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Ce que Kobaitchi raconte

8 juin 2015

Chanson du lundi - Walk off the Earth - Little boxes

Il y a longtemps qu'on ne s'est pas fait de lundi musical et j'ai envie de vous montrer ce que j'écoute pour le moment. Ça tombe finalement plutôt bien.

Et donc je vous propose une chanson du groupe Walk off the Earth. Il est peu probable que vous soyez passé à coté de ce phénomène quand ils ont été révélés en 2012 avec leur reprise de Gotye Somebody That I Used to Know où il jouaient à cinq sur la même guitare.


Mais celle que j'ai choisie est une de leur compo originale, voilà little boxes de Walk off the Earth.
En plus j'adore le clip de cette chanson.

Leur chaine Youtube
Leur page FB
Tout sur eux sur Wiki

Walk off the Earth

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7 juin 2015

Hôtel à insectes ou quand j'ai décidé de cohabiter

Avec l'été qui arrive, et parce que j'aime me lancer dans des chantiers qui me broutent le train après deux petites heures, j'ai décidé le mois dernier d’abriter quelques isdf* dans le jardin.
Et quand on sait que j'ai horreur des toutes petites bêtes on est en droit de se demander pourquoi j'ai fait un truc pareil.

La réponse tient en peu de mots, les insectes utiles² sont de moins en moins nombreux dans nos jardins, la faute aux pesticides, herbicides ainsi qu'a des facteurs que nous ne connaissons pas. Mais ne ne voilons pas la face, l'industrialisation de l'agriculture a contribué à leur déclin, ça ne fait absolument aucun doute.
Et les conséquences nous les connaissons toutes et tous, diminution massive de la biodiversité, problème de pollinisation et à terme, dans les scénarios les plus catastrophiques mais hélas pas si improbables, pénurie alimentaire.

Ce que nous pouvons faire pour aider les insectes mais aussi nous même, la planète et ceux qui l'occuperont après nous : Déjà, bannir les pesticides et herbicides. Sérieusement, ces choses ne sont bonnes pour personne et sont majoritairement gérée par des gens qui ont prouvés (si besoin était) n'avoir que faire de nos santé et avenir. Ensuite, nous pouvons disposer un hôtel à insectes dans notre jardin pour les inciter à rester chez nous. Rien ne dit qu'il sera full la première semaine mais s'il n'habite ne serait ce que quelques individus ce sera toujours ça de pris, pour eux comme pour nous.

Je peux difficilement influer sur ce que vous répandrez ou pas dans votre jardin, en revanche je peux vous montrer comment j'ai réalisé mon hôtel à insectes pour, peut-être, vous donner quelques idées.

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Il ne s'agira pas vraiment d'un tuto parce que, franchement, il suffit de jeter un œil sur google pour en trouver des beaucoup plus beaux que le mien. Mais je vous propose quand même de m'accompagner dans la réalisation de celui ci.

J'ai travaillé exclusivement avec du matériel que j'avais déjà chez moi. Planches de récup, brindilles pour allumer le feu, pailles stockée dans l'étable, feuilles mortes, etc.
Après libre à vous de faire de même ou d'acheter du matos exprès pour ça.

On commence par choisir la taille, ici 50 sur 70 cm si mes souvenirs sont exacts.
Mon intention était de faire un petit hôtel. Heureusement.

On cloue quatre planches sur un dos pas trop fragile puis on cloisonne un peu comme on veut.

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Ensuite on jette un œil sur internet pour voir de quoi ont besoin les différents insectes et on adapte avec ce qu'on a.

Et une fois que tout est en place on grillage ce qui doit l'être.
Bon, nous on a préféré tout faire parce qu'il y avait quand même pas mal de choses qui tenait de façon un peu bancale et qu'on avait pas trop envie que tout se casse la gueule pendant qu'on le déplaçait.

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Et voilà, y a plus qu'à déposer l’hôtel au fond du jardin et attendre les premiers clients.

