 197, son nom officiel – va rapidement découvrir la réalité brutale qui se cache derrière l'étincelante façade du Joyau. S'exercer à la cruauté, à la trahison et aux coups bas est la distraction favorite de la noblesse. Violet doit accepter son sort et tâcher de rester en vie.

[Normalement il y a quelques lignes en plus mais je ne vous les met pas parce que je trouve que ça en raconte trop. En fait j'aurais mis une alerte spoiler si j'avais parlé de ça dans ma chronique...]

Ce que j'en ai pensé : Voilà encore un livre que je n'aurais jamais ouvert si on ne m'en avait pas parlé.
Et ce en grande partie à cause de sa couverture. Alors oui elle est jolie, mais pour moi ce genre de couverture fait trop livre pour ado/jeune adulte. Et c'est le public visé ici, aucun doute la dessus. N'étant pas friande de ce genre de lecture je ne me sentais pas franchement concernée, donc, et pourtant j'ai accroché dés les premières pages.

L'écriture est fluide et on se sent vite concerné par ce qui arrive à Violet. La vente, l'humeur maussade de la Duchesse, l'avenir sombre qui se profile pour elle, on ne voit pas comment elle pourrait y échapper et pourtant on y croit, on espère qu'elle trouvera la faille qui lui permettra d'y échapper.

Alors, il ne se passe pas grand chose dans ce premier tome (quoiqu'un peu quand même) et pourtant on ne s'y ennuie pas. On rencontre pas mal de personnalités importantes du Joyau, on en apprend pas mal sur le monde dans lequel vivent les protagonistes, on échafaude des théories aussi, sur base de ce que l'on sait, et on suit Violet, et uniquement elle, lors de ces premiers mois de vie au sein du joyau.

J'ai été un peu dérangée par quelques scènes qui semblaient tout droit pompées de Hunger Games (bien que je n'ai pas lu les livres, juste vu les deux premiers films) : Les districts, même s'ils ne portent pas ce nom là, les tenues et activités extravagantes de l'élite, la préparation à la vente, le mec tout gentil qui la prépare et qu'on suppose déjà être un allié pour plus tard... Heureusement les similitudes s’arrêtent là et assez tôt dans le livre.

En définitive c'est un bon premier tome mais je regrette un peu de l'avoir lu avant la publication des deux suivants, je déteste attendre pour avoir la suite (surtout un an, merde quoi, c'est énorme !), et, à moins d'un hyper méga coup de cœur, je me lasse souvent d'attendre assez vite et fini par oublier la série en cours...

 

Points forts :  De bons personnages, même parmi les secondaires, une intrigue sympa, des retournements en prévision.
Points faibles : Quelques trucs un peu con-con, comme les prénoms, Violet pour l'héroine parce que ses yeux sont... violet (je ne vous spoile rien, c'est dit dans les 5 premières pages), sa meilleure amie carrément rebelle au nom trop dark de Raven et le frère de celle ci, Crow. Mais dans l'ensemble pas grand chose à reprocher.
Nombres de tomes : 3. Un sorti actuellement en français.

5 juin 2015

Blanc, les quatre vies d'Aya - Dorothée Piatek et Magali Fournier

Blanc, les quatre vies d'AyaQuatrième de couverture : Aujourd'hui, à Kyoto, c'est la fête du printemps. Yasuro est heureux, sa femme Mitsuko vient de mettre au monde une fille. Elle s'appelle Aya et sa beauté ferait pâlir une orchidée fraîchement éclose. Comme Sanba san l'avait prédit, elle sera artiste. Mais au coeur du Japon d'Edo, l'influence des traditions aura-t-elle raison du destin de la jeune fille devenue maiko.

Ce que j'en ai pensé : Les dessins sont vraiment jolis, c'est même pour ça que j'ai acheté ce livre. En revanche je suis plus dubitative en ce qui concerne l'histoire, surtout sa fin.

