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Ce que Kobaitchi raconte
critique
5 juin 2015

Blanc, les quatre vies d'Aya - Dorothée Piatek et Magali Fournier

Blanc, les quatre vies d'AyaQuatrième de couverture : Aujourd'hui, à Kyoto, c'est la fête du printemps. Yasuro est heureux, sa femme Mitsuko vient de mettre au monde une fille. Elle s'appelle Aya et sa beauté ferait pâlir une orchidée fraîchement éclose. Comme Sanba san l'avait prédit, elle sera artiste. Mais au coeur du Japon d'Edo, l'influence des traditions aura-t-elle raison du destin de la jeune fille devenue maiko.

Ce que j'en ai pensé : Les dessins sont vraiment jolis, c'est même pour ça que j'ai acheté ce livre. En revanche je suis plus dubitative en ce qui concerne l'histoire, surtout sa fin.

[SPOILER ON] Sérieusement ? Qui a pensé que c'était une bonne idée de faire se suicider l’héroïne à la fin du bouquin ? Quel super message pour les gamines (parce qu'il est évident que ce livre leur est d'avantage adressé qu'aux garçons) "Ton amoureux est mort ? Bah ta vie n'a plus aucun sens, tu ferais mieux de mourir toi aussi, t'iras le rejoindre comme ça"... Non mais sérieusement ? Et celui/celle qui me sort Roméo et Juliette pour justifier ce bordel je lui répondrais que la fin de Roméo et Juliette est aussi une fin de merde, mais qu'au moins cette histoire ne s'adresse pas aux enfants, contrairement à ici, et que ça fait une grosse différence. Parce que, oui, à mon avis les personnages peuvent se suicider par amour dans les histoires pour adultes, tout simplement parce que nous avons déjà une idée de comment fonctionne la vie et nous ne sommes logiquement plus en proie à ce tsunami d'émotions et d'hormones qui chamboule tout à l'adolescence. En revanche si on explique aux enfants dés leur plus jeune age que c'est normal, voir même beau, de se suicider par amour (ou pour tout autre raison d'ailleurs) comment risquent-ils de réagir à 14 ans quand leur premier coup dur (ou ce qu'ils ressentiront comme tel) leur tombera dessus ?
Le suicide chez les adolescents est un réel problème aujourd'hui et le légitimer dans des livres pour enfants/pré-ado me semble une très mauvaise idée. [SPOILER OFF]


En fait j'ai acheté ce livre pour le lire avec mes nièces de 9 et 10 ans, et pour être sur que ça les intéresserai je l'ai lu seule avant, et donc, d'une certaine façon, heureusement. Et en même temps je pense qu'elles auraient décroché d'elles même bien avant la fin. Il y a beaucoup de texte et le tout me semble trop terre à terre, bien trop éloigné de préoccupations d'enfant. Perso entre 8 et 13 ans je voulais soit des histoires avec des animaux (c'est un peu avec ça que j'ai appris à lire) soit des histoires fantastiques faisant la part belle à l'imaginaire. Les sorciers, dragons, scientifiques fous et autres mondes cachés derrière le miroir, à tous je disais un oui fort et convaincu, en revanche l'histoire d'une petite fille qui accepte de se priver de presque tout pour apprendre à danser pour des hommes riches après s'être peinte le visage en blanc, bof...
Maintenant je ne dis pas non plus que mes goûts à cet âge sont ceux de tout les gamins, ni même qu'ils ne peuvent pas évoluer (j'ai adoré Geisha d'Arthur Golden) mais en me basant sur mon expérience personnelle et en regardant ce que mes neveux et nièces semblent aimer je ne pense pas que le thème soit le plus judicieux pour cet âge.


Aussi, j'étais un peu short le jour où je l'ai acheté et j'ai du faire un choix entre ce livre et un autre, par les mêmes autrices, racontant l'histoire d'un guerrier (qui est, je pense, celui qui devient le fiancé d'Aya), j'ai choisi Aya parce que je trouvais les dessins plus jolis (Houch ! le critère vraiment sérieux) et je pensais acheter l'autre lors de mon prochain passage en ville. Pas de chance, le magasin où je l'ai acheté, et qui était en liquidation depuis plus d'un an mais qui avait quand même fait passer une annonce pour trouver une nouvelle vendeuse il y a deux mois, et dont on pensait franchement que la liquidation ne se ferait jamais, à finalement réellement fermé ses portes. Du coup je ne saurais jamais l'histoire de Kintaro ni ce qui est dit sur sa mort dans cet autre tome.

 

Points forts :  Les dessins sont vraiment jolis
Points faibles : La morale finale plus que douteuse. Le fait que l'histoire d'une geisha (avec tout ce que ça comporte comme l'isolement, le paraître, la vente de sa virginité, etc) n'est peut-être pas ce qui convient le mieux pour endormir les enfants.
Nombres de tomes : 1. 2 si on considère que Pourpre : Les quatre vies de Kintaro le complète. Mais je n'en suis même pas sur.

 

 

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3 juin 2015

J'ai lu quoi en mai ? [Bilan]

Voyons un peu ce que j'ai lu ce mois ci.

Album :
Les 3 petits cochons (32p) :  Chronique dispo ici.
Blanc, les quatre vies d'Aya (103p) : Chronique disponible ici.