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* Insectes sans domicile fixe.
² Je n'aime pas ce terme, utile, qui sous-entend que seul les êtres nous étant utile méritent notre attention mais j'avais besoin de ça pour faire passer mon message.

 

 

 

5 juin 2015

Blanc, les quatre vies d'Aya - Dorothée Piatek et Magali Fournier

Blanc, les quatre vies d'AyaQuatrième de couverture : Aujourd'hui, à Kyoto, c'est la fête du printemps. Yasuro est heureux, sa femme Mitsuko vient de mettre au monde une fille. Elle s'appelle Aya et sa beauté ferait pâlir une orchidée fraîchement éclose. Comme Sanba san l'avait prédit, elle sera artiste. Mais au coeur du Japon d'Edo, l'influence des traditions aura-t-elle raison du destin de la jeune fille devenue maiko.

Ce que j'en ai pensé : Les dessins sont vraiment jolis, c'est même pour ça que j'ai acheté ce livre. En revanche je suis plus dubitative en ce qui concerne l'histoire, surtout sa fin.

[SPOILER ON] Sérieusement ? Qui a pensé que c'était une bonne idée de faire se suicider l’héroïne à la fin du bouquin ? Quel super message pour les gamines (parce qu'il est évident que ce livre leur est d'avantage adressé qu'aux garçons) "Ton amoureux est mort ? Bah ta vie n'a plus aucun sens, tu ferais mieux de mourir toi aussi, t'iras le rejoindre comme ça"... Non mais sérieusement ? Et celui/celle qui me sort Roméo et Juliette pour justifier ce bordel je lui répondrais que la fin de Roméo et Juliette est aussi une fin de merde, mais qu'au moins cette histoire ne s'adresse pas aux enfants, contrairement à ici, et que ça fait une grosse différence. Parce que, oui, à mon avis les personnages peuvent se suicider par amour dans les histoires pour adultes, tout simplement parce que nous avons déjà une idée de comment fonctionne la vie et nous ne sommes logiquement plus en proie à ce tsunami d'émotions et d'hormones qui chamboule tout à l'adolescence. En revanche si on explique aux enfants dés leur plus jeune age que c'est normal, voir même beau, de se suicider par amour (ou pour tout autre raison d'ailleurs) comment risquent-ils de réagir à 14 ans quand leur premier coup dur (ou ce qu'ils ressentiront comme tel) leur tombera dessus ?
Le suicide chez les adolescents est un réel problème aujourd'hui et le légitimer dans des livres pour enfants/pré-ado me semble une très mauvaise idée. [SPOILER OFF]


En fait j'ai acheté ce livre pour le lire avec mes nièces de 9 et 10 ans, et pour être sur que ça les intéresserai je l'ai lu seule avant, et donc, d'une certaine façon, heureusement. Et en même temps je pense qu'elles auraient décroché d'elles même bien avant la fin. Il y a beaucoup de texte et le tout me semble trop terre à terre, bien trop éloigné de préoccupations d'enfant. Perso entre 8 et 13 ans je voulais soit des histoires avec des animaux (c'est un peu avec ça que j'ai appris à lire) soit des histoires fantastiques faisant la part belle à l'imaginaire. Les sorciers, dragons, scientifiques fous et autres mondes cachés derrière le miroir, à tous je disais un oui fort et convaincu, en revanche l'histoire d'une petite fille qui accepte de se priver de presque tout pour apprendre à danser pour des hommes riches après s'être peinte le visage en blanc, bof...
Maintenant je ne dis pas non plus que mes goûts à cet âge sont ceux de tout les gamins, ni même qu'ils ne peuvent pas évoluer (j'ai adoré Geisha d'Arthur Golden) mais en me basant sur mon expérience personnelle et en regardant ce que mes neveux et nièces semblent aimer je ne pense pas que le thème soit le plus judicieux pour cet âge.