[SPOILER ON] Sérieusement ? Qui a pensé que c'était une bonne idée de faire se suicider l’héroïne à la fin du bouquin ? Quel super message pour les gamines (parce qu'il est évident que ce livre leur est d'avantage adressé qu'aux garçons) "Ton amoureux est mort ? Bah ta vie n'a plus aucun sens, tu ferais mieux de mourir toi aussi, t'iras le rejoindre comme ça"... Non mais sérieusement ? Et celui/celle qui me sort Roméo et Juliette pour justifier ce bordel je lui répondrais que la fin de Roméo et Juliette est aussi une fin de merde, mais qu'au moins cette histoire ne s'adresse pas aux enfants, contrairement à ici, et que ça fait une grosse différence. Parce que, oui, à mon avis les personnages peuvent se suicider par amour dans les histoires pour adultes, tout simplement parce que nous avons déjà une idée de comment fonctionne la vie et nous ne sommes logiquement plus en proie à ce tsunami d'émotions et d'hormones qui chamboule tout à l'adolescence. En revanche si on explique aux enfants dés leur plus jeune age que c'est normal, voir même beau, de se suicider par amour (ou pour tout autre raison d'ailleurs) comment risquent-ils de réagir à 14 ans quand leur premier coup dur (ou ce qu'ils ressentiront comme tel) leur tombera dessus ?
Le suicide chez les adolescents est un réel problème aujourd'hui et le légitimer dans des livres pour enfants/pré-ado me semble une très mauvaise idée. [SPOILER OFF]


En fait j'ai acheté ce livre pour le lire avec mes nièces de 9 et 10 ans, et pour être sur que ça les intéresserai je l'ai lu seule avant, et donc, d'une certaine façon, heureusement. Et en même temps je pense qu'elles auraient décroché d'elles même bien avant la fin. Il y a beaucoup de texte et le tout me semble trop terre à terre, bien trop éloigné de préoccupations d'enfant. Perso entre 8 et 13 ans je voulais soit des histoires avec des animaux (c'est un peu avec ça que j'ai appris à lire) soit des histoires fantastiques faisant la part belle à l'imaginaire. Les sorciers, dragons, scientifiques fous et autres mondes cachés derrière le miroir, à tous je disais un oui fort et convaincu, en revanche l'histoire d'une petite fille qui accepte de se priver de presque tout pour apprendre à danser pour des hommes riches après s'être peinte le visage en blanc, bof...
Maintenant je ne dis pas non plus que mes goûts à cet âge sont ceux de tout les gamins, ni même qu'ils ne peuvent pas évoluer (j'ai adoré Geisha d'Arthur Golden) mais en me basant sur mon expérience personnelle et en regardant ce que mes neveux et nièces semblent aimer je ne pense pas que le thème soit le plus judicieux pour cet âge.


Aussi, j'étais un peu short le jour où je l'ai acheté et j'ai du faire un choix entre ce livre et un autre, par les mêmes autrices, racontant l'histoire d'un guerrier (qui est, je pense, celui qui devient le fiancé d'Aya), j'ai choisi Aya parce que je trouvais les dessins plus jolis (Houch ! le critère vraiment sérieux) et je pensais acheter l'autre lors de mon prochain passage en ville. Pas de chance, le magasin où je l'ai acheté, et qui était en liquidation depuis plus d'un an mais qui avait quand même fait passer une annonce pour trouver une nouvelle vendeuse il y a deux mois, et dont on pensait franchement que la liquidation ne se ferait jamais, à finalement réellement fermé ses portes. Du coup je ne saurais jamais l'histoire de Kintaro ni ce qui est dit sur sa mort dans cet autre tome.

 

Points forts :  Les dessins sont vraiment jolis
Points faibles : La morale finale plus que douteuse. Le fait que l'histoire d'une geisha (avec tout ce que ça comporte comme l'isolement, le paraître, la vente de sa virginité, etc) n'est peut-être pas ce qui convient le mieux pour endormir les enfants.
Nombres de tomes : 1. 2 si on considère que Pourpre : Les quatre vies de Kintaro le complète. Mais je n'en suis même pas sur.

 

 

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3 juin 2015

J'ai lu quoi en mai ? [Bilan]

Voyons un peu ce que j'ai lu ce mois ci.

