Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ce que Kobaitchi raconte
avis
16 octobre 2015

Gohrmicia, tome 1 : Et la prophétie des deux lunes de Belten - Dominique Guenin

Gohrmicia tome 1Quatrième de couverture : Une prophétie vieille de 2000 ans annonçant le chaos... Un espoir... si mince... L'histoire immuable du Mal contre le Bien... Gohrmicia, grande Prêtresse de la vallée de Gohrm, parviendra-t-elle à réaliser la mission pour laquelle elle est destinée bien avant sa naissance?

Et moi, j'en pense quoi ? Commençons par ce qui fâche vraiment, la couverture.  Je ne suis vraiment, mais vraiment pas fan de ce genre de couvertures. Il aurait mieux valu juste utiliser le dessin de la fille, qui est en plus très joli au naturel, tout seul (il est visible sur le site de l'auteure, ici). Parce que, franchement, la superposition de la couverture officielle ne lui rend pas du tout honneur, ça fait très brouillon, personnellement ça ne me donne pas du tout envie d'ouvrir le livre.
Pareil pour les polices choisies, elles sont un tout petit peu hideuses. L'ombre portée, les reflets, tout ça fait présentation power point des années 90 et on voit directement qu'il s'agit d'auto-édition, ce qui est bien entendu un mauvais point.
Mais bon, vous connaissez l'adage et ne je jugez pas un livre à sa couverture, bande de vauriens.

Entrons donc sans plus attendre dans le vif du sujet et évitons qu'il n'y ait, comme dans ce roman, un peu trop de longueurs... Toute la partie intéressante de l'histoire se déroule sur les 50 dernières pages (grosso modo). On ne la voit pas avancer, et pour cause, elle ne le fait pas. A cause de ça j'ai mis énormément de temps à finir ce livre (près d'un mois) ce qui n'est quand même pas si courant.

J'aimerais m’arrêter un instant sur certaines choses qui m'ont dérangées : Gohrmicia a beau être une grande prêtresse elle réagit souvent de façon totalement débile, alors que Duist qui est un étranger qui ne connaît rien à ses coutumes semble comprendre les choses bien plus vite qu'elle.
On se dit assez régulièrement que soit elle n'est vraiment pas taillée pour sa « profession », soit elle fait la petite chose fragile pour que Duist lui vienne en aide, ce qui est dans un cas comme l'autre assez chiant.

[SPOILER ALERT]Aussi, tout ce foin sur la foret dont personne n'est jamais revenu vivant... On insiste lourdement durant toute la première partie du roman la dessus, c'est dangereux, bla bla bla, ceux qui y sont entrés n'en sont jamais revenus, blablabla et pourtant quand Duist et Gohrmicia vont devoir y entrer à leur tour, au moment où on se dit qu'ils vont rester bloqués, que ça va faire comme dans le Hobbit avec la foret qui rend fou, bah en fait non, ils en sortent sans le moindre soucis dix minutes après, on a même pas le temps de frémir pour eux. Bon, on pourra me répondre qu'ils ne s'étaient pas enfoncés très loin, ok. Pourtant la prêtresse a un gros coup de flippe quand elle voit que son ami a dépassé la limite autorisée. Ensuite, bien plus loin dans l'histoire tout les habitants partit pour la secourir vont eux aussi en sortir sans le moindre problème... Bon, entre temps on a bien évoqué la possibilité que ce soit le méchant mage qui capture les marcheurs égarés pour les lobotomiser mais il n’a pas confirmé cette théorie, du coup il n'y a toujours rien de sur mais tout le monde s'en fiche et sort de là sans la moindre difficulté. C'était bien la peine de nous faire une tête comme ça ! [FIN DU SPOILER]

Les personnages secondaires quant à eux sont énervants tant ils sont inutiles et se cantonnent à leur genre. Les filles font les filles, elles rassurent machin, se taisent, ne dégainent pas leur arc assez vite en cas de danger, etc. Et les garçons font les garçons, ils chahutent, rient, font les fous... Ça devient chiant dés la deuxième fois. Ils agissent à chaque fois exactement comme on s'attend à les voir réagir, non pas en fonction de leur caractère (ils sont tous interchangeable, à part celui à qui il va arriver un truc qui le rendra identifiable) mais bien de leur sexe.
Et ça c'est un truc que je ne supporte plus du tout.

Aussi, Duist est vraiment énervant à être aussi parfait. C'est très très difficile de s'attacher à lui.

L'histoire n'est pas mauvaise en soi mais à aucun moment je n'ai frémi pour les héros. Il était évident qu'aucun des deux ne risquait rien malgré la prophétie et il est évident que dans le tome deux tout va s'arranger.

En fait je suis assez embêtée car je n'arrive pas à savoir ce qui manque à ce livre. Dans énormément d'histoires on sait avant de commencer que les héros réussiront (tout le monde ne tue pas la moitié de son casting comme King ou Martin) et pourtant on arrive quand même à avoir peur pour eux, à douter de leur réussite. Or ici ce n'était nullement le cas.

Les actions non importantes sont aussi beaucoup trop longues. Sincèrement je crois qu'on peut saisir tout ce qui est important en passant directement aux 100 dernières pages après avoir lu le premier chapitre.
La lecture n'est pas désagréable mais on a l'impression de ne pas avancer ce qui empêche de la rendre agréable.

Donc, si les personnages principaux étaient un peu plus finis, si les secondaires faisaient autre chose que de la figuration et si le méchant avait un peu plus de personnalité il y aurait moyen d'en faire une histoire de fantasy plutôt correcte.
Pour moi cette histoire, comme elle est à l'heure actuelle, n'est pas terminée. Certains chapitres mériteraient d'être retravaillés et le quotient sympathie de beaucoup de personnages d'être augmenté.
Et bien sur les fautes d'être corrigées (moins que dans d'autres romans auto-édités mais trop quand même).