Aussi, j'étais un peu short le jour où je l'ai acheté et j'ai du faire un choix entre ce livre et un autre, par les mêmes autrices, racontant l'histoire d'un guerrier (qui est, je pense, celui qui devient le fiancé d'Aya), j'ai choisi Aya parce que je trouvais les dessins plus jolis (Houch ! le critère vraiment sérieux) et je pensais acheter l'autre lors de mon prochain passage en ville. Pas de chance, le magasin où je l'ai acheté, et qui était en liquidation depuis plus d'un an mais qui avait quand même fait passer une annonce pour trouver une nouvelle vendeuse il y a deux mois, et dont on pensait franchement que la liquidation ne se ferait jamais, à finalement réellement fermé ses portes. Du coup je ne saurais jamais l'histoire de Kintaro ni ce qui est dit sur sa mort dans cet autre tome.

 

Points forts :  Les dessins sont vraiment jolis
Points faibles : La morale finale plus que douteuse. Le fait que l'histoire d'une geisha (avec tout ce que ça comporte comme l'isolement, le paraître, la vente de sa virginité, etc) n'est peut-être pas ce qui convient le mieux pour endormir les enfants.
Nombres de tomes : 1. 2 si on considère que Pourpre : Les quatre vies de Kintaro le complète. Mais je n'en suis même pas sur.

 

 

4 juin 2015

C'est la pleine lune ce soir (en BD)

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C'est dur quand on découvre qu'on a un humour de merde...

Sinon je faisais cette réflexion parce que Vgarou venait d'uploader sa dernière vidéo (Vgarou, loup-garou, pleine lune... C'est bon, vous suivez ?)
D'ailleurs, minute pub, il raconte des trucs super intéressants, a un accent adorable et mérite carrément plus de vues et d'abonnés alors n'hésitez pas à aller voir sa chaine.

Et demain matin je vous parlerais du premier album jeunesse, comme promis, alors restez attentifs.

3 juin 2015

J'ai lu quoi en mai ? [Bilan]

Voyons un peu ce que j'ai lu ce mois ci.

Album :
Les 3 petits cochons (32p) :  Chronique dispo ici.
Blanc, les quatre vies d'Aya (103p) : Chronique disponible ici.

Mangas :
Birth of Livaï t2 (192p) : C'est un bon préquel mais qui se fini forcément dans le sang. C'est un peu chiant ces séries où tout le monde meurt, c'est que je m'attache, moi.
Tokyo Ghoul t1 (224p) : Carrément mieux que ce à quoi je m'attendais. Je ne peux pas dire grand chose au risque de spoiler mais ça démarre très fort.
Le jeu du chat et de la souris t1 (192p) : J'avais adoré ce tome quand je l'ai acheté (il y a quelque chose comme 4-5 ans) mais en le relisant je ne l'ai plus trouvé si génial. Bon, il reste sympa, hein, mais très en dessous de ce que mes souvenirs fantasmaient.
Daddy, please fall in love (200p) : Un one-shot où il ne se passe pas grand chose. C'est plein de bons sentiments mais ça manque d'un peu de piquant.
Innocent t1 et 2 (448p) : Très bonne série. Chronique du tome 1 ici.
L'attaque des titans Before the fall t1 (176p) : L'histoire de cet enfant de titans (sa mère enceinte s'est faite bouffer puis régurgitée par un titan mais lui, dans son ventre, à survécu, ce qui en a fait un monstre au yeux des survivants) est intéressante quoique qu'expédiée un peu rapidement. Il passe un peu trop vite d'un enfant sauvage à un petit génie sans la moindre explication (mais peut-être que son coté survivant du ventre du titan lui a permis d'avoir des capacités au dessus de la moyenne, à voir si ce sera plus développé dans le tome suivant). Par contre l'histoire se déroulant 30 ans après l'arrivée des titans on n'en sait toujours pas plus sur eux, ce qui est frustrant. Mais c'est encore un peu tôt pour ce prononcer sur cette série, j'attendrais le tome 2.
Assasination Classroom t1 et 2 (384p) : Coup de coeur. Une série dont je n'attendais rien. J'avais bien sur déjà vu les couvertures chez mon fournisseur habituel (difficile de passer à coté en même temps) mais je n'avais aucune idée de quoi elle pouvait bien parler et n'étais pas vraiment pressée de le découvrir. Puis j'ai eu le tome un entre les mains et je l'ai trouvé drôle et intéressant. Le pitch : Une classe de bras cassés doit tuer un extraterrestre qui ressemble à un poulpe et n'est autre que leur nouveau professeur. Oh ! et qui menace de détruire la Terre, accessoirement. Alors, à part le fait que j'ai pris le héros pour une héroïne presque jusqu'à la fin du premier tome, je trouve cette série vraiment sympa. C'est drôle, addictif et les persos sont attachants, même l'ET terroriste. On devine d’ailleurs que ce dernier cache des choses qui se révèleront probablement importantes dans le futur. Je conseille !
Adekan t8 (200P) : Chaque tome m’intéresse un peu moins que le précédant. Il faut dire que l'intrigue principal prend de plus en plus d'ampleur et qu'elle est plutôt sérieuse, or ce qui me plaisait le plus dans cette série c'était son humour et il est de moins en moins présent. En revanche les dessins sont toujours époustouflants.
Otomen t1 (192p) : Je n'avais pas plus accroché que ça quand j'avais acheté ce manga (il y a plusieurs années) mais en le relisant je l'ai trouvé drôle et les personnages attachants. J’achèterais peut-être bien le tome deux en juin.