Album :
Les 3 petits cochons (32p) :  Chronique dispo ici.
Blanc, les quatre vies d'Aya (103p) : Chronique disponible ici.

Mangas :
Birth of Livaï t2 (192p) : C'est un bon préquel mais qui se fini forcément dans le sang. C'est un peu chiant ces séries où tout le monde meurt, c'est que je m'attache, moi.
Tokyo Ghoul t1 (224p) : Carrément mieux que ce à quoi je m'attendais. Je ne peux pas dire grand chose au risque de spoiler mais ça démarre très fort.
Le jeu du chat et de la souris t1 (192p) : J'avais adoré ce tome quand je l'ai acheté (il y a quelque chose comme 4-5 ans) mais en le relisant je ne l'ai plus trouvé si génial. Bon, il reste sympa, hein, mais très en dessous de ce que mes souvenirs fantasmaient.
Daddy, please fall in love (200p) : Un one-shot où il ne se passe pas grand chose. C'est plein de bons sentiments mais ça manque d'un peu de piquant.
Innocent t1 et 2 (448p) : Très bonne série. Chronique du tome 1 ici.
L'attaque des titans Before the fall t1 (176p) : L'histoire de cet enfant de titans (sa mère enceinte s'est faite bouffer puis régurgitée par un titan mais lui, dans son ventre, à survécu, ce qui en a fait un monstre au yeux des survivants) est intéressante quoique qu'expédiée un peu rapidement. Il passe un peu trop vite d'un enfant sauvage à un petit génie sans la moindre explication (mais peut-être que son coté survivant du ventre du titan lui a permis d'avoir des capacités au dessus de la moyenne, à voir si ce sera plus développé dans le tome suivant). Par contre l'histoire se déroulant 30 ans après l'arrivée des titans on n'en sait toujours pas plus sur eux, ce qui est frustrant. Mais c'est encore un peu tôt pour ce prononcer sur cette série, j'attendrais le tome 2.
Assasination Classroom t1 et 2 (384p) : Coup de coeur. Une série dont je n'attendais rien. J'avais bien sur déjà vu les couvertures chez mon fournisseur habituel (difficile de passer à coté en même temps) mais je n'avais aucune idée de quoi elle pouvait bien parler et n'étais pas vraiment pressée de le découvrir. Puis j'ai eu le tome un entre les mains et je l'ai trouvé drôle et intéressant. Le pitch : Une classe de bras cassés doit tuer un extraterrestre qui ressemble à un poulpe et n'est autre que leur nouveau professeur. Oh ! et qui menace de détruire la Terre, accessoirement. Alors, à part le fait que j'ai pris le héros pour une héroïne presque jusqu'à la fin du premier tome, je trouve cette série vraiment sympa. C'est drôle, addictif et les persos sont attachants, même l'ET terroriste. On devine d’ailleurs que ce dernier cache des choses qui se révèleront probablement importantes dans le futur. Je conseille !
Adekan t8 (200P) : Chaque tome m’intéresse un peu moins que le précédant. Il faut dire que l'intrigue principal prend de plus en plus d'ampleur et qu'elle est plutôt sérieuse, or ce qui me plaisait le plus dans cette série c'était son humour et il est de moins en moins présent. En revanche les dessins sont toujours époustouflants.
Otomen t1 (192p) : Je n'avais pas plus accroché que ça quand j'avais acheté ce manga (il y a plusieurs années) mais en le relisant je l'ai trouvé drôle et les personnages attachants. J’achèterais peut-être bien le tome deux en juin.

Romans :
Pass for the sun (193p) : L'idée de départ est sympa, pas révolutionnaire mais parfaitement acceptable.
Les cataclysmes qui obligent l'humanité à migrer et à changer de façon de vivre, les différentes castes, les abus, la dégénérescence et puis même l'ajout de la magie. Tout ça pourquoi pas. Le concept a déjà fait ses preuves et c'est toujours agréable de voir ce qu'un nouvel auteur peut apporter à ce simple constat de départ.
Sur base du résumé je dis oui.
Cela dit on se retrouve vite face à pas mal d'illogismes. Des castes aux attributions un peu étrange, des détails qui ne collent pas, des références que nous, lecteurs, comprenons mais qui devraient n'avoir aucun sens pour les protagonistes et encore quelques petits détails.
Pas beaucoup de rebondissements. Quelques clichés chiants du genre la jolie fille est gentille, artiste et intelligente alors que la moche est une barbare sadique.