Mangas :
Birth of Livaï t2 (192p) : C'est un bon préquel mais qui se fini forcément dans le sang. C'est un peu chiant ces séries où tout le monde meurt, c'est que je m'attache, moi.
Tokyo Ghoul t1 (224p) : Carrément mieux que ce à quoi je m'attendais. Je ne peux pas dire grand chose au risque de spoiler mais ça démarre très fort.
Le jeu du chat et de la souris t1 (192p) : J'avais adoré ce tome quand je l'ai acheté (il y a quelque chose comme 4-5 ans) mais en le relisant je ne l'ai plus trouvé si génial. Bon, il reste sympa, hein, mais très en dessous de ce que mes souvenirs fantasmaient.
Daddy, please fall in love (200p) : Un one-shot où il ne se passe pas grand chose. C'est plein de bons sentiments mais ça manque d'un peu de piquant.
Innocent t1 et 2 (448p) : Très bonne série. Chronique du tome 1 ici.
L'attaque des titans Before the fall t1 (176p) : L'histoire de cet enfant de titans (sa mère enceinte s'est faite bouffer puis régurgitée par un titan mais lui, dans son ventre, à survécu, ce qui en a fait un monstre au yeux des survivants) est intéressante quoique qu'expédiée un peu rapidement. Il passe un peu trop vite d'un enfant sauvage à un petit génie sans la moindre explication (mais peut-être que son coté survivant du ventre du titan lui a permis d'avoir des capacités au dessus de la moyenne, à voir si ce sera plus développé dans le tome suivant). Par contre l'histoire se déroulant 30 ans après l'arrivée des titans on n'en sait toujours pas plus sur eux, ce qui est frustrant. Mais c'est encore un peu tôt pour ce prononcer sur cette série, j'attendrais le tome 2.
Assasination Classroom t1 et 2 (384p) : Coup de coeur. Une série dont je n'attendais rien. J'avais bien sur déjà vu les couvertures chez mon fournisseur habituel (difficile de passer à coté en même temps) mais je n'avais aucune idée de quoi elle pouvait bien parler et n'étais pas vraiment pressée de le découvrir. Puis j'ai eu le tome un entre les mains et je l'ai trouvé drôle et intéressant. Le pitch : Une classe de bras cassés doit tuer un extraterrestre qui ressemble à un poulpe et n'est autre que leur nouveau professeur. Oh ! et qui menace de détruire la Terre, accessoirement. Alors, à part le fait que j'ai pris le héros pour une héroïne presque jusqu'à la fin du premier tome, je trouve cette série vraiment sympa. C'est drôle, addictif et les persos sont attachants, même l'ET terroriste. On devine d’ailleurs que ce dernier cache des choses qui se révèleront probablement importantes dans le futur. Je conseille !
Adekan t8 (200P) : Chaque tome m’intéresse un peu moins que le précédant. Il faut dire que l'intrigue principal prend de plus en plus d'ampleur et qu'elle est plutôt sérieuse, or ce qui me plaisait le plus dans cette série c'était son humour et il est de moins en moins présent. En revanche les dessins sont toujours époustouflants.
Otomen t1 (192p) : Je n'avais pas plus accroché que ça quand j'avais acheté ce manga (il y a plusieurs années) mais en le relisant je l'ai trouvé drôle et les personnages attachants. J’achèterais peut-être bien le tome deux en juin.

Romans :
Pass for the sun (193p) : L'idée de départ est sympa, pas révolutionnaire mais parfaitement acceptable.
Les cataclysmes qui obligent l'humanité à migrer et à changer de façon de vivre, les différentes castes, les abus, la dégénérescence et puis même l'ajout de la magie. Tout ça pourquoi pas. Le concept a déjà fait ses preuves et c'est toujours agréable de voir ce qu'un nouvel auteur peut apporter à ce simple constat de départ.
Sur base du résumé je dis oui.
Cela dit on se retrouve vite face à pas mal d'illogismes. Des castes aux attributions un peu étrange, des détails qui ne collent pas, des références que nous, lecteurs, comprenons mais qui devraient n'avoir aucun sens pour les protagonistes et encore quelques petits détails.
Pas beaucoup de rebondissements. Quelques clichés chiants du genre la jolie fille est gentille, artiste et intelligente alors que la moche est une barbare sadique.

Sinon, encore une fois, l’héroïne est super canon et le héros est banal... Est-ce-que ce serait si compliqué d'avoir une héroïne au physique normal ? Ou au moins au physique dont on se tape ? Qu'elle ne soit pas toujours ramenée à ses seins fermes et sa taille de guêpe ? Qu'elle ait un peu d'épaisseur ? Et pas juste au niveau des bourrelets, hein, quoi que ce serait déjà une fameuse surprise.
L'héritage Pastor Raspail (393p) : Chronique disponible ici.
Le joyau t1 (464p) : Chronique disponible ici.

BD :
Mélusine t9, 11, 12 (144p) : Je pense que tout le monde connais Mélusine. Les gags sont tantôt sympa, tantôt mignons, tantôt drôle. C'est une bonne série qui n'a plus rien a prouver depuis déjà nombres d'années.
Kid Paddle t3 (48p) : Toujours sympa et marrant. Je suis toujours contente d'en trouver un tome en promo.
The Gardener t1 et 2 (172p) : Webcomic boy's love disponible en lecture gratuite ici et également en version reliée ici. Un style de dessin que l'on est vraiment pas habitué à voir dans ce genre de BD. L'histoire est mignonne, les personnages attachants et le tome 3 (actuellement publié au rythme d'une planche tout les lundis) est en couleurs, ce qui rend encore mieux !
Hell school t1 (46p) : Un premier tome prometteur et inquiétant. Je suis impatiente de lire la suite.
Croqu'la vie t2 (48p) : Je n'avais jamais entendu parler de cette série (en même temps elle date de 1994). C'est divertissant, on retrouve un peu de l'esprit de Pierre Tombal bien que ce soit quand même assez différent.