Romans :
Pass for the sun (193p) : L'idée de départ est sympa, pas révolutionnaire mais parfaitement acceptable.
Les cataclysmes qui obligent l'humanité à migrer et à changer de façon de vivre, les différentes castes, les abus, la dégénérescence et puis même l'ajout de la magie. Tout ça pourquoi pas. Le concept a déjà fait ses preuves et c'est toujours agréable de voir ce qu'un nouvel auteur peut apporter à ce simple constat de départ.
Sur base du résumé je dis oui.
Cela dit on se retrouve vite face à pas mal d'illogismes. Des castes aux attributions un peu étrange, des détails qui ne collent pas, des références que nous, lecteurs, comprenons mais qui devraient n'avoir aucun sens pour les protagonistes et encore quelques petits détails.
Pas beaucoup de rebondissements. Quelques clichés chiants du genre la jolie fille est gentille, artiste et intelligente alors que la moche est une barbare sadique.

Sinon, encore une fois, l’héroïne est super canon et le héros est banal... Est-ce-que ce serait si compliqué d'avoir une héroïne au physique normal ? Ou au moins au physique dont on se tape ? Qu'elle ne soit pas toujours ramenée à ses seins fermes et sa taille de guêpe ? Qu'elle ait un peu d'épaisseur ? Et pas juste au niveau des bourrelets, hein, quoi que ce serait déjà une fameuse surprise.
L'héritage Pastor Raspail (393p) : Chronique disponible ici.
Le joyau t1 (464p) : Chronique disponible ici.

BD :
Mélusine t9, 11, 12 (144p) : Je pense que tout le monde connais Mélusine. Les gags sont tantôt sympa, tantôt mignons, tantôt drôle. C'est une bonne série qui n'a plus rien a prouver depuis déjà nombres d'années.
Kid Paddle t3 (48p) : Toujours sympa et marrant. Je suis toujours contente d'en trouver un tome en promo.
The Gardener t1 et 2 (172p) : Webcomic boy's love disponible en lecture gratuite ici et également en version reliée ici. Un style de dessin que l'on est vraiment pas habitué à voir dans ce genre de BD. L'histoire est mignonne, les personnages attachants et le tome 3 (actuellement publié au rythme d'une planche tout les lundis) est en couleurs, ce qui rend encore mieux !
Hell school t1 (46p) : Un premier tome prometteur et inquiétant. Je suis impatiente de lire la suite.
Croqu'la vie t2 (48p) : Je n'avais jamais entendu parler de cette série (en même temps elle date de 1994). C'est divertissant, on retrouve un peu de l'esprit de Pierre Tombal bien que ce soit quand même assez différent.

Autres livres  :
L'anglais dédramatisé (164p) : Chronique disponible ici.

En cours :
Dem et Sven (Prix auto édition)
Le mystère de la chambre jaune (pas pu avancer dessus en mai, j'étais en retard pour le prix de l'auto édition)

Prévisions de lectures :
Entre Ombre et lumière (Prix auto édition)
Les enfants perdus de Saint Félix (Masse critique)
Magdala Alchemist t2

 

Un total de 3915 pages pour mai donc, et je repars pour 3000 en juin.

lecture mai 2015

Pour nous rejoindre : 1 mois 1000 pages

 

 

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2 juin 2015

Innocent tome1 - Shin'Ichi Sakamoto

innocent tome1 (4)Quatrième de couverture : Le XVIIIe siècle est le siècle des Lumières et de la Révolution française sur lequel repose notre société actuelle. Acteur et témoin privilégié de cette période mouvementée, Charles-Henri Sanson, exécuteur des hautes œuvres de Paris, nous entraine au long de sa cruelle existence dans une grande fresque historique.

Ce que j'en ai pensé : Encore un manga historique, et encore un manga recommandé par le magasine Historia, ça devient une habitude par ici...
L'histoire est celle de Charles-Henri Sanson, celui qui devint l’exécuteur des hautes œuvres de Paris. Mais avant de devenir un bourreau reconnu et craint, Charles-Henri fut un jeune homme torturé qui refusa catégoriquement le rôle qui lui avait été attribué à la naissance.
Dans ce premier tome il apparait triste et résolument déterminé à refuser la vie toute tracée que lui impose son père et sa grand mère. Mais au alentours de 1750 y a t-il la moindre chance pour que ses désirs soient écoutés ?
Profondément affecté par la répulsion et la crainte qu'il inspire au peuple Charles-Henri est un jeune homme solitaire qui courbe l'échine sous les insultes prononcées à demi mots par la foule ou les critiques assenées par son père, Charles Jean-Baptiste, qui désespère de voir son fils enfin accepter sa destinée. Leur relation est très conflictuelle, quoique qu'encore peu développée dans ce tome. Cela s’accentuera d'avantage dans le tome 2 et probablement aussi dans les suivants.

Je suis tombée sur ce manga par hasard, comme bien souvent ces derniers temps,  et une fois encore je me retrouve face à un coup de cœur monstrueux.
Les dessins sont époustouflants, chaque case est une œuvre d'art à elle seule, les détails fourmillent par milliers dans les décors et les habits distingués des personnages, les émotions transpirent des visages et des postures.
Il n'y a vraiment aucune critique à formuler sur les dessins, ils sont parfait. Le découpage en revanche manque parfois un peu de fluidité et certaines scènes demandent une double (voir une triple) lecture pour être bien comprises.

Au fil des pages on voit donc Charles-Henri évoluer, passer de l'adolescent mal à l'aise au jeune adulte faisant taire ses émotions pour tenter de vivre au mieux sa condition de bourreau. Au terme de ce premier tome, qui se clôture sur un suspense intenable, il est évident qu'il lui reste encore beaucoup de chemin à parcourir mais déjà une question se pose, va-t-il rester un "gentil", une âme tendre, et ce malgré son avenir qui semble tout tracé, ou va-t-il sombrer petit à petit dans la folie meurtrière, fut-elle due à son rang ou à son esprit pur incapable de s'adapter à sa situation ?


Le thème parlera naturellement d'avantage à un public plus adultes, cela dit les scènes violentes n'ont pour l'instant rien de vraiment choquant. Pas de gore pour le gore, quoi. Cela évolue un peu dans le tome 2 bien que les scènes les plus horribles soient habillement substituées par un euphémisme visuel généralement tout aussi percutant.

Le dernier point que je relèverais sera qu'il s'agit d'une œuvre librement inspirée de fait historiques et de personnes ayant réellement existé. Il n'est par conséquent pas toujours facile (à moins peut-être si l'on est un expert de cette époque) de discerner les parties historiques de celles qui ne le sont pas. Cela dit cette ambiguïté peut donner envie d'en savoir plus et par conséquent de se renseigner sur la révolution française en général (ou sur CHS en particulier). Un mal pour un bien donc ? Peut-être, mais uniquement pour ceux qui auront suffisamment accrochés à l'histoire pour avoir envie d'en savoir plus. Pour les autres il ne faudra pas oublier que ce récit reste romancé, ne serait-ce que parce que la vraie vie est rarement assez intéressante et bien coordonnée que pour pouvoir faire une histoire passionnante sans nécessiter de remaniement.

Points forts :  Les dessins sont absolument superbes, les personnages sont charismatiques (et bien flippant), c'est instructif.
Points faibles : Œuvre librement inspirée de fait historiques et de personnes ayant réellement existé. (voir plus haut pour comprendre en quoi ça peut être dérangeant.)
Nombres de tomes : Série en cours, 2 tomes sortit en France actuellement, 8 au Japon.

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Article initiallement publié sur Yatta Magazine

 

29 mai 2015

L'héritage Pastor Raspail - Maxime Frantini

9791091116053_frontcoverQuatrième de couverture : A l'automne 1807, le roi d'Espagne, Carlos IV, confie au capitaine de sa garde une mission secrète et périlleuse. Le valeureux Félipe Pastor Raspail devra affronter la traitrise du prince Ferdinand et les soldats de Napoléon pour mener à bien sa mission de Madrid à Séville, Londres ou Cuba.

Mais le poids du lourd secret changera sa vie à jamais, sa vie, et celle de toute sa famille, jusqu'à nos jours.

Une folle épopée à travers la première moitié du XIXème siècle, mêlant aventure et suspense, inspirée de faits réels.

Ce que j'en ai pensé : L'histoire est vraiment intéressante ! Le problème c'est qu'elle est traitée de façon très inégale. Certains passages sont réellement passionnants et m'ont emportée sans difficulté mais d'autres étaient lourds et laborieux.

L'ensemble gagnerait à être amputé d'un bon tiers des écrits, histoire que le tout reste digeste.

Il y a beaucoup de moments où il ne se passe rien et qui ne sont ni intéressants ni importants plus loin dans l'histoire, autant s'en défaire. Personnellement j'ai vraiment failli décrocher définitivement plus d'une fois.

Parmi les autres problèmes il y a les discussions, qui ne sont vraiment pas naturelles, au plutôt qui semblent sortir de séries télé. Quand on peut mettre beaucoup d'informations en peu de secondes (comme dans une série) on peut se permettre de faire un peu de remplissage (Bonjour, comment allez vous ? Et la petite famille ? Je suis bien content que vous soyez venu mon ami. Blablabla. Et malgré tout, même dans une série il ne faut pas en abuser !) mais dans un livre il faut couper. Les petites intro aux discussions, qu'on retrouve à pratiquement chaque discussion en plus, sont vraiment chiantes. Entendre le roi parler pendant 25 lignes de la pluie et du beau temps alors qu'il a un truc super important à dire ça ne va pas, ça lasse, ça énerve et ça n'est pas crédible.

En revanche les moments d'actions sont vraiment bien, la chasse au trésor est prenante, la dernière partie aussi. Mais entre ces moments il y a un peu trop de creux et certains sont vraiment très longs.

 

La minute chiante de la féministe en moi ( Les deux paragraphes qui viennent ne contiennent pas de grosses révélations mais certaines pourraient quand même être considérées comme un léger spoiler, passez les si vous préférez entrer aussi vierge que possible dans l'histoire) : Plusieurs choses m'ont dérangée dans le traitement d'Esther. Elle est forte et intelligente (elle parle au minimum 3 langues, ce qui n'est pas rien pour l'époque, pour une femme, et qui plus est pour la fille d'un fermier) pourtant elle est régulièrement infantilisée (quand il la berce avant de l'endormir, quand elle est considérée comme une petite princesse à Londres), ramenée constamment à son statut de femme objet (elle est belle, tellement belle que tout les hommes la regarde. Quand on lui fait un compliment il concerne sa beauté et nullement sa personnalité, son éducation, sa culture...) et le pire c'est qu'elle s'en accommode très bien. Elle passe aussi un peu pour une salope quand elle se déshabille devant Felipe alors qu'ils se connaissent depuis 4 minutes et demi et cela avec son père à une vingtaine de mètres maximum d'eux. Ce n'est pas super réaliste. Et c'est dommage. Il s'agit pour ainsi dire du seul personnage féminin de l'histoire, elle était bien partie pour être forte, elle sauve quand même les miches de Raspail lors de leur rencontre, mais elle devient vite la « belle blonde » qui sert avant tout à faire joli.

 Si je me rappelle bien le physique de Pastor est juste un peu abordé au début du roman, et d'après mes souvenirs il est assez banal. En tout cas on ne revient pas sur sa belle gueule, ses muscles saillants ou son petit cul agréablement moulé dans son joli pantalon militaire toutes les 30 pages. Esther par contre elle est belle, belle beeeeeelllllle ! Avant de se rappeler qu'elle est étudiante en langues, intelligente, courageuse et sauvage on se dit surtout « ah ouais, c'est quand même une sacré bonasse la p'tite» Elle est blonde, parce que toutes les belles femmes sont blondes, même les portugaises, elle s'habille avec des jupons à volants et des robes moulantes, ses cheveux volent au vent quand elle marche et elle se déplace avec la grâce d'un cygne.
Bon, ce n'est pas tout le temps comme ça non plus, et je pense même qu'il y a deux ans j'aurais moitié moins tiqué sur cela, mais ajourd'hui je vois le problème et les implications réel(le)s de ce genre de préjugés inconscients.

Pour conclure je dirais qu'il s'agit d'une période de l'Histoire et d'un lieu dont on entend peu parler en tant que francophones.
Étant friande de récits historiques je suis contente que cette lacune soit enfin comblée.

Et puis une chasse au trésor, que ce soit à 7, 27 ou 77 ans, ça ne laisse jamais indifférent !

Points forts :  Bien qu'il y aie quelques facilités scénaristes qui énervent et/ou qui ne sont pas logique dans l'ensemble l'idée et le scénario restent bon. Certaines scènes mériteraient un petit remaniement mais comme la fin se lit d'une traite on sort de ce livre avec une bonne impression générale.
Points faibles : Un peu trop long et les discussions pas toujours très réalistes.
Nombres de tomes :

 Compte pour le challenge lecture 2015.

 

 

27 mai 2015

Dandelion - Carnet pissenlit en fil [DIY]

Le meilleur du DIY propose un concours sur le thème des fleurs de printemps (DLP le 29 mai, vous pouvez encore participer si vous ne tergiversez pas trop). Je me suis dit que c'était l'occasion rêvée d'essayer un truc que j'avais envie de faire depuis longtemps, le dessin en fil. Et comme je ne suis pas trop fan de la déco qui ne sert à rien (ou pour être plus exacte je n'ai plus trop la place pour ça) j'ai attaqué la couverture toute basique d'un carnet acheté il n'y a pas longtemps.

Le résultat n'est pas dégueu mais si je recommence un jour j'améliorerais probablement certains points.

Et puis, comme j'étais lancée,  je vous ai fais un mini micro tuto. Pas grand chose, vraiment juste de quoi vous orienter si vous décidez d'en faire un à votre tour.

Dandelion notebook (1)

Déjà, il vous faudra :

  • Un carnet
  • De la peinture (si la couverture n'est pas de la couleur que vous souhaitez)
  • Une aiguille
  • Du fil un peu épais mais pas trop (genre fil à broder)
  • Un truc pour faire des trous (mais l'aiguille peut aussi faire l'affaire)
  • Un marqueur

Dandelion notebook (2)

Utilisez le marqueur pour esquisser votre dessin.
Évitez les lignes courbes ! Vous ne pourrez pas les reproduire avec le fil.
Évitez aussi les dessins trop compliqués (sauf si vous êtes sur d'assurer. Mais je vous conseille quand même de commencer avec un truc assez simple).

Dandelion notebook (3)

Utilisez une pointe quelconque pour percer la couverture au bout de chaque ligne droite.
Perso j'ai utilisé une espèce de punaise géante mais n'importe quoi de pointu fera l'affaire. Pensez juste à faire des trous un peu plus gros là où vous devrez faire passer plusieurs fois le fil.

Dandelion notebook (4)

Faites une photo (méga important ! Pour vous rappeler de votre dessin et savoir où passer le fil quand vous ne pourrez plus le voir) et peignez la couverture dans la (ou les) couleurs choisie(s).
Si les trous ont beaucoup abîmé l'interieur de la couverture poncez le un coup ou grattez avec un cutter pour égaliser.

Dandelion notebook (5)

Vous n'aurez plus qu'à passer le fil dans les trous pour faire apparaître le dessin puis coller une feuille cartonnée ou un morceau de feutrine sur l'interieur de la couverture pour cacher le fil.

Dandelion notebook (6)

Et voilà :)

defi-diy-lemeilleurdudiy

Pour participer au concours
Pour voir toutes les participations

24 mai 2015

L'anglais dédramatisé (ebook gratuit - offre limitée)

Aujourd'hui j'ai envie de faire un peu de pub, mais à la fin vous y gagnerez quelque chose alors ne partez pas tout de suite, ce serait dommage.

Franck, du blog Les traductions du Sillon, vient de sortir deux nouveaux livres, l’anglais au bac : guide de survie et l’allemand au bac : guide de survie. Et pour fêter cela il nous offre son premier ebook, l'anglais dédramatisé.

Anglais-dédramatisé

Cet ebook assez court se lit très vite, ce qui est plutôt un bon point. Une petite soirée suffit amplement.
Il ne s'agit pas d'une méthode, ne vous attendez donc pas à sortir bilingue de cette lecture. En revanche c'est plein d'astuces pour habituer votre oreille à l'anglais et de références d'ouvrages et de sites pouvant vous aider dans votre apprentissage.

Les conseils donnés sont intelligents et bons, j'en appliquais d'ailleurs déjà certains depuis plusieurs mois et il me semble que c'est grâce à cela que mon niveau ne cesse de s'améliorer. Quand aux autres je vais tacher de les mettre en pratique aussi vite que possible, ça ne pourra me faire que du bien.

Les trois premières pages sont consacrées à la table des matières, ce qui est très bien pensé puisque ça vous permet de retrouver en un clic une astuce ou une référence au lieu de perdre 10 minutes à tourner virtuellement les pages.

Enfin, comme l'ebook est gratuit encore jusque demain (lundi 25 mai) je ne peux que vous conseiller de le télécharger de suite, même si vous n'avez pas l'intention de le lire dans l'immédiat il pourra toujours s’avérer utile d'ici quelques semaines, mois ou encore années, quand l'envie de vous (re)mettre à l'anglais vous prendra.

Lien pour le télécharger sur Amazon.

 

17 mai 2015

Le monde de Wan Wan tome 1 - Chuan Yin

Wawan stamp

 

Salut visiteur !

Le blog a déménagé.

Retrouves dés à présent la critique Le monde de Wan Wan tome 1 à cette adresse.

A bientôt.

 

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