Sinon, encore une fois, l’héroïne est super canon et le héros est banal... Est-ce-que ce serait si compliqué d'avoir une héroïne au physique normal ? Ou au moins au physique dont on se tape ? Qu'elle ne soit pas toujours ramenée à ses seins fermes et sa taille de guêpe ? Qu'elle ait un peu d'épaisseur ? Et pas juste au niveau des bourrelets, hein, quoi que ce serait déjà une fameuse surprise.
L'héritage Pastor Raspail (393p) : Chronique disponible ici.
Le joyau t1 (464p) : Chronique disponible ici.

BD :
Mélusine t9, 11, 12 (144p) : Je pense que tout le monde connais Mélusine. Les gags sont tantôt sympa, tantôt mignons, tantôt drôle. C'est une bonne série qui n'a plus rien a prouver depuis déjà nombres d'années.
Kid Paddle t3 (48p) : Toujours sympa et marrant. Je suis toujours contente d'en trouver un tome en promo.
The Gardener t1 et 2 (172p) : Webcomic boy's love disponible en lecture gratuite ici et également en version reliée ici. Un style de dessin que l'on est vraiment pas habitué à voir dans ce genre de BD. L'histoire est mignonne, les personnages attachants et le tome 3 (actuellement publié au rythme d'une planche tout les lundis) est en couleurs, ce qui rend encore mieux !
Hell school t1 (46p) : Un premier tome prometteur et inquiétant. Je suis impatiente de lire la suite.
Croqu'la vie t2 (48p) : Je n'avais jamais entendu parler de cette série (en même temps elle date de 1994). C'est divertissant, on retrouve un peu de l'esprit de Pierre Tombal bien que ce soit quand même assez différent.

Autres livres  :
L'anglais dédramatisé (164p) : Chronique disponible ici.

En cours :
Dem et Sven (Prix auto édition)
Le mystère de la chambre jaune (pas pu avancer dessus en mai, j'étais en retard pour le prix de l'auto édition)

Prévisions de lectures :
Entre Ombre et lumière (Prix auto édition)
Les enfants perdus de Saint Félix (Masse critique)
Magdala Alchemist t2

 

Un total de 3915 pages pour mai donc, et je repars pour 3000 en juin.

lecture mai 2015

Pour nous rejoindre : 1 mois 1000 pages

 

 

2 juin 2015

Innocent tome1 - Shin'Ichi Sakamoto

innocent tome1 (4)Quatrième de couverture : Le XVIIIe siècle est le siècle des Lumières et de la Révolution française sur lequel repose notre société actuelle. Acteur et témoin privilégié de cette période mouvementée, Charles-Henri Sanson, exécuteur des hautes œuvres de Paris, nous entraine au long de sa cruelle existence dans une grande fresque historique.

Ce que j'en ai pensé : Encore un manga historique, et encore un manga recommandé par le magasine Historia, ça devient une habitude par ici...
L'histoire est celle de Charles-Henri Sanson, celui qui devint l’exécuteur des hautes œuvres de Paris. Mais avant de devenir un bourreau reconnu et craint, Charles-Henri fut un jeune homme torturé qui refusa catégoriquement le rôle qui lui avait été attribué à la naissance.
Dans ce premier tome il apparait triste et résolument déterminé à refuser la vie toute tracée que lui impose son père et sa grand mère. Mais au alentours de 1750 y a t-il la moindre chance pour que ses désirs soient écoutés ?
Profondément affecté par la répulsion et la crainte qu'il inspire au peuple Charles-Henri est un jeune homme solitaire qui courbe l'échine sous les insultes prononcées à demi mots par la foule ou les critiques assenées par son père, Charles Jean-Baptiste, qui désespère de voir son fils enfin accepter sa destinée. Leur relation est très conflictuelle, quoique qu'encore peu développée dans ce tome. Cela s’accentuera d'avantage dans le tome 2 et probablement aussi dans les suivants.