Autres livres  :
L'anglais dédramatisé (164p) : Chronique disponible ici.

En cours :
Dem et Sven (Prix auto édition)
Le mystère de la chambre jaune (pas pu avancer dessus en mai, j'étais en retard pour le prix de l'auto édition)

Prévisions de lectures :
Entre Ombre et lumière (Prix auto édition)
Les enfants perdus de Saint Félix (Masse critique)
Magdala Alchemist t2

 

Un total de 3915 pages pour mai donc, et je repars pour 3000 en juin.

lecture mai 2015

Pour nous rejoindre : 1 mois 1000 pages

 

 

2 juin 2015

Innocent tome1 - Shin'Ichi Sakamoto

innocent tome1 (4)Quatrième de couverture : Le XVIIIe siècle est le siècle des Lumières et de la Révolution française sur lequel repose notre société actuelle. Acteur et témoin privilégié de cette période mouvementée, Charles-Henri Sanson, exécuteur des hautes œuvres de Paris, nous entraine au long de sa cruelle existence dans une grande fresque historique.

Ce que j'en ai pensé : Encore un manga historique, et encore un manga recommandé par le magasine Historia, ça devient une habitude par ici...
L'histoire est celle de Charles-Henri Sanson, celui qui devint l’exécuteur des hautes œuvres de Paris. Mais avant de devenir un bourreau reconnu et craint, Charles-Henri fut un jeune homme torturé qui refusa catégoriquement le rôle qui lui avait été attribué à la naissance.
Dans ce premier tome il apparait triste et résolument déterminé à refuser la vie toute tracée que lui impose son père et sa grand mère. Mais au alentours de 1750 y a t-il la moindre chance pour que ses désirs soient écoutés ?
Profondément affecté par la répulsion et la crainte qu'il inspire au peuple Charles-Henri est un jeune homme solitaire qui courbe l'échine sous les insultes prononcées à demi mots par la foule ou les critiques assenées par son père, Charles Jean-Baptiste, qui désespère de voir son fils enfin accepter sa destinée. Leur relation est très conflictuelle, quoique qu'encore peu développée dans ce tome. Cela s’accentuera d'avantage dans le tome 2 et probablement aussi dans les suivants.

Je suis tombée sur ce manga par hasard, comme bien souvent ces derniers temps,  et une fois encore je me retrouve face à un coup de cœur monstrueux.
Les dessins sont époustouflants, chaque case est une œuvre d'art à elle seule, les détails fourmillent par milliers dans les décors et les habits distingués des personnages, les émotions transpirent des visages et des postures.
Il n'y a vraiment aucune critique à formuler sur les dessins, ils sont parfait. Le découpage en revanche manque parfois un peu de fluidité et certaines scènes demandent une double (voir une triple) lecture pour être bien comprises.

Au fil des pages on voit donc Charles-Henri évoluer, passer de l'adolescent mal à l'aise au jeune adulte faisant taire ses émotions pour tenter de vivre au mieux sa condition de bourreau. Au terme de ce premier tome, qui se clôture sur un suspense intenable, il est évident qu'il lui reste encore beaucoup de chemin à parcourir mais déjà une question se pose, va-t-il rester un "gentil", une âme tendre, et ce malgré son avenir qui semble tout tracé, ou va-t-il sombrer petit à petit dans la folie meurtrière, fut-elle due à son rang ou à son esprit pur incapable de s'adapter à sa situation ?


Le thème parlera naturellement d'avantage à un public plus adultes, cela dit les scènes violentes n'ont pour l'instant rien de vraiment choquant. Pas de gore pour le gore, quoi. Cela évolue un peu dans le tome 2 bien que les scènes les plus horribles soient habillement substituées par un euphémisme visuel généralement tout aussi percutant.

Le dernier point que je relèverais sera qu'il s'agit d'une œuvre librement inspirée de fait historiques et de personnes ayant réellement existé. Il n'est par conséquent pas toujours facile (à moins peut-être si l'on est un expert de cette époque) de discerner les parties historiques de celles qui ne le sont pas. Cela dit cette ambiguïté peut donner envie d'en savoir plus et par conséquent de se renseigner sur la révolution française en général (ou sur CHS en particulier). Un mal pour un bien donc ? Peut-être, mais uniquement pour ceux qui auront suffisamment accrochés à l'histoire pour avoir envie d'en savoir plus. Pour les autres il ne faudra pas oublier que ce récit reste romancé, ne serait-ce que parce que la vraie vie est rarement assez intéressante et bien coordonnée que pour pouvoir faire une histoire passionnante sans nécessiter de remaniement.