Quelques détails qu'il n'était pas forcément utile de relever mais qui m'ont fait tiquer :
Qui a ferré Proteegasth, le centaure ? Et pourquoi ? Il vit dans la  foret, c'est un peu inutile.
P78. « Les petits sauvages sont-ils végétariens ou cannibales ? » Vu qu'ils ne sont de toutes façons pas humain le fait d'en manger ne ferait pas d'eux des cannibales mais juste des carnivores/omnivores. Et même en ne mangeant pas d'humains ils n'en sont pas pour autant végétariens puisqu'ils peuvent très bien chasser ou pécher des animaux.
Mais là c'est la chieuse en moi qui parle. 

Points forts : Une mythologie sympa, un scénario pas si mauvais bien que non abouti.
Points faibles : Trop peu d'action, personnages pas attachants, sexisme ordinaire.
Nombres de tomes : 2 pour l'instant. Un troisième (une préquelle ?) est en cours d'écriture.

Publicité
Publicité
14 octobre 2015

La visite curieuse et secrète - David Wahl

la visite curieuse et secreteQuatrième de couverture : « Lecteur, si tu choisis d’ouvrir ce livre, tu y verras me tenant compagnie et me chauffant la jambe, un manchot, royal qui plus est. Comme un être humain il possède un prénom, connu d’un petit cercle de privilégiés. Il s’appelle Dominique. Dominique le manchot. Tu apprendras bientôt, au cours de ces pages, la cause de ce prénom ainsi que sa surprenante histoire. »
D’où vient la haine que les hommes ont longtemps portée aux manchots ? Sait-on que ces derniers ont bien failli disparaître dans d’horribles circonstances ? Et que cherchons-nous par delà les flots, alors que nous savons à peine nager ?  La Visite curieuse et secrète enquête sur le mystérieux lien qui semble rattacher l’homme à l’océan. Des légendes ancestrales aux dernières et invraisemblables découvertes scientifiques, pour la plupart encore confidentielles, une navigation jusqu’aux frontières du monde connu se déploie au fil des pages.
Un essai drôlatique, sérieux, commis par un esprit plein de malice, dans la veine de son précédent ouvrage le Traité de la boule de cristal.

Et moi, j'en pense quoi ? S'il y une chose que j'aime dans les opérations Masse Critique c'est le fait que je reçois à chaque fois des livres que je n'aurais probablement jamais ouvert sans ça. Et jusqu'à présent il s'est toujours agi de découvertes vraiment sympa.
Jusqu'à ce livre ?
Hmm, non, ce serait trop simple de le résumer ainsi.
Que dire de cette lecture ? Je suis partagée comme rarement je l'ai été.

La lecture de ce petit livre est intéressante, vraiment, tantôt on s'étonne, tantôt on s'amuse... et tantôt on est abasourdi par tant de stupidité...

Bon, sincèrement, les histoires racontées dans ce livre sont surprenantes et pour la plupart vraiment passionnantes. Bien que souvent pessimistes, montrant à quel point l'Homme a souvent été néfaste aux animaux et à la nature au court de l'Histoire, et on aurait presque pu le prendre pour un traité en faveur de ces derniers si seulement la conclusion avait été à la hauteur du reste de l'ouvrage.
Mais terminer un tel pamphlet par "Un jour un homme fit cuire sa viande et grâce à ça nous nous sommes hissé au dessus des autres espèces et sommes devenus plus intelligents qu'elles", franchement ? Déjà c'est un raccourcit idiot, très potentiellement faux et qui ne fait absolument pas l'unanimité parmi les spécialistes mais en plus ça fait planer un sacré doute sur l'ensemble des anecdotes compilées avant ça. Si l'auteur a aussi mal interprété toutes les histoires dont il parle il ne reste finalement pas grand chose à garder dans tout ce qui fut dit dans ces 107 pages.

Dés le départ l'auteur nous demande de le croire sur paroles, il nous prévient que ce sera parfois compliqué mais nous promet de ne nous raconter que la vérité et, grâce à sa plume agréable, moi j'ai eu bien envie de le croire. En plus les histoires qu'il conte sont incroyables et ça fait quelque chose (tantôt positivement, tantôt négativement) de penser qu'elles sont vraies.
Oui, mais !
Oui, mais cette conclusion loufoque, spéciste et absurde vient tout remettre en question.

Du coup j'ai vérifié une partie des autres infos disponible et elles semblent grosso modo correctes.
Pas de quoi en faire tout un fromage donc ? Mouais, je reste quand même très déçue par la conclusion de ce bouquin, qui est tout de même un peu plus développée que la ligne que j'ai résumée plus haut mais que je me vois mal recopier dans son intégralité, ne serait ce que par respect.
J'aurais pu lui mettre quatre étoiles, j'aurais voulu lui mettre quatre étoiles en fait, mais il devra s'en contenter de trois.

Au niveau de l'édition en elle même le papier aurait mérité un grammage un chouilla supérieur. ici on voit la page suivante en transparence et ce n'est pas très agréable. Sinon le format carré et la mise en page donnent un cachet plutôt agréable.

Je terminerais en remerciant Babelio et les Éditions Riveneuve pour cette découverte.

Points forts : J'aime les histoires insolites, en particulier quand elles sont vraies. Le format carré qui change et donne l'impression d'avoir un livre spécial en main.
Points faibles : La conclusion gache tout.
Nombres de tomes : 1

4 octobre 2015

J'ai lu quoi en septembre ? 1 mois 1000 pages

Salut Internet !
Je suis un peu en retard pour la récap du mois mais la voilà.

Elle n'est pas très grosse par rapport à certains mois, vous allez voir.