Je suis tombée sur ce manga par hasard, comme bien souvent ces derniers temps,  et une fois encore je me retrouve face à un coup de cœur monstrueux.
Les dessins sont époustouflants, chaque case est une œuvre d'art à elle seule, les détails fourmillent par milliers dans les décors et les habits distingués des personnages, les émotions transpirent des visages et des postures.
Il n'y a vraiment aucune critique à formuler sur les dessins, ils sont parfait. Le découpage en revanche manque parfois un peu de fluidité et certaines scènes demandent une double (voir une triple) lecture pour être bien comprises.

Au fil des pages on voit donc Charles-Henri évoluer, passer de l'adolescent mal à l'aise au jeune adulte faisant taire ses émotions pour tenter de vivre au mieux sa condition de bourreau. Au terme de ce premier tome, qui se clôture sur un suspense intenable, il est évident qu'il lui reste encore beaucoup de chemin à parcourir mais déjà une question se pose, va-t-il rester un "gentil", une âme tendre, et ce malgré son avenir qui semble tout tracé, ou va-t-il sombrer petit à petit dans la folie meurtrière, fut-elle due à son rang ou à son esprit pur incapable de s'adapter à sa situation ?


Le thème parlera naturellement d'avantage à un public plus adultes, cela dit les scènes violentes n'ont pour l'instant rien de vraiment choquant. Pas de gore pour le gore, quoi. Cela évolue un peu dans le tome 2 bien que les scènes les plus horribles soient habillement substituées par un euphémisme visuel généralement tout aussi percutant.

Le dernier point que je relèverais sera qu'il s'agit d'une œuvre librement inspirée de fait historiques et de personnes ayant réellement existé. Il n'est par conséquent pas toujours facile (à moins peut-être si l'on est un expert de cette époque) de discerner les parties historiques de celles qui ne le sont pas. Cela dit cette ambiguïté peut donner envie d'en savoir plus et par conséquent de se renseigner sur la révolution française en général (ou sur CHS en particulier). Un mal pour un bien donc ? Peut-être, mais uniquement pour ceux qui auront suffisamment accrochés à l'histoire pour avoir envie d'en savoir plus. Pour les autres il ne faudra pas oublier que ce récit reste romancé, ne serait-ce que parce que la vraie vie est rarement assez intéressante et bien coordonnée que pour pouvoir faire une histoire passionnante sans nécessiter de remaniement.

Points forts :  Les dessins sont absolument superbes, les personnages sont charismatiques (et bien flippant), c'est instructif.
Points faibles : Œuvre librement inspirée de fait historiques et de personnes ayant réellement existé. (voir plus haut pour comprendre en quoi ça peut être dérangeant.)
Nombres de tomes : Série en cours, 2 tomes sortit en France actuellement, 8 au Japon.

innocent tome1 (2)

Article initiallement publié sur Yatta Magazine

 

29 mai 2015

L'héritage Pastor Raspail - Maxime Frantini

9791091116053_frontcoverQuatrième de couverture : A l'automne 1807, le roi d'Espagne, Carlos IV, confie au capitaine de sa garde une mission secrète et périlleuse. Le valeureux Félipe Pastor Raspail devra affronter la traitrise du prince Ferdinand et les soldats de Napoléon pour mener à bien sa mission de Madrid à Séville, Londres ou Cuba.

Mais le poids du lourd secret changera sa vie à jamais, sa vie, et celle de toute sa famille, jusqu'à nos jours.

Une folle épopée à travers la première moitié du XIXème siècle, mêlant aventure et suspense, inspirée de faits réels.

Ce que j'en ai pensé : L'histoire est vraiment intéressante ! Le problème c'est qu'elle est traitée de façon très inégale. Certains passages sont réellement passionnants et m'ont emportée sans difficulté mais d'autres étaient lourds et laborieux.