Points forts :  Les dessins sont absolument superbes, les personnages sont charismatiques (et bien flippant), c'est instructif.
Points faibles : Œuvre librement inspirée de fait historiques et de personnes ayant réellement existé. (voir plus haut pour comprendre en quoi ça peut être dérangeant.)
Nombres de tomes : Série en cours, 2 tomes sortit en France actuellement, 8 au Japon.

innocent tome1 (2)

Article initiallement publié sur Yatta Magazine

 

29 mai 2015

L'héritage Pastor Raspail - Maxime Frantini

9791091116053_frontcoverQuatrième de couverture : A l'automne 1807, le roi d'Espagne, Carlos IV, confie au capitaine de sa garde une mission secrète et périlleuse. Le valeureux Félipe Pastor Raspail devra affronter la traitrise du prince Ferdinand et les soldats de Napoléon pour mener à bien sa mission de Madrid à Séville, Londres ou Cuba.

Mais le poids du lourd secret changera sa vie à jamais, sa vie, et celle de toute sa famille, jusqu'à nos jours.

Une folle épopée à travers la première moitié du XIXème siècle, mêlant aventure et suspense, inspirée de faits réels.

Ce que j'en ai pensé : L'histoire est vraiment intéressante ! Le problème c'est qu'elle est traitée de façon très inégale. Certains passages sont réellement passionnants et m'ont emportée sans difficulté mais d'autres étaient lourds et laborieux.

L'ensemble gagnerait à être amputé d'un bon tiers des écrits, histoire que le tout reste digeste.

Il y a beaucoup de moments où il ne se passe rien et qui ne sont ni intéressants ni importants plus loin dans l'histoire, autant s'en défaire. Personnellement j'ai vraiment failli décrocher définitivement plus d'une fois.

Parmi les autres problèmes il y a les discussions, qui ne sont vraiment pas naturelles, au plutôt qui semblent sortir de séries télé. Quand on peut mettre beaucoup d'informations en peu de secondes (comme dans une série) on peut se permettre de faire un peu de remplissage (Bonjour, comment allez vous ? Et la petite famille ? Je suis bien content que vous soyez venu mon ami. Blablabla. Et malgré tout, même dans une série il ne faut pas en abuser !) mais dans un livre il faut couper. Les petites intro aux discussions, qu'on retrouve à pratiquement chaque discussion en plus, sont vraiment chiantes. Entendre le roi parler pendant 25 lignes de la pluie et du beau temps alors qu'il a un truc super important à dire ça ne va pas, ça lasse, ça énerve et ça n'est pas crédible.

En revanche les moments d'actions sont vraiment bien, la chasse au trésor est prenante, la dernière partie aussi. Mais entre ces moments il y a un peu trop de creux et certains sont vraiment très longs.

 

La minute chiante de la féministe en moi ( Les deux paragraphes qui viennent ne contiennent pas de grosses révélations mais certaines pourraient quand même être considérées comme un léger spoiler, passez les si vous préférez entrer aussi vierge que possible dans l'histoire) : Plusieurs choses m'ont dérangée dans le traitement d'Esther. Elle est forte et intelligente (elle parle au minimum 3 langues, ce qui n'est pas rien pour l'époque, pour une femme, et qui plus est pour la fille d'un fermier) pourtant elle est régulièrement infantilisée (quand il la berce avant de l'endormir, quand elle est considérée comme une petite princesse à Londres), ramenée constamment à son statut de femme objet (elle est belle, tellement belle que tout les hommes la regarde. Quand on lui fait un compliment il concerne sa beauté et nullement sa personnalité, son éducation, sa culture...) et le pire c'est qu'elle s'en accommode très bien. Elle passe aussi un peu pour une salope quand elle se déshabille devant Felipe alors qu'ils se connaissent depuis 4 minutes et demi et cela avec son père à une vingtaine de mètres maximum d'eux. Ce n'est pas super réaliste. Et c'est dommage. Il s'agit pour ainsi dire du seul personnage féminin de l'histoire, elle était bien partie pour être forte, elle sauve quand même les miches de Raspail lors de leur rencontre, mais elle devient vite la « belle blonde » qui sert avant tout à faire joli.

 Si je me rappelle bien le physique de Pastor est juste un peu abordé au début du roman, et d'après mes souvenirs il est assez banal. En tout cas on ne revient pas sur sa belle gueule, ses muscles saillants ou son petit cul agréablement moulé dans son joli pantalon militaire toutes les 30 pages. Esther par contre elle est belle, belle beeeeeelllllle ! Avant de se rappeler qu'elle est étudiante en langues, intelligente, courageuse et sauvage on se dit surtout « ah ouais, c'est quand même une sacré bonasse la p'tite» Elle est blonde, parce que toutes les belles femmes sont blondes, même les portugaises, elle s'habille avec des jupons à volants et des robes moulantes, ses cheveux volent au vent quand elle marche et elle se déplace avec la grâce d'un cygne.
Bon, ce n'est pas tout le temps comme ça non plus, et je pense même qu'il y a deux ans j'aurais moitié moins tiqué sur cela, mais ajourd'hui je vois le problème et les implications réel(le)s de ce genre de préjugés inconscients.

Pour conclure je dirais qu'il s'agit d'une période de l'Histoire et d'un lieu dont on entend peu parler en tant que francophones.
Étant friande de récits historiques je suis contente que cette lacune soit enfin comblée.

Et puis une chasse au trésor, que ce soit à 7, 27 ou 77 ans, ça ne laisse jamais indifférent !