BD :
Les Nombrils t7 (52p) : Avis dispo ici

Manga :
Sakamoto, pour vous servir ! t2 (192p) : Clairement dans la lignée du premier tome mais en mieux. On ne sait toujours pas grand chose à propos de Sakamoto mais ses réactions deviennent plus humaines, moins énervantes. Sa nouvelle amitié avec Kubota joue beaucoup là dedans à mon avis, il le soutient, s’énerve quand on lui fait du mal, on le sent moins détaché que dans le premier tome, ce qui le rend plus attachant. Il y aura donc un troisième tome pour moi.
Lady and the butler t1 (192p) : Relecture pour vous en faire un article complet. Sauf que j'ai mis plus d'un mois pour le lire tellement c'est mauvais... Le seul point positif c'est que l'accroche de mon article est toute trouvée.
Plum t3 (224p) : Plum est clairement trop intelligente pour un chat. Elle est mignonne et attachante mais elle réfléchit trop. Nous ne sommes plus vraiment ici dans une histoire qui peut prétendre s'inspirer de faits réels (ou alors j'ai toujours eu des chats particulièrement débiles) mais c'est ce qui amène des situations insolites, improbables, loufoques et qui rend finalement ce manga si addictif. Je ne suis pas une grosse addict des chats mais ce titre me parle, y a pas photo.
Bride Stories t7 (192p) : Avis à venir bientôt
Le requiem du roi des roses t1 et 2 (192 et 192p) : Avis à venir très très bientôt (déjà en ligne sur Yatta)
La confrérie des lions blancs t1 (180p): Avis à venir bientôt
Mes petits plats faciles by Hana t2 (224p): J'ai trouvé ce tome moins lourd en jeux de mots que le premier. On s'attarde un peu plus sur l'histoire de Hana hors cuisine ce qui est plutôt bien sympa. Les recettes ont toujours l'air orgasmique dans sa bouche bien que je n'en ai pas vu tant que ça que j'avais envie d'adapter. Ce tome se termine sur une sorte de plotwist (relativement énorme vu le niveau moyen d’intrigue dans ce manga mais honnêtement pas de quoi vous empêcher de dormir en attendant la suite). Du coup j’espère qu'un tome 3 est en préparation, sinon c'était vraiment pas la peine d'amener ça à dix pages de la fin. Encore une fois je pense que ce manga est à conseiller essentiellement aux gens qui cherchent des idées de recettes parce que l'histoire en elle même, bah, il n'y en a pas vraiment en fait.
Donc ça ce laisse lire amis je n'irais pas jusqu'à le classer parmi mes coups de cœur.
Assassination classroom t4 (192p) :  Ohohoh ! Un nouvel élève arrive dans la classe E et est de toute évidence bien plus préparé à sa mission que tout ses camarades. Les révélations concernant son identité vont faire un choc à tout nos protagonistes mais sera t-il plus efficace qu'eux ? Un tome sympa qui réussi une fois encore à ce que l'histoire ne tourne pas trop en rond. Les dessins quand à eux ne sont pas vraiment fantastiques et même parfois un peu raide, du coup c'est effectivement une bonne chose que l'histoire arrive à se renouveler pour de ne pas perdre l'attention des lecteurs (ou en tout cas la mienne).

Romans:
Le mystère de la chambre jaune (308p) : Avis à venir.
Une étoile sur le sapin (348p) : Avis à venir
Le joueur d’échec (128p) : Oui, je revisite mes classiques ! Ce livre était dans ma PAL depuis que j'avais vu le Grand Budapest Hôtel et d'une certaine façon, oui, j'ai retrouvé un peu du film dans cette histoire. L'histoire dans l'histoire est surprenante et jamais partie d’Échec ne m'aura semblé plus intrigante et addictive que celle là. Je m'en vais ajouter d'autres titres de Zweig à ma PAL d'ici peu.

Bon, assez peu de lecture ce mois ci tout compte fait, je me demande si mon quotas de pages est atteint...
2616. Bon ben c'est raté, j'avais misé sur 3000... Tant pis.
Je repart sur 2500 en octobre du coup, ça ça devrait le faire.

lectsept2015

N'oubliez pas que vous pouvez retrouver tous mes avis sur Babelio en temps réel (ou à peu près), en tout cas sans devoir attendre la fin du mois. (Aussi, n'hésitez pas à m'ajouter en ami si vous avez un compte, ça me fera plaisir de vous accepter !)
Et si vous souhaitez nous rejoindre pour le challenge 1 mois - 1000 pages sur FB c'est par ici que ça ce passe.

22 septembre 2015

Soirées Divers 8 - My Mad Fat Diary, Cucumber et autres légumes

Salut Internet!
Voici la huitième édition des soirées divers.
Pleine de recommandations pour les soirées d'automne à venir.

7 juillet, 20h01 : Je pars 3 jours et tout mes légumes sortent de terre ! C'est quoi cette magie ?

9 juillet, 18h27 : Encore une saison de My Mad Fat Diary qui fait chialer à chaque épisode de terminée. C'est la dernière normalement et d'un coté tant mieux, j'ai eu mal à la tête toute la soirée d'hier à cause de la déshydratation.
Cela dit, si vous ne connaissez pas encore foncer la voir ! C'est une série vraiment superbe !
Uniquement dispo en vostfr pour le moment mais que ne vous arrêtez pas à ça, vraiment ce serait terriblement dommage. On parlait de la traduire en français il y a quelques mois mais je ne sais pas où ça en est. Écoutez aussi Julia des ShowRunners en parler, elle le fait vraiment bien et devrait vous donner plus envie que moi (entre autres parce qu'elle, au moins, en fait un résumé).
Et surtout regardez cette série. Je ne rigole pas. C'est une réussite totale.

19 juillet, 21h31 :Vive la belle famille. Juste, vive la belle famille.

25 juillet, 15h07 : Je vous encourage très chaudement à regarder Cucumber ! Cette série est un gros coup de cœur qui vous fera passer des rires aux larmes en moins d'une minute. Découverte un peu totalement par hasard (à cause de son titre, oui) j'ai été happée dés le premier épisode et me suis fait l’intégrale en très peu de temps.
Cela dit regardez là après My Mad Fat Diary, y a moins urgence, mais regardez là quand même parce qu'elle est terrible et qu'encore une fois les personnages principaux sont atypiques, criant de vérité et attachants.