L'ensemble gagnerait à être amputé d'un bon tiers des écrits, histoire que le tout reste digeste.

Il y a beaucoup de moments où il ne se passe rien et qui ne sont ni intéressants ni importants plus loin dans l'histoire, autant s'en défaire. Personnellement j'ai vraiment failli décrocher définitivement plus d'une fois.

Parmi les autres problèmes il y a les discussions, qui ne sont vraiment pas naturelles, au plutôt qui semblent sortir de séries télé. Quand on peut mettre beaucoup d'informations en peu de secondes (comme dans une série) on peut se permettre de faire un peu de remplissage (Bonjour, comment allez vous ? Et la petite famille ? Je suis bien content que vous soyez venu mon ami. Blablabla. Et malgré tout, même dans une série il ne faut pas en abuser !) mais dans un livre il faut couper. Les petites intro aux discussions, qu'on retrouve à pratiquement chaque discussion en plus, sont vraiment chiantes. Entendre le roi parler pendant 25 lignes de la pluie et du beau temps alors qu'il a un truc super important à dire ça ne va pas, ça lasse, ça énerve et ça n'est pas crédible.

En revanche les moments d'actions sont vraiment bien, la chasse au trésor est prenante, la dernière partie aussi. Mais entre ces moments il y a un peu trop de creux et certains sont vraiment très longs.

 

La minute chiante de la féministe en moi ( Les deux paragraphes qui viennent ne contiennent pas de grosses révélations mais certaines pourraient quand même être considérées comme un léger spoiler, passez les si vous préférez entrer aussi vierge que possible dans l'histoire) : Plusieurs choses m'ont dérangée dans le traitement d'Esther. Elle est forte et intelligente (elle parle au minimum 3 langues, ce qui n'est pas rien pour l'époque, pour une femme, et qui plus est pour la fille d'un fermier) pourtant elle est régulièrement infantilisée (quand il la berce avant de l'endormir, quand elle est considérée comme une petite princesse à Londres), ramenée constamment à son statut de femme objet (elle est belle, tellement belle que tout les hommes la regarde. Quand on lui fait un compliment il concerne sa beauté et nullement sa personnalité, son éducation, sa culture...) et le pire c'est qu'elle s'en accommode très bien. Elle passe aussi un peu pour une salope quand elle se déshabille devant Felipe alors qu'ils se connaissent depuis 4 minutes et demi et cela avec son père à une vingtaine de mètres maximum d'eux. Ce n'est pas super réaliste. Et c'est dommage. Il s'agit pour ainsi dire du seul personnage féminin de l'histoire, elle était bien partie pour être forte, elle sauve quand même les miches de Raspail lors de leur rencontre, mais elle devient vite la « belle blonde » qui sert avant tout à faire joli.

 Si je me rappelle bien le physique de Pastor est juste un peu abordé au début du roman, et d'après mes souvenirs il est assez banal. En tout cas on ne revient pas sur sa belle gueule, ses muscles saillants ou son petit cul agréablement moulé dans son joli pantalon militaire toutes les 30 pages. Esther par contre elle est belle, belle beeeeeelllllle ! Avant de se rappeler qu'elle est étudiante en langues, intelligente, courageuse et sauvage on se dit surtout « ah ouais, c'est quand même une sacré bonasse la p'tite» Elle est blonde, parce que toutes les belles femmes sont blondes, même les portugaises, elle s'habille avec des jupons à volants et des robes moulantes, ses cheveux volent au vent quand elle marche et elle se déplace avec la grâce d'un cygne.
Bon, ce n'est pas tout le temps comme ça non plus, et je pense même qu'il y a deux ans j'aurais moitié moins tiqué sur cela, mais ajourd'hui je vois le problème et les implications réel(le)s de ce genre de préjugés inconscients.

Pour conclure je dirais qu'il s'agit d'une période de l'Histoire et d'un lieu dont on entend peu parler en tant que francophones.
Étant friande de récits historiques je suis contente que cette lacune soit enfin comblée.