Points forts :  Bien qu'il y aie quelques facilités scénaristes qui énervent et/ou qui ne sont pas logique dans l'ensemble l'idée et le scénario restent bon. Certaines scènes mériteraient un petit remaniement mais comme la fin se lit d'une traite on sort de ce livre avec une bonne impression générale.
Points faibles : Un peu trop long et les discussions pas toujours très réalistes.
Nombres de tomes :

 Compte pour le challenge lecture 2015.

 

 

30 mars 2015

Soirée Divers 5 - Les voix dans ma tête ne m'ont jamais forcée à tuer. Moi, je l'ai toujours fais de mon plein gré.

Jeudi 26 février, 16h57 : J'ai reçu mon (putain de) calendrier! Le 26 février, ouais...
Youpie. Je suis joie. Je suis allégresse. Je suis trop contente.
Ceci était de l'ironie, pour ceux à qui ça aurait échappé.
Bon, plus sérieusement, je suis contente de l'avoir reçu, évidemment. Mais je suis beaucoup moins contente de l'avoir reçu avec pas moins de 22 jours de retard! Oui, chez moi les calendriers commencent en février. Ça fait quand même long. Et ça fait un mois totalement inutilisable/inutilisé.
Ça fait chier, quoi.

Tant qu'on y est je vais parler un peu de la qualité parce que bon, tant qu'on y est, hein, autant se lâcher.
Les photos principales sont correctes, quoi qu'un peu foncées. je n'ai pourtant pas demandé à ce que l'on ajuste mes valeurs puisque je le fais déjà moi même. En fait je ne suis même pas sur qu'on me l'a demandé, comme c'est pourtant le cas sur la plupart des sites d'impressions aujourd'hui, donc peut-être le font-ils d'office?

Les petites photos dans les jours (pour les anniv) sont franchement pas géniales en revanche.
Je l'ai eu moins cher grâce à un bon Groupon donc c'est potable mais à prix plein j'estime qu'il y a arnaque.
Forcément Je ne recommande pas vraiment Printerpix, sauf si vous n’êtes pas trop regardant, que vous avez une bonne réduc et que vous commandez avec 3 mois d'avance.

15 mars, 16h01 : Je me rends compte que personne ne m'a remerciée pour les dessins que j'ai filé, ça fait plaisir.

25 mars, 00H56 : La crème de soja spéciale dessert se conserve vraiment bien, je suis incroyablement surprise. J'ai fais de la crème fraiche avec un pot périmé depuis décembre ce soir pour accompagner ma mousse au chocolat à l'eau de pois chiche (clic pour la recette) et... Tout va bien, dégusté c'est digéré.
La mousse en elle même est très bonne, peut-être un peu amère mais c'est de ma faute, j'ai mis 5 fois moins de sucre que prévu. Enfin, mélangé à la crème fraîche ça sucre juste comme il faut.
Pas de photo parce que c'est le soir et que même en journée je n'arrive pas à avoir une jolie photo, alors sans lumière...

29 mars, 03h38 :  Petite "anecdote" du jour.
Je vous dresse le tableau.
Je veux aller voir un film et comme je suis sur place trop tôt je décide d'aller boire un truc dans la brasserie à coté estampillée veggie friendly.
Sur la carte plusieurs propositions végétariennes carrément trop cher et une soupe VG abordable. Comme il n'y a pas de détail je demande :
- Votre soupe végétarienne elle est végétalienne ?  
Je m'attendais à être regardée de travers mais en fait pas du tout, la serveuse part alors en cuisine pour se renseigner et revient.
- Non, qu'elle contient du bouillon de poule.
- ... Donc elle n'est même pas végétarienne en fait ?
- Ah ben non. Mais ça dépend des jours.
- ...

Du coup j'ai pris un thé -_-
Et j'ai eu mal à la gorge.

Sinon, le film c'était The Voices, conseillé par flo et encensé par certains de mes youtubers ciné préférés.
Et c'était... bizarre, comme on s'en doutait, et plutôt bien finalement. Ce n'est pas vraiment un coup de cœur (pas au niveau de Marnie, quoi) mais c'est quand même un très bon film et je suis contente de l'avoir vu. Si vous en avez la possibilité ne le ratez pas, Monsieur Moustache est génial (et super bien animé. Enfin, quand il parle, sinon je crois que c'est un vrai chat) et je ne pense pas avoir déjà vu un film qui traitait la schizophrénie de cette façon.
C'est à voir, oui, vraiment.

the voices

 

 

 

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26 mars 2015

Under the blue sky - Aki Aoi ( /!\ SPOIL /!\ Mais c'est pratiquement impossible de faire autrement)

under the blue skyQuatrième de couverture : Kôhei Takagi est un jeune homme venant d'une grande ville et qui est transféré au lycée d'un village portuaire situé sur une petite île. Il se lie rapidement d'amitié avec Yûta Hoshino, qui peu à peu commence à admirer Kôhei, son calme et sa maturité.
Un jour, Yûta surprend une jeune fille faisant une déclaration à Kôhei, qui lui répond qu'il aime déjà quelqu'un...