27 juillet, 21h33 : Aujourd'hui on a découvert que la plante qu'on ajoutait à presque tout nos plats en la prenant pour du persil plat est en fait une fleur. Une vrai. Pas du tout aromatique...
A notre décharge elle pousse précisément là où on avait planté notre persil plat (qui lui est visiblement mort) et elle a des feuilles plates, d’où la confusion. Mais on se sent un peu troudeculiforme quand même.

31 juillet, 22h05 : Commencer à regarder Zoo et espérer que les protagonistes vont échouer. Pas que je ne les aime pas mais, sincèrement, les méchants sont quand même 10 000 fois plus classe et dans leur droit que les gentils, hein. Cela dit ce serait vachement surprenant qu'ils gagnent à la fin, faut pas que je me fasse trop d'espoir...
Et aussi, dans l'épisode 3, ce moment où ce troufion d'assassin à l'air crade est devenu mon personnage préféré... Épique.
Comprendront ceux qui ont vu la série.

22 septembre, 00h18 : Presque trois mois sans soirées divers et plusieurs d’entre elles effacées avant publication... Le concept s'est étiolé un peu depuis sa création et a eu un peu trop tendance à verser dans l'assemblage de coups de gueules aux cours des derniers mois au lieu du rassemblement de petits moments sympa à partager que j'avais eu l'intention de créer au départ...
Du coup je lui laisse jusqu'à la fin de l'année pour se ressaisir. Si fin décembre je remarque que je vire toujours autant de choses avant de publier je laisserais tomber cette rubrique. Parce qu'autant un coup de gueule ça passe, ça soulage même, bien souvent, autant tout un article consacré à ça et rédigé par petites touches durant les moments les moins drôle je n'en vois pas du tout l’intérêt.

soirée divers 8

6 septembre 2015

Les Nombrils tome 7 Un bonheur presque parfait - Delaf et Dubuc

Les Nombrils T7Quatrième de couverture : Pour Vicky, le bonheur est total : ses parents la préfèrent enfin (!) à son insupportable grande soeur Rebecca, elle sort avec James, beau jeune homme promis au plus bel avenir, et le barbecue familial de fin d'été lui permet d'afficher son insolente réussite à la face de tous les voisins. Quant à Jenny, elle connaît un double bonheur : avec le musculeux Jean-Franky, elle a les tablettes de chocolat ; avec le gentil Hugo, elle a les attentions de chaque instant.Karine, elle, a une nouvelle passion et ce n'est pas un garçon : son groupe de musique vient d'être signé par un gros producteur, et son seul léger souci est de remonter le moral à Albin, leader de la formation, qui est en pleine dépression depuis les événements tragiques de l'été (et du tome 6).Mais la vie est cruelle et le bonheur fragile, surtout quand on triche avec ses propres sentiments.Heureusement qu'il reste l'amitié... 

 

Et moi, j'en pense quoi ? Les personnages ont tellement évolués depuis le premier tome !

Le moins que l'on puisse dire c'est que dans celui ci les auteurs ont décidés de leur en faire baver un max. Karine, Vicky et Jenny vont être confrontées à une montagne de questionnements et de problèmes en devenir.

Elles ont toutes bien mûrit, enfin, certaines plus que d'autres me direz vous si vous avez lu ce tome et les précédents.
Les premiers tomes se contentaient de faire du gags, de poser des personnages qui manquaient encore un peu de fond et qui étaient là avant tout pour nous divertir. Puis, les tomes passant, tout ces personnages se sont construits, ont développé de vraies personnalités, sont devenus plus complexes, plus fort. Et aujourd'hui, bien que toujours estampillée jeunesse, (qui ne rime pas toujours avec qualité bien que ce soit de plus en plus le cas) cette BD nous offre une histoire actuelle, sincère et passionnante avec des héroïnes auxquelles on s'attache toujours plus et que l'on espère voir prendre les bonnes décisions. Mais les bonnes décisions quelles sont-elles ? Il est bien souvent difficile de les dissocier des mauvaises, pour nous comme pour elles, et c'est probablement ce qui les rend ça plus attachantes.

En seulement 7 tomes cette BD à réussi là où d'autres échouent en une vingtaine. Elle a su avancer avec son temps et n’a pas figé ses héroïnes. Elle les a laissées s’affirmer, grandir, évoluer, et rien que pour ça je vous invite très chaudement à lire le tome 7 des Nombrils (bon, et peut-être le tome 6 juste avant) et ce même si les 2-3 premiers tomes ne vous avaient pas plus parlé que ça.

 

Points forts : L'évolution des personnages. Le plaisir de chercher les petits gags accessoires laissés par le dessinateur dans l'arrière plan (et il y en a beaucoup !).
Points faibles : La situation se dégrade pour nos héroïnes à un tel point que l'on pourrait presque s'attendre à ce que le prochain tome ne soit pas classé en divertissement enfant/ado... Mais je suis sure que les auteur.e.s vont trouver le moyen de redresser la situation l'année prochaine. Cela dit, entre la fin de cette série, de Tamara et de Mélusine c'est à ce demander ce qui rend les bédéistes si moroses cette année... 
Nombres de tomes : Le tome 7 vient de sortir. Série en cours.

Publicité
Publicité
9 juillet 2015

Les enfants perdus de Saint Félix - Yves Desmazes

saint felixQuatrième de couverture : La découverte du corps d'une religieuse espagnole assassinée au pied des ruines de l'abbaye Saint-Félix de Monceau sonne le branle-bas de combat au sein du SRPJ de Montpellier. L'enquête est confiée à Kevin Normand, flic et membre de la confrérie des pénitents blancs. L'officier s'intéresse alors à la vie tumultueuse de l'ancienne responsable d'une maternité, mise en accusation par des juges espagnols pour enlèvement d'enfants. Pourquoi la soeur avait-elle souhaité se recueillir devant les murs de celle qui fut, au XIVe siècle, une importante abbaye de moniales ? Et pourquoi, en l'an 1332, l'évêque de Maguelone avait-il demandé à un chanoine d'y mener des investigations ? Que s'était-il donc passé à cette époque ? Existe-t-il un lien entre ces deux affaires et quels en sont les enjeux ? Assisté de son amie Charlotte, journaliste, et de ses coéquipiers, le chef de groupe de la brigade criminelle ne se doute pas que cette enquête le conduira, au péril de sa vie, à de bouleversantes révélations sur sa propre personne.