Et puis une chasse au trésor, que ce soit à 7, 27 ou 77 ans, ça ne laisse jamais indifférent !

Points forts :  Bien qu'il y aie quelques facilités scénaristes qui énervent et/ou qui ne sont pas logique dans l'ensemble l'idée et le scénario restent bon. Certaines scènes mériteraient un petit remaniement mais comme la fin se lit d'une traite on sort de ce livre avec une bonne impression générale.
Points faibles : Un peu trop long et les discussions pas toujours très réalistes.
Nombres de tomes :

 Compte pour le challenge lecture 2015.

 

 

24 mai 2015

L'anglais dédramatisé (ebook gratuit - offre limitée)

Aujourd'hui j'ai envie de faire un peu de pub, mais à la fin vous y gagnerez quelque chose alors ne partez pas tout de suite, ce serait dommage.

Franck, du blog Les traductions du Sillon, vient de sortir deux nouveaux livres, l’anglais au bac : guide de survie et l’allemand au bac : guide de survie. Et pour fêter cela il nous offre son premier ebook, l'anglais dédramatisé.

Anglais-dédramatisé

Cet ebook assez court se lit très vite, ce qui est plutôt un bon point. Une petite soirée suffit amplement.
Il ne s'agit pas d'une méthode, ne vous attendez donc pas à sortir bilingue de cette lecture. En revanche c'est plein d'astuces pour habituer votre oreille à l'anglais et de références d'ouvrages et de sites pouvant vous aider dans votre apprentissage.

Les conseils donnés sont intelligents et bons, j'en appliquais d'ailleurs déjà certains depuis plusieurs mois et il me semble que c'est grâce à cela que mon niveau ne cesse de s'améliorer. Quand aux autres je vais tacher de les mettre en pratique aussi vite que possible, ça ne pourra me faire que du bien.

Les trois premières pages sont consacrées à la table des matières, ce qui est très bien pensé puisque ça vous permet de retrouver en un clic une astuce ou une référence au lieu de perdre 10 minutes à tourner virtuellement les pages.

Enfin, comme l'ebook est gratuit encore jusque demain (lundi 25 mai) je ne peux que vous conseiller de le télécharger de suite, même si vous n'avez pas l'intention de le lire dans l'immédiat il pourra toujours s’avérer utile d'ici quelques semaines, mois ou encore années, quand l'envie de vous (re)mettre à l'anglais vous prendra.

Lien pour le télécharger sur Amazon.

 

26 mars 2015

Under the blue sky - Aki Aoi ( /!\ SPOIL /!\ Mais c'est pratiquement impossible de faire autrement)

under the blue skyQuatrième de couverture : Kôhei Takagi est un jeune homme venant d'une grande ville et qui est transféré au lycée d'un village portuaire situé sur une petite île. Il se lie rapidement d'amitié avec Yûta Hoshino, qui peu à peu commence à admirer Kôhei, son calme et sa maturité.
Un jour, Yûta surprend une jeune fille faisant une déclaration à Kôhei, qui lui répond qu'il aime déjà quelqu'un...

Ce que j'en ai pensé : Under the blue sky sort aujourd’hui et j'ai eu l'occasion de me le procurer en avant première au salon Made in Asia.
Je l'ai acheté sans rien en savoir (comme 80% des titres achetés sur le stand de Point Manga lors de cette édition en fait, mais que voulez vous, j'adore Point Manga, je ne pouvais tout simplement pas zapper leur stand juste parce que je n'attendais aucune de leurs sorties récentes). Je l'ai choisi simplement parce que j'ai aimé les couleurs pastels de sa couverture et l'homme-renard dessiné au dos (que j'avais pris pour un homme-loup soit dit en passant). Le résumé n’annonçait pas vraiment grand chose, je choisissais donc de l'ignorer (ouep, je suis comme ça, un peu aventureuse et tout, z'avez vu?).

Enfin, je l'avais feuilleté quand même et les traits semblaient fins, les personnages mignons. Puis il ne semblait pas remplit de scènes de sexe gratuites. Sur le coup ça m'a suffit.
Hm, oui, je dois me faire vieille mais les viols à répétition et les bites gratuites toutes les quatre pages, bien que ça n'ai jamais été vraiment mon truc, je ne le supporte désormais plus du tout. C'est vraiment trop demander un bon scénario? Une histoire qui reste logique, quitte à ce que ce soit uniquement dans son propre univers et pas dans le monde dit réel? A voir ce qui sort chaque mois on serait tenté de dire oui, hélas.
Mais soit, comme je l'ai dit ce titre n'est pas concerné par cela (si j'en parle c'est juste pour pouvoir caser bite gratuite, vous vous en doutez, hm. Ça fait quelques semaines que les recherches Google sont assez ennuyeuses pour tout vous dire).

Mais bon, revenons en à notre Under the blue sky. Si ce titre ne pèche pas par un manque de scénario en soutient des scènes hot comme beaucoup de yaoi, il faut quand même reconnaitre que celui ci est bien faible.
On a droit à l'histoire de deux petits lycéens qui se rencontrent, qui passent un peu de temps ensemble (sous le ciel bleu de l'été donc...), qui tombent amoureux et qui l'acceptent. Voilà. C'est tout. Pas de tension, pas d'obstacle, pas de moment qui sert le cœur, pas d'histoire en fait.
C'est un peu comme le cinéma d'auteur contemplatif en somme, il y a probablement un public pour ça, sinon ça ne sortirait pas, mais personnellement j'apprécie qu'il se passe quelque chose dans les histoires que le lis. Là pour le coup ma propre vie est plus mouvementée que la leur, et je peux vous dire qu'elle est pourtant très très calme.

La seconde nouvelle nous présente deux amis d'école qui se retrouvent après 10 ans, l'un des deux marie son meilleur ami dont il est secrètement amoureux, l'autre est amoureux du premier. Ils ont eu une aventure sans lendemain il y a 10 ans et depuis, ben, il n'a jamais réussis à l'oublier. Donc aujourd'hui alors que son ex-sex-friend est tout malheureux parce qu'il vit un amour à sens unique l'autre décide de tout lui balancer, et en fait il fait bien vu que l'amoureux transi se dit qu'au fond ce ne serait peut-être pas si mal d'aimer ce larron là ou lieu de l'autre...

Oui, ça n'a aucun sens.
Ou alors le mec qu'il aimait depuis 20 ans ben en fait il ne l'aimait pas pour de vrai. Mais il aurait pu s'en rendre compte plus tôt au lieu de souffrir inutilement toutes ces années.

La suivante est du même acabit et la dernière, ah la dernière bordel, elle avait un si beau potentiel! L'univers était original, l'idée était tout simplement superbe, les personnages étaient presque crédibles, ou en tout cas il ne leur manquait pas grand chose, et pourtant... Rah non mais quel gâchis!
Quelques pages avant la fin, alors que les personnages se connaissent depuis quoi? L'équivalent de 15 jours? on a droit au même dialogue super cliché, super pas naturel, super bateau, super nul en fait, qu'on retrouve dans tout les mangas de ce type :

- Je t'aime!   
- Hein? Mais on se connait depuis 4 jours!
- Oui mais je t'aime!
- Mais t'as 15 ans de plus que moi! Et je suis toujours lycéen...
- Oui mais je t'aime!
- Mais...
- Oui mais je t'aime, putain!
- Aaah... OK.
- Je t'aime!
- Ouais, t'as raison en fait. Moi aussi je t'aime!
- Youpie! Viens, on s'embrasse et on vit heureux jusqu’à la fin de nos jours.
- Ouais, enfin jusqu'à dans 3 pages quoi.
- Ouais, jusqu'à la fin de nos jours je te dis.

 Bref, il est fort peu probable que j'achete à nouveau un titre d'Aki Aoi, parce que la beauté des dessins c'est bien mais ça ne fait, hélas, pas tout.

Points forts :  Heu, les dessins sont jolis...
Points faibles : L'absence totale de scénario et tout ce qui en découle.
Nombres de tomes : 1

 

 

 

 

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