Ce que j'en ai pensé : Under the blue sky sort aujourd’hui et j'ai eu l'occasion de me le procurer en avant première au salon Made in Asia.
Je l'ai acheté sans rien en savoir (comme 80% des titres achetés sur le stand de Point Manga lors de cette édition en fait, mais que voulez vous, j'adore Point Manga, je ne pouvais tout simplement pas zapper leur stand juste parce que je n'attendais aucune de leurs sorties récentes). Je l'ai choisi simplement parce que j'ai aimé les couleurs pastels de sa couverture et l'homme-renard dessiné au dos (que j'avais pris pour un homme-loup soit dit en passant). Le résumé n’annonçait pas vraiment grand chose, je choisissais donc de l'ignorer (ouep, je suis comme ça, un peu aventureuse et tout, z'avez vu?).

Enfin, je l'avais feuilleté quand même et les traits semblaient fins, les personnages mignons. Puis il ne semblait pas remplit de scènes de sexe gratuites. Sur le coup ça m'a suffit.
Hm, oui, je dois me faire vieille mais les viols à répétition et les bites gratuites toutes les quatre pages, bien que ça n'ai jamais été vraiment mon truc, je ne le supporte désormais plus du tout. C'est vraiment trop demander un bon scénario? Une histoire qui reste logique, quitte à ce que ce soit uniquement dans son propre univers et pas dans le monde dit réel? A voir ce qui sort chaque mois on serait tenté de dire oui, hélas.
Mais soit, comme je l'ai dit ce titre n'est pas concerné par cela (si j'en parle c'est juste pour pouvoir caser bite gratuite, vous vous en doutez, hm. Ça fait quelques semaines que les recherches Google sont assez ennuyeuses pour tout vous dire).

Mais bon, revenons en à notre Under the blue sky. Si ce titre ne pèche pas par un manque de scénario en soutient des scènes hot comme beaucoup de yaoi, il faut quand même reconnaitre que celui ci est bien faible.
On a droit à l'histoire de deux petits lycéens qui se rencontrent, qui passent un peu de temps ensemble (sous le ciel bleu de l'été donc...), qui tombent amoureux et qui l'acceptent. Voilà. C'est tout. Pas de tension, pas d'obstacle, pas de moment qui sert le cœur, pas d'histoire en fait.
C'est un peu comme le cinéma d'auteur contemplatif en somme, il y a probablement un public pour ça, sinon ça ne sortirait pas, mais personnellement j'apprécie qu'il se passe quelque chose dans les histoires que le lis. Là pour le coup ma propre vie est plus mouvementée que la leur, et je peux vous dire qu'elle est pourtant très très calme.

La seconde nouvelle nous présente deux amis d'école qui se retrouvent après 10 ans, l'un des deux marie son meilleur ami dont il est secrètement amoureux, l'autre est amoureux du premier. Ils ont eu une aventure sans lendemain il y a 10 ans et depuis, ben, il n'a jamais réussis à l'oublier. Donc aujourd'hui alors que son ex-sex-friend est tout malheureux parce qu'il vit un amour à sens unique l'autre décide de tout lui balancer, et en fait il fait bien vu que l'amoureux transi se dit qu'au fond ce ne serait peut-être pas si mal d'aimer ce larron là ou lieu de l'autre...

Oui, ça n'a aucun sens.
Ou alors le mec qu'il aimait depuis 20 ans ben en fait il ne l'aimait pas pour de vrai. Mais il aurait pu s'en rendre compte plus tôt au lieu de souffrir inutilement toutes ces années.

La suivante est du même acabit et la dernière, ah la dernière bordel, elle avait un si beau potentiel! L'univers était original, l'idée était tout simplement superbe, les personnages étaient presque crédibles, ou en tout cas il ne leur manquait pas grand chose, et pourtant... Rah non mais quel gâchis!
Quelques pages avant la fin, alors que les personnages se connaissent depuis quoi? L'équivalent de 15 jours? on a droit au même dialogue super cliché, super pas naturel, super bateau, super nul en fait, qu'on retrouve dans tout les mangas de ce type :

- Je t'aime!   
- Hein? Mais on se connait depuis 4 jours!
- Oui mais je t'aime!
- Mais t'as 15 ans de plus que moi! Et je suis toujours lycéen...
- Oui mais je t'aime!
- Mais...
- Oui mais je t'aime, putain!
- Aaah... OK.
- Je t'aime!
- Ouais, t'as raison en fait. Moi aussi je t'aime!
- Youpie! Viens, on s'embrasse et on vit heureux jusqu’à la fin de nos jours.
- Ouais, enfin jusqu'à dans 3 pages quoi.
- Ouais, jusqu'à la fin de nos jours je te dis.

 Bref, il est fort peu probable que j'achete à nouveau un titre d'Aki Aoi, parce que la beauté des dessins c'est bien mais ça ne fait, hélas, pas tout.

Points forts :  Heu, les dessins sont jolis...
Points faibles : L'absence totale de scénario et tout ce qui en découle.
Nombres de tomes : 1

 

 

 

 

17 mars 2015

Les chants de la mort - Nicole Gonthier

Les chants de la mortQuatrième de couverture : Automne 1482. Sur la piste d'un tueur en série qui émascule ses victimes, le prévôt Arthaud de Varey doit mener l'enquête dans les bordels lyonnais les plus sordides où les moeurs pédophiles trouvent satisfaction aux dépens de garçons prostitués. Le diable aurait-il pris possession de la cité ? La peste qui sévit, la famine qui accable les petites gens, les exigences tyranniques du roi de France Louis XI - vieillissant et malade -, les transgressions et les malversations des plus éminents citoyens, le mépris des interdits, tout démontre une décadence générale. A l'écart de ces misères, l'école cathédrale, où les enfants de choeur apprennent l'art du chant liturgique, n'est pourtant pas épargnée par la corruption. Monde clos et secret au sein duquel s'imposent les personnalités attachantes de deux jeunes choristes, Tristan et Arnaud, elle renferme la solution de l'énigme et fournit au prévôt la clef de ces meurtres à répétition. Lorsque la vérité éclate, nul ne peut éviter qu'elle ait les couleurs de la tragédie et du sacrifice.