Ce que j'en ai pensé : L'histoire se passe dans deux époques à la fois, de nos jours et en 1332. Ma préférence va clairement à celle de 1332. Le lien entre les deux est très très indirect, ne vous attendez pas à ce que les actions des acteur.trice.s de jadis influent sur celles de celleux d'aujourd'hui.
D'ailleurs, les transitions entre les deux époques ne sont pas toujours faites au bon moment, le fait de nous laisser sur un suspense, même petit, à presque chaque transition devient rapidement assez lourd. C'est certes une façon de faire assez habituelle mais je l'ai ressentie trop maladroite.

Les personnages sont bourrés de défauts mais au lieu de les rendre plus humain et accessible ça aurait plutôt tendance à en faire des êtres insupportables.
Le chanoine Firmin Baldit a relativement raison sur bien des points mais sa misogynie et son arrogance lui font perdre beaucoup de points de sympathie. Presque à chaque fois qu'on arrive enfin a oublier qu'au fond c'est loin d'être un type cool et qu'on se met à espérer qu'il puisse mener à bien sa mission il sort une nouvelle réplique désobligeante à souhait.
Kévin Normand, le flic chargé de l'affaire se déroulant à notre époque, a une personnalité qui m'a assez vite gonflée aussi, ses petits secrets, son refus systématique de se livrer, il y a un moment où ça lasse. On a l'impression qu'il ne fait pas confiance à sa copine alors qu'il a quand même quitté sa vie de cureton pour elle. On pourrait s'imaginer qu'elle est la personne sur qui il sait qu'il peut compter, non? Et encore que si ça évoluait au fil des pages je pense que ça passerait plutôt bien mais il ne semble pas avoir changé d'un pouce à ce sujet entre la première et la dernière page, et rien ne laisse supposer que ce changement est ou sera bientôt en cours.

L'histoire en elle même est en revanche très réaliste dans le sens où il n'y a pas de gentil, pas de héros, même pas de bien en fait. Le problème c'est qu'il est du coup assez difficile de se ranger du coté de quelqu'un. Illes ont tou.te.s leur torts et leurs raisons, ce qui en règle générale est plutôt une chose que j'apprécie mais là, et je ne sais pas pourquoi, la balance a plutôt eu tendance à pencher majoritairement du coté des défauts pour tout le monde.
La chose que, d'après moi, cette lecture tente de nous inculquer c'est qu'il ne faut être ni trop innocent ni trop gentil, au risque de se faire bien baiser. Ce n'est pas franchement une morale hyper joyeuse. Bon, c'était peut-être le but de l'auteur, hein, mais c'est un peu frustrant et surtout je n'ai malgré tout pas l'impression que ce soit la morale qu'il ait voulu donner.

D'ailleurs ça m’amène à un autre point, la fin.
Sans vraiment la spoiler (mais un peu quand même, donc ne lisez pas si vous pensez lire ce livre un jour)  je pourrais simplement dire que je ne l'ai pas aimée mais je vais aller un peu plus loin.
L'auteur est un ancien flic, et si j'en crois ce roman, être flic c'est frustrant. L’enquête n'est nullement terminée à la fin du roman. Alors oui le méchant est mis hors d'état de nuire dans une des époques, mais ses complices et surtout sa hiérarchie n'ont absolument pas à s'en faire. Des informations importantes ont été révélées mais, comme dans le vrai monde, les hauts placés ne risquent strictement rien. Dans l'autre époque  j'ai un peu eu l'impression que l'auteur a pris la justice, la gonflée comme un ballon de baudruche et nous l'a agitée sous le nez, nous montrant à quel point elle était devenue grosse et dure, puis nous a retourné brutalement et nous l'a enfoncée méchamment dans le fion en ricanant. (Penser à changer cette métaphore avant de publier la critique sur Babelio...).
Avoir travaillé dans la police peut-être un avantage pour un auteur, pour aider les lecteurs à comprendre comment une enquête se passe réellement ou encore pour apporter un cachet plus réaliste à l'histoire mais ici je dirais qu'il s'agit du plus gros défaut de cet écrivain. A vouloir être trop réaliste on en oublie qu'une bonne histoire à souvent besoin de se nourrir d'un peu d'imaginaire.
Vouloir nous montrer que le monde est injuste est une ligne éditoriale comme une autre mais je trouve que ça se marie assez mal avec une enquête policière. Quand je lis un thriller j’espère avoir droit à une fin, elle peut être bonne ou mauvaise, ça n'est pas le plus important, mais elle doit être là. Si je veux voir la justice faire n'importe quoi, les méchants s'en sortir et les flics faire une dépression j'ouvre un journal, pas un roman.

Je ne peux pas classer ce roman dans les flops complet parce qu'il n'est pas non plus désagréable à lire, mais il a, à mon avis, de trop gros défauts pour me laisser un souvenir sympathique.

Points forts :  Soulève un fait d'actualité dont on a finalement assez peu entendu parler (les nourrissons volés en Espagne) et, bien qu'il s'agisse d'une fiction, on sent qu'il y a eu un gros travail de recherches.
Points faibles : L'alternance d'une époque à l'autre n'est pas super bien gérée, elle frustre plus qu'elle n’attise l’intérêt. La personnalité des personnages. La conclusion.
Nombres de tomes : Un

Merci à Babelio et aux Éditions TDO qui m'ont permis de recevoir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.

2 juillet 2015

J'ai lu quoi en juin ? -1 mois 1000 pages-

BD :
Cédric t21 (48p) : Il y avait longtemps que je n'avais plus lu un Cédric. Celui ci n'est pas mal même s'il arrive qu'on tourne un peu en rond par moment.
Le petit Spirou Présente, Prof de calcul et de gym (32 et 48p) : Comme je le devinais/craignais se sont loin d'être de bons albums. Un peu de Mademoiselle Chiffre ou Mr Mégot par ci par là dans un album normal ça passe, même très bien dans la majorité des cas, mais des compiles comme ça, à part à faire du fric sur le dos des consommateurs je ne vois pas du tout l’intérêt, il y a overdose. En plus, mais ça c'est un avis on ne peut plus subjectif (enfin, comme d'hab quoi), il ne s'agit vraiment pas d'un best of. J'ai à peine esquissé un ou deux sourires, alors qu'à la base j'aime beaucoup le Petit Spirou.
Léonard t22 (48p) : Pas le meilleur des tomes. Le concept s’essoufflerait-il ?
Kid Paddle t6 et 10 (2x48p) : Un Kid au top de sa forme. Ça fait plaisir de voir que certaines valeurs ne s'émoussent pas.
Game Over : Je ne le compte pas pour les pages étant donné qu'il n'y a pas une seule ligne de texte. C'est le premier que j’achète, en général je me contente des gags du petit barbare présent dans Kid Paddle, mais même sans texte c'est sympa et pas du tout répétitif. Et très prisé par les gosses qui ont la flemme de faire travailler leur petit cerveau, aussi. 
 
Mangas :
Magdala Alchemist t2 (192p) : Un tome un peu confus, j'aurais probablement du relire le premier avant. La petite nonne a révélé son incroyable secret, elle et les deux alchimistes ont échappés à la mort ainsi qu'à la poursuite des inquisiteurs et finalement je n'ai pas bien compris pourquoi ni comment... Du coup j'ai un peu décroché. Je pense que je relirais les deux tomes à la suite dans quelques mois et que je verrais à ce moment là si je continue la série ou non.
Assassination classroom t3 (192p) : Plusieurs nouveaux personnages font leur apparition et finalement on voit assez peu le prof dans ce tome. Je ne suis pas franchement fan du dernier arrivé mais c'était déjà le cas pour le premier nouvel élève et Madame Pouffe, or je les trouve tout comptes fait plutôt cool, donc tout peut encore changer.
Otomen t2 (192p) : L'histoire avance doucement. C'est une série distrayante mais sans plus en ce qui me concerne. J’achèterais peut-être les autres tomes plus tard, les mois où vraiment les nouveautés ne me feront pas de l’œil.
Ikkyu t1 (304p) : Série un peu difficile à approcher parce qu'on reçoit vraiment beaucoup d'infos en assez peu de temps. Ça se passe courant d'une période de l'Histoire japonaise où je n'ai strictement aucune idée de ce qu'il s'est passé (1300). L'écriture n'est pas toujours très lisible et franchement ça n'aide pas. C'est un manga assez vieux (1996 pour l'édition fr) et ça se sent. Cela dit l'histoire est intéressante, elle retrace la vie d'un bâtard impérial devenu moine et qui tente, autant que faire ce peu, d’œuvrer pour le bien. Je pressens en revanche que je vais avoir du mal à trouver le tome 2.
Le maître des livres t4 (190p) : On en apprend plus sur les personnages, les sentiments de certains s'affirment même s'il risque de se passer un paquet de tomes avant que la série ne verse trop dans le sentimentalisme (et heureusement en fait). Par contre le début d'intrigue entamé dans le tome 3 (ou 2 ?) passe complètement à la trappe.
Joker Danny t1 (160p) : Critique dispo ici.
La fille de la plage t1 (208p)  : Critique à venir.
Roji t1 (192p)  : Un mignon petit tome pas franchement mémorable mais agréable à parcourir qui nous emmène sur les traces d'une bandes d'enfants auxquels il arrive parfois des choses un brin surnaturelles mais qui s'inventent surtout beaucoup d'histoires. La fin laisse néanmoins présager un arc narratif plus orienté extraordinaire. Ce qui est une très bonne chose d'après moi.
Kamakura Diary t1 (192p) : Un premier tome vraiment sympa et doux. La première partie se concentre sur la vie des trois soeurs ainées alors que la seconde se focalise complètement sur la quatrième. Je n'attendais rien de ce manga vu que je ne le connaissais même pas avant de l'acheter mais c'est une très belle surprise.

Romans :
Dem et Sven (458p) : Critique dispo ici.
Entre ombre et lumière (262p) : Critique dispo ici.
Les enfants perdus de Saint-Félix (360p) : Critique dispo ici.
Lou (19p) : Une nouvelle très courte, sympa mais pas hyper mémorable.

Autres :
Fromages Vegan (72p) : Les recettes que j'ai testées sont vraiment bonnes, à ce niveau là le livre aurait mérité 5/5, mais elles demandent toutes beaucoup d’ingrédients, ce qui revient parfois un peu cher, et sont assez contraignantes.
Les recettes de ce livre ne me semblent pas vraiment accessible à tout un chacun. Beaucoup me font envie mais leur préparation me démotive aussi sec, je leur préfère régulièrement d'autres recettes, plus simple, trouvées sur le net...  
Cela dit, je le répète, celles que j'ai eu le courage de tester sont vraiment délicieuses.
Livre à peut-être réserver à celleux qui déjà à la base aiment passer des heures en cuisine. 

Prévisions pour juillet :
La fille de la plage t2
Fight Girl t19
Innocent t3
Le requiem du roi des roses t2
Le mystère de la chambre jaune (sérieux, j'aurais bientôt oublié qui est la victime, ça fait tellement longtemps que je l'ai commencé...)

Et voilà, 3265 pages en juin sur un pronostic de 3000.
Je vais juste repartir sur 2000 en juillet parce que... ben, parce que c'est juillet, c'est tout.

 

lectJUIN15

Pour nous rejoindre pour 1 mois 1000 pages il vous faudra ce mois ci faire preuve d'un peu de débrouillardise parce que mon PC fait la grève de Fakebook (entre autres). Mais bon le groupe n'est vraiment pas difficile à trouver, je vous fais confiance pour y parvenir tout.e seul.e

 

 

 

25 juin 2015

Entre Ombre et Lumière - Paul G Sergeant

entre ombre et lumiereQuatrième de couverture : De tout temps, à tous les niveaux socioprofessionnels, l'homme ne vise qu'un seul but : celui d'être reconnu, considéré, respecté. Dans le monde de l'audiovisuel, et notamment dans le monde de la télévision, ce principe a du mal à se concrétiser ; car deux mondes s'affrontent, involontairement ou consciemment : le monde de ceux qui travaillent dans la lumière et celui de ceux qui travaillent dans l'ombre, le monde de ceux qui récoltent tous les avantages et privilèges et celui de ceux qui ne récupèrent que des miettes de la gloire ou pire encore mépris et déconsidération. Des techniciens, faisant partie des gens de l'ombre ayant longtemps évolué dans le monde télévisuel avec plus ou moins de succès, ressentent ce phénomène. Malgré leur expérience, ils sont toujours confrontés à cette lutte interne. Ils vivent ou subissent toujours rêves, désillusions, humiliations, stress, angoisse, aux dépens de leur vie privée et de leur épanouissement personnel. Certains acceptent cela sans réagir, d'autres le vivent mal. Dans ce monde replié sur son nombril, une série de crimes inexpliqués, car apparemment sans mobile, va être perpétrée. L'enquête, qui en découlera, va déterminer le lien entre tous ces crimes. Découvrirons-nous l'auteur de ces assassinats ?

Ce que j'en ai pensé :  J'ai trouvé la première partie trop longue et, probablement à cause de leurs métiers très semblable pour la néophyte que je suis, j'ai longtemps confondu les personnages. Il y a aussi beaucoup de passages pas super utiles dans cette première moitié. Bon, ils nous permettent de saisir comment se déroule un direct, un montage, etc, donc ils ne sont pas totalement inutiles non plus mais le fait qu'ils ne soient pas relié à l'intrigue principale et qu'ils soient si nombreux est un peu dérangeant.
Cela dit, une fois que l'histoire commence réellement, avec le premier meurtre, la lecture devient plus rapide, plus fluide et donc plus intéressante.

Le langage très 90 est vraiment parfait, il permet de s'immerger totalement dans l'époque. Les blagues pourries entre les personnages, les références, les réactions, toutes ces choses sont parfaitement encrées dans l'époque où se déroulent les fait. C'est pour moi le point le plus positif du roman.
On imagine sans difficulté les habits, la déco, voir même les rues, et ce coté rétro-ringard apporte un cachet tout particulier à l'histoire.

Les discussions entre les différents protagonistes aussi sont très bonnes, on y croit sans avoir à se forcer (chose que l'on voit hélas trop peu souvent en auto édition).

Jusqu'au bout je n'ai pas eu vraiment d'idée sur l'identité du meurtrier. Bon, la logique me disait qu'il devait faire partie des personnages que l'on suivaient mais rien chez eux ne m’incitais sérieusement à en suspecter un plus que les autres.
Par contre, le fait d'ignorer qui était le meurtrier ainsi que ses motivations jusqu'à un stade avancé m'a empêché d'avoir beaucoup de compassion pour lui, ou plutôt de trouver des excuses, des raisons valables à ses actes. J'ignore si  le but était que l'on soit du coté de la police ou de l'assassin mais au vu du résumé, de l'intro ou même de l'orientation générale de l'histoire j'ai tendance à penser que c'est vers ce dernier que notre cœur est censé pencher, or ce n'est qu'à moitié le cas. On manque d'attachement à son sujet, de connaissance de son passé pour vraiment l'aimer.
Bon, on comprend ses raisons, hein, mais personnellement j'aurais voulu en savoir plus sur lui, sur ce qui se passe dans sa tête.

Points forts : Pour y avoir grandit les années 90 ne sont vraiment pas parmi mes préférées, or tout suinte nineties dans ce roman. C'était bien partit pour être un point négatif. Et puis finalement c'est tellement bien fait, tellement bien décrit, que c'est devenu la plus grosse qualité de ce titre.
Points faibles : La lenteur du début. Les problèmes que peuvent rencontrer les intermittents n'évoluant pas sur le devant de la scène sont mis en lumière  d'une façon qui, de prime abord, peut sembler un peu trop téléphonée, les méchantes  « stars » qui traitent mal le personnel face aux gentils assistants qui ne veulent qu'être reconnu pour leurs qualités. Mais au bout du compte les méchants se transforment en victimes traquées par un « petit » pas si gentil ni droit dans ses bottes, ce qui équilibre un peu le tout et fait oublier l'impression mi figue mi raisin du début.
Nombres de tomes : Un

14 juin 2015

La minute causons pelage. Du vert au bleu

J'ai (re)changé de couleur. Pas qu'il était grand temps mais... en fait si, il était grand temps.

On partait quand même de ça, là...
Ma dernière décolo datait d'aout ou septembre et ma dernière colo de décembre/janvier.

Donc, j'ai d'abord décoloré (avec la décolo Directions toujours). J'ai fais ça au soir puis j'ai enduis mes cheveux d'huile de coco et j'ai passé la nuit comme ça. Le résultat au réveil était époustouflant, ils se sont démêlés facilement après avoir été lavés et ne ressemblaient pas trop à de la paille. Je referais probablement ça à chaque décolo, voir même en guise de soin une fois de temps en temps (bon, pas tous les mois non plus, je déteste me laver les cheveux au matin).
Vous remarquerez qu'il reste des mèches vertes. Je ne sais pas trop comment j'aurais du faire pour les virer totalement si j'avais voulu rester blonde.

Au départ : Une vieille colo et beaucoup de repousses  En cours de décolo

J'ai enchainé sur un toner (une mise de toner ? Une tonerisation ?) Pour ceux qui ne savent pas de quoi il s'agit (j'en faisais partie il y a un mois) le toner neutralise le jaune des cheveux et permet de faire des colo pastels ainsi que des tons violet et bleu. Bleu qui serait transformé en vert à cause du jaune si on l'y laissait, violet qui serait un peu dégeu pour la même raison si on ne passait pas par cette étape.

Donc en toute logique j'aurais du  me retrouver avec les cheveux blanc (ce qui ne m'emballait pas franchement, je l'admets) mais je n'ai obtenu qu'un blond plus pale (plutôt joli en fait) malgré la demi heure de pause.

Après la décolo : Un blond chaud  Après le toner : un blond pale

Enfin, après ça j'ai alterné les mèches en turquoise et celles en midnight blue (La Riché Directions) et voilà. Le résultat me plait bien et ça fait quand même moins pitié.

Minute causons pelage : La Riché   Minute causons pelage : La Riché

Après ça j'ai bien envie de passer au violet puis, peut-être, au rose, pour finalement revenir au rouge qui me manque parfois un peu.

Minute causons pelage : La Riché

5 juin 2015

Blanc, les quatre vies d'Aya - Dorothée Piatek et Magali Fournier

Blanc, les quatre vies d'AyaQuatrième de couverture : Aujourd'hui, à Kyoto, c'est la fête du printemps. Yasuro est heureux, sa femme Mitsuko vient de mettre au monde une fille. Elle s'appelle Aya et sa beauté ferait pâlir une orchidée fraîchement éclose. Comme Sanba san l'avait prédit, elle sera artiste. Mais au coeur du Japon d'Edo, l'influence des traditions aura-t-elle raison du destin de la jeune fille devenue maiko.

Ce que j'en ai pensé : Les dessins sont vraiment jolis, c'est même pour ça que j'ai acheté ce livre. En revanche je suis plus dubitative en ce qui concerne l'histoire, surtout sa fin.

[SPOILER ON] Sérieusement ? Qui a pensé que c'était une bonne idée de faire se suicider l’héroïne à la fin du bouquin ? Quel super message pour les gamines (parce qu'il est évident que ce livre leur est d'avantage adressé qu'aux garçons) "Ton amoureux est mort ? Bah ta vie n'a plus aucun sens, tu ferais mieux de mourir toi aussi, t'iras le rejoindre comme ça"... Non mais sérieusement ? Et celui/celle qui me sort Roméo et Juliette pour justifier ce bordel je lui répondrais que la fin de Roméo et Juliette est aussi une fin de merde, mais qu'au moins cette histoire ne s'adresse pas aux enfants, contrairement à ici, et que ça fait une grosse différence. Parce que, oui, à mon avis les personnages peuvent se suicider par amour dans les histoires pour adultes, tout simplement parce que nous avons déjà une idée de comment fonctionne la vie et nous ne sommes logiquement plus en proie à ce tsunami d'émotions et d'hormones qui chamboule tout à l'adolescence. En revanche si on explique aux enfants dés leur plus jeune age que c'est normal, voir même beau, de se suicider par amour (ou pour tout autre raison d'ailleurs) comment risquent-ils de réagir à 14 ans quand leur premier coup dur (ou ce qu'ils ressentiront comme tel) leur tombera dessus ?
Le suicide chez les adolescents est un réel problème aujourd'hui et le légitimer dans des livres pour enfants/pré-ado me semble une très mauvaise idée. [SPOILER OFF]


En fait j'ai acheté ce livre pour le lire avec mes nièces de 9 et 10 ans, et pour être sur que ça les intéresserai je l'ai lu seule avant, et donc, d'une certaine façon, heureusement. Et en même temps je pense qu'elles auraient décroché d'elles même bien avant la fin. Il y a beaucoup de texte et le tout me semble trop terre à terre, bien trop éloigné de préoccupations d'enfant. Perso entre 8 et 13 ans je voulais soit des histoires avec des animaux (c'est un peu avec ça que j'ai appris à lire) soit des histoires fantastiques faisant la part belle à l'imaginaire. Les sorciers, dragons, scientifiques fous et autres mondes cachés derrière le miroir, à tous je disais un oui fort et convaincu, en revanche l'histoire d'une petite fille qui accepte de se priver de presque tout pour apprendre à danser pour des hommes riches après s'être peinte le visage en blanc, bof...
Maintenant je ne dis pas non plus que mes goûts à cet âge sont ceux de tout les gamins, ni même qu'ils ne peuvent pas évoluer (j'ai adoré Geisha d'Arthur Golden) mais en me basant sur mon expérience personnelle et en regardant ce que mes neveux et nièces semblent aimer je ne pense pas que le thème soit le plus judicieux pour cet âge.


Aussi, j'étais un peu short le jour où je l'ai acheté et j'ai du faire un choix entre ce livre et un autre, par les mêmes autrices, racontant l'histoire d'un guerrier (qui est, je pense, celui qui devient le fiancé d'Aya), j'ai choisi Aya parce que je trouvais les dessins plus jolis (Houch ! le critère vraiment sérieux) et je pensais acheter l'autre lors de mon prochain passage en ville. Pas de chance, le magasin où je l'ai acheté, et qui était en liquidation depuis plus d'un an mais qui avait quand même fait passer une annonce pour trouver une nouvelle vendeuse il y a deux mois, et dont on pensait franchement que la liquidation ne se ferait jamais, à finalement réellement fermé ses portes. Du coup je ne saurais jamais l'histoire de Kintaro ni ce qui est dit sur sa mort dans cet autre tome.

 

Points forts :  Les dessins sont vraiment jolis
Points faibles : La morale finale plus que douteuse. Le fait que l'histoire d'une geisha (avec tout ce que ça comporte comme l'isolement, le paraître, la vente de sa virginité, etc) n'est peut-être pas ce qui convient le mieux pour endormir les enfants.
Nombres de tomes : 1. 2 si on considère que Pourpre : Les quatre vies de Kintaro le complète. Mais je n'en suis même pas sur.

 

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>
Ce que Kobaitchi raconte
Publicité
Newsletter
71 abonnés
babelio
Mon profil sur Babelio.com
Albums Photos
Derniers commentaires
Archives
Publicité