Romans :
Contes Urbains (272p) : J'étais heureuse de commencer ma lecture, car dés les premières pages j'ai ressenti un style relativement assuré. L'écriture était fluide et agréable et bien que les premiers thèmes ne me passionnaient pas franchement au moins n’était-ce pas désagréable à lire.
Hélas, mon intérêt s'est tari au fil des nouvelles, à l’exception de l'une ou l'autre, et, pire encore, le style à peu à peu disparu, tout comme les histoires, pour laisser place à plusieurs petites réflexions sur la vie, la mort, la souffrance. Une ou deux ça aurait passé mais la quasi totalité de la seconde moitié du livre n'est composée que de ça. Ça donne l'impression d'un auteur terrifié par la mort, par la disparition de son âme et qui écrit encore et encore dessus, qui tente de détruire ses craintes, de les exorciser en s'auto-persuadant que la mort n'est pas la mort, que ce n'est pas grave, qu'il y a autre chose après, etc. Ce n'est pas mal en soi, on a tous nos peurs, mais ça n'a, à mon avis, rien à faire dans un recueil traitant prétendument de « contes urbains ».
Ne pas s'oublier (26p) : Je vois clairement l’intérêt de l'écriture dans le traitement d'un état dépressif, je suis même persuadée que c'est une excellente chose à faire et que ça peut beaucoup aider, par contre je ne comprends pas le choix de partager ces écrits. Ils sont certes important pour l'auteure et ses proches, et c'est tout naturel, mais, sincèrement, le reste du monde risque de ne pas en avoir grand chose à faire.
Même en faisant un effort je n'ai pas pu ressentir de sympathie ou d'attachement envers ce personnage/cette personne. L'immersion dans la tête, dans le cœur du personnage/narrateur aurait du être beaucoup plus forte.
Au lieu de ça c'est relativement plat du début à la fin, en fait on ne sait même pas si elle est guérie à la fin ou non. Il n'y a aucune évolution du personnage, ou alors on ne le ressent pas, elle dit qu'elle ne va pas bien mais rien n'appuie ce propos. Ensuite vient la complicité avec le psy mais encore une fois rien dans l'écriture ne nous indique que ça va mieux. On devrait ressentir les montagnes russes de ses sentiments, de ses émotions, de sa perception à fleur de peau mais c'est à peine si on a droit à un petit tour dans un train touristique roulant à 20 km/h.
Mangas :
L'attaque des Titans t 4 à 11 (1536p) : Bon, comme je me suis fais l’intégrale actuellement disponible en moins de 2 mois (merci petite chieuse qui ne lira jamais ce message mais qui m'a tout prêté) c'est très difficile d'en parler sans spoiler. Donc je vais essayer d'être très très générale. L'histoire devient de plus en plus intéressante et prenante à mesure qu'elle avance, les dessins s'améliorent, et pour ceux qui, comme moi, trouvait débile et illogique le fait que personne n'ai vu le titan colossal arriver sur le mur, rassurez vous : On vous expliquera tout! Et ça c'est bien. Même si ça soulève encore plus de questions... Mais au moins l'histoire ne s'enlise pas, au contraire, et ça promet le meilleur pour la suite.
Vampire Knight, t 18 et 19 (384p) : Pas mécontente de voir enfin arriver la fin de ce manga. Ces deux derniers tomes sont du même acabit que les précédents : fouillis et décevants. Les explications aux actes de Kaname sont ridicules, la personnalité de Zéro n'a plus rien à voir avec ce qu'elle était jusque là, même son regard à changé, c'est devenu un gentil toutou qui cherche des câlins alors que jusque là c'était un emmerdeur, certes, mais au moins un emmerdeur entier et constant. Et que dire des dernières pages qui sont d'un classique... Heureusement que je n'attendais rien de cette série parce que j'aurais été bien amère. Bon, les dessins sont jolis, c'est vrai, mais ça ne fait hélas pas tout. Et au bout de ce 19eme tome je suis toujours incapable de différencier les personnages secondaires à quelques exceptions prêt, genre le directeur qui a le bon sens de ne pas avoir la même coiffure que tout le monde ou la fille vampire qui à le mérite d'être la seule de son sexe à avoir un chouilla d'importance, ce qui me permet de la différencier de ces petits camarades.
Le monde de Wanwan t3 (126p) : C'est toujours aussi mignon, quoiqu'un poil moins drôle que les deux premiers peut-être.
The Sherlock Holmes Story T1 et 2 (448) : Un gros coup de cœur pour cette série qui s'est hélas arrêtée en plein milieu vu qu'éditée par une maison d’édition qui a mis la clef sous la porte, encore, comme la grosse majorité des maisons d’édition publiant des manhwas. Il faudrait vraiment qu'une grosse maison s'attaque à la BD coréenne parce qu’il semble de plus en plus évident que les petites n'ont pas les épaules suffisamment solides pour gérer et la publication régulière et de bonnes grosses campagnes de pub qui permettrait au publique de s'ouvrir à ces nouvelles séries.
Au sujet de la BD en elle même ; c'est un titre très drôle, les caractères des protagonistes sont assez fidèles au canon quoi qu'un peu adapté malgré tout. Moi je suis conquise et n'ai dorénavant plus qu'à me lamenter sur le fait qu'ils ne resteront que tout les deux sur mon étagère, j'aimerais tant voir leurs petits frères.
Aussi, j'ai lu que certaines personnes n'avaient pas trop aimé les dessins, les trouvant trop simple, trop raides ou trop épurés, je m'attendais donc à un manhwa très basique au graphisme incertain (vous remarquerez que ça ne m'a pas empêché de le commander malgré tout) et j'ai eu l'agréable surprise de découvrir que ce n'était pas du tout le cas. Bon, maintenant c'est vrai que je suis depuis longtemps familiarisée au style coréen qui s'éloigne quand même en de nombreux points du japonais mais sincèrement les dessins ne m'ont pas semblé souffrir de défauts tels qu'ils mettraient en péril la qualité générale du titre.
Ten Count t 2 (192p) : Très, mais vraiment très surprise de la tournure des évènements dans ce tome 2! Autant le premier m'avait littéralement conquise autant celui ci me laisse beaucoup plus mitigée. Les personnages sonnaient très vrai dans le tome 1 mais dans celui ci l'auteur a l'air d'avoir un peu tout envoyé en l'air. Mon perso ne supporte pas qu'on le touche? Bah son psy va le faire quand même, parce que bon, faut bien qu'il avance, puis il va le violer aussi, parce que pourquoi s’arrêter en si bon chemin, et même qu'il va aimer ça, tiens, c'est pas comme s'il existait des contacts plus intimes et violent que ça, ça ne devrait nullement déranger une personne qui a peur des germes...
Non, franchement je suis un peu déçue de ce tome 2, Rihito Takarai ne nous a pas habitué à ça, ses persos sont toujours sincères, touchants, justes... Les scènes de cul sont même généralement absentes de ses mangas, là je ne sais pas ce qui lui a pris.
A silent voice t 1 (208p) : Un premier tome bien mené, une histoire originale et des héros touchants qui apprennent la vie à leurs dépends. Par contre tout semble avoir été dit dans ce tome, je me demande de quoi vont pouvoir parler les suivants.
BDs :
La BD est Charlie (176p) : Pas très drôle. Ni satirique. Je m'attendais à mieux de la part d'un hommage à Charlie Hebdo
Mind (50p) : un web comic vraiment sympa (disponible en intégralité et gratuitement ici, ce serait dommage de passer à coté). Le trait n'est pas toujours hyper assuré mais l'ensemble se tient et à beaucoup de gueule. Certaines planches sont même à couper le souffle. Et l'histoire... Ben, l'histoire démarre super bien! Je suis frustrée de devoir attendre la suite, 50 pages c'est trop court.
Un projet Ulule a aussi vu le jour pour permettre de l'acheter en version papier. Il reste 5 jours pour participer au moment ou cet article est publié (moi j'ai déjà réservé le mien ^^)
En cours :
Sherlock Holmes l’intégrale (300p, peut-être) : C'est assez dur de dire combien de pages j'ai lues étant donné que j'ai zappé pas mal de nouvelles que j'avais déjà lues. Et je ne ferais pas de commentaire de plus que celui que j'ai fais sur FB il y a une poignée de jours et qui résume mon amour pour le détective et son biographe:
- M'accompagnerez-vous cette nuit?
- Quand vous voudrez, où vous voudrez.
(La maison vide)
Un brouillard gris tourbillonna devant mes yeux, et, quand il se dissipa, je m'aperçus que mon col était déboutonné ; j'avais encore sur les lèvres un vague arrière-goût de cognac. Holmes était penché au-dessus de mon fauteuil, un flacon dans la main.
- Mon cher Watson ! me dit la voix dont je me souvenais si bien, je vous dois mille excuses. Je ne pensais pas que vous étiez aussi sensible.
(La maison vide)
Allons, allons, mon vieux, qu'il en soit comme vous le voulez ! Nous avons partagé la même chambre pendant des années et ce serait amusant si nous finissions pas partager la même cellule.
(Charles Auguste Milverton)
Holmes glissa sa main dans la mienne et me la serra d'une façon rassurante, comme pour me dire que la situation ne le dépassait pas et qu'il n'était pas inquiet.
(Charles Auguste Milverton)
Osez encore dire après ça que ce n'est que moi qui me fais des films.
Nombre de pages lues : 3718.
J'avais tablé sur 2000 je crois, c'est donc un chalenge réussi!
Je repars sur 3000 en mars.

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