Ce que j'en ai pensé : Au vu du résumé je m'attendais à une histoire particulièrement  noire et dérangeante, au lieu de ça j'ai découvert un roman historique vibrant, sonnant vrai et aux personnages attachants et réalistes.

L'histoire nous emmène dans le Lyon de 1482, en plein Moyen Age. L'écriture est agréable et fluide, grâce à ça on a aucun mal à se représenter la vie des gens à cette époque, l'état des rues comme des maisons. Tout sonne juste et c'est revigorant, attirant. Très vite on s'attache aux personnages principaux, le prévôt est un honnête homme et si au début on se demande un peu pourquoi il cherche tant à retrouver son assassin alors que celui ci a débarrassé la ville d'une pourriture on se rend vite compte qu'effectivement ce tueur est dangereux, et pas seulement pour les hommes mauvais, et qu'il vaudrait mieux l’attraper au plus vite. Arnaud est mon personnage préféré, on se doute rapidement de ce qu'est son secret, ou l'un de ses secrets, et ça ne le rend que plus attachant encore. Même Tristan qui me parut d'abord trop hautain et égocentrique a finalement vite su se faire aimer.
Les personnages sont fidèles à eux mêmes, ils sont logiques et humains, ce qui permet de les aimer et les accepter même avec leurs défauts. C'est une chose que j'ai beaucoup aimée dans ce livre, aucun d'eux n'est parfait, on peut croire à leurs histoires, à leurs vies, à leurs existences même en grande partie grâce à ça.
J'ai malgré tout regretté que les rares personnages féminins soient soit faibles, soit malfaisants. Éliette apparait comme une petite chose fragile pendant la majorité du récit alors que la vie qu'elle a eu, en ce temps là peut-être plus encore qu'en un autre, aurait du la durcir ou du moins l’empêcher de frémir et se blottir dans les bras de son fiancé à la vue d'un personnage dont je ne peux pas dire grand chose au risque de spoiler.
C'est le seul point négatif sur lequel j'ai vraiment accroché.

La fin par contre laisse un gout amère en bouche, en même temps comment aurait-il pu en être autrement, l'histoire se déroulant en plein Moyen-Age et en partie dans un cloitre, il aurait été difficile d'avoir une parfaite happy end.

Avant de conclure je tiens à remercier les éditions Pygmalion et Babelio pour m'avoir permit de découvrir ce titre que je considère d'ores et déjà comme un coup de cœur de cette année.

Points forts : L'auteur est historienne, ce qui lui permet de nous faire une description très crédible de ce que devait être Lyon à l'époque du récit. Les personnages masculin auxquels on croit  et à qui l'on peut s'identifier.
Points faibles : Les personnages féminins.
Nombres de tomes :  1. En fait il s'agit de la quatrième enquête du prévôt Arthaud de Varey mais elle peut-être sans problème lue sans avoir connaissance des précédentes (ce fut mon cas).

Compte pour le challenge lecture 2015.

1 mars 2015

J'ai lu quoi en février? 1 Mois -> 1000 pages (Février 2015)

Romans :
Contes Urbains (272p) : J'étais heureuse de commencer ma lecture, car dés les premières pages j'ai ressenti un style relativement assuré. L'écriture était fluide et agréable et bien que les premiers thèmes ne me passionnaient pas franchement au moins n’était-ce pas désagréable à lire.
Hélas, mon intérêt s'est tari au fil des nouvelles, à l’exception de l'une ou l'autre, et, pire encore, le style à peu à peu disparu, tout comme les histoires, pour laisser place à plusieurs petites réflexions sur la vie, la mort, la souffrance. Une ou deux ça aurait passé mais la quasi totalité de la seconde moitié du livre n'est composée que de ça. Ça donne l'impression d'un auteur terrifié par la mort, par la disparition de son âme et qui écrit encore et encore dessus, qui tente de détruire ses craintes, de les exorciser en s'auto-persuadant que la mort n'est pas la mort, que ce n'est pas grave, qu'il y a autre chose après, etc. Ce n'est pas mal en soi, on a tous nos peurs, mais ça n'a, à mon avis, rien à faire dans un recueil traitant prétendument de « contes urbains ».
Ne pas s'oublier (26p) : Je vois clairement l’intérêt de l'écriture dans le traitement d'un état dépressif, je suis même persuadée que c'est une excellente chose à faire et que ça peut beaucoup aider, par contre je ne comprends pas le choix de partager ces écrits. Ils sont certes important pour l'auteure et ses proches, et c'est tout naturel, mais, sincèrement, le reste du monde risque de ne pas en avoir grand chose à faire.
Même en faisant un effort je n'ai pas pu ressentir de sympathie ou d'attachement envers ce personnage/cette personne. L'immersion dans la tête, dans le cœur du personnage/narrateur aurait du être beaucoup plus forte.
Au lieu de ça c'est relativement plat du début à la fin, en fait on ne sait même pas si elle est guérie à la fin ou non. Il n'y a aucune évolution du personnage, ou alors on ne le ressent pas, elle dit qu'elle ne va pas bien mais rien n'appuie ce propos. Ensuite vient la complicité avec le psy mais encore une fois rien dans l'écriture ne nous indique que ça va mieux. On devrait ressentir les montagnes russes de ses sentiments, de ses émotions, de sa perception à fleur de peau mais c'est à peine si on a droit à un petit tour dans un train touristique roulant à 20 km/h.

Mangas :
L'attaque des Titans  t 4 à 11 (1536p) : Bon, comme je me suis fais l’intégrale actuellement disponible en moins de 2 mois (merci petite chieuse qui ne lira jamais ce message mais qui m'a tout prêté) c'est très difficile d'en parler sans spoiler. Donc je vais essayer d'être très très générale. L'histoire devient de plus en plus intéressante et prenante à mesure qu'elle avance, les dessins s'améliorent, et pour ceux qui, comme moi, trouvait débile et illogique le fait que personne n'ai vu le titan colossal arriver sur le mur, rassurez vous : On vous expliquera tout! Et ça c'est bien. Même si ça soulève encore plus de questions... Mais au moins l'histoire ne s'enlise pas, au contraire, et ça promet le meilleur pour la suite.
Vampire Knight, t 18 et 19 (384p) : Pas mécontente de voir enfin arriver la fin de ce manga. Ces deux derniers tomes sont du même acabit que les précédents : fouillis et décevants. Les explications aux actes de Kaname sont ridicules, la personnalité de Zéro n'a plus rien à voir avec ce qu'elle était jusque là, même son regard à changé, c'est devenu un gentil toutou qui cherche des câlins alors que jusque là c'était un emmerdeur, certes, mais au moins un emmerdeur entier et constant. Et que dire des dernières pages qui sont d'un classique... Heureusement que je n'attendais rien de cette série parce que j'aurais été bien amère. Bon, les dessins sont jolis, c'est vrai, mais ça ne fait hélas pas tout. Et au bout de ce 19eme tome je suis toujours incapable de différencier les personnages secondaires à quelques exceptions prêt, genre le directeur qui a le bon sens de ne pas avoir la même coiffure que tout le monde ou la fille vampire qui à le mérite d'être la seule de son sexe à avoir un chouilla d'importance, ce qui me permet de la différencier de ces petits camarades.
Le monde de Wanwan t3 (126p) : C'est toujours aussi mignon, quoiqu'un poil moins drôle que les deux premiers peut-être.
The Sherlock Holmes Story T1 et 2 (448) : Un gros coup de cœur pour cette série qui s'est hélas arrêtée en plein milieu vu qu'éditée par une maison d’édition qui a mis la clef sous la porte, encore, comme la grosse majorité des maisons d’édition publiant des manhwas. Il faudrait vraiment qu'une grosse maison s'attaque à la BD coréenne parce qu’il semble de plus en plus évident que les petites n'ont pas les épaules suffisamment solides pour gérer et la publication régulière et de bonnes grosses campagnes de pub qui permettrait au publique de s'ouvrir à ces nouvelles séries.
Au sujet de la BD en elle même ; c'est un titre très drôle, les caractères des protagonistes sont assez fidèles au canon quoi qu'un peu adapté malgré tout. Moi je suis conquise et n'ai dorénavant plus qu'à me lamenter sur le fait qu'ils ne resteront que tout les deux sur mon étagère, j'aimerais tant voir leurs petits frères.
Aussi, j'ai lu que certaines personnes n'avaient pas trop aimé les dessins, les trouvant trop simple, trop raides ou trop épurés, je m'attendais donc à un manhwa très basique au graphisme incertain (vous remarquerez que ça ne m'a pas empêché de le commander malgré tout) et j'ai eu l'agréable surprise de découvrir que ce n'était pas du tout le cas. Bon, maintenant c'est vrai que je suis depuis longtemps familiarisée au style coréen qui s'éloigne quand même en de nombreux points du japonais mais sincèrement les dessins ne m'ont pas semblé souffrir de défauts tels qu'ils mettraient en péril la qualité générale du titre.
Ten Count t 2 (192p) : Très, mais vraiment très surprise de la tournure des évènements dans ce tome 2! Autant le premier m'avait littéralement conquise autant celui ci me laisse beaucoup plus mitigée. Les personnages sonnaient très vrai dans le tome 1 mais dans celui ci l'auteur a l'air d'avoir un peu tout envoyé en l'air. Mon perso ne supporte pas qu'on le touche? Bah son psy va le faire quand même, parce que bon, faut bien qu'il avance, puis il va le violer aussi, parce que pourquoi s’arrêter en si bon chemin, et même qu'il va aimer ça, tiens, c'est pas comme s'il existait des contacts plus intimes et violent que ça, ça ne devrait nullement déranger une personne qui a peur des germes...
Non, franchement je suis un peu déçue de ce tome 2, Rihito Takarai ne nous a pas habitué à ça, ses persos sont toujours sincères, touchants, justes... Les scènes de cul sont même généralement absentes de ses mangas, là je ne sais pas ce qui lui a pris.
A silent voice t 1 (208p) : Un premier tome bien mené, une histoire originale et des héros touchants qui apprennent la vie à leurs dépends. Par contre tout semble avoir été dit dans ce tome, je me demande de quoi vont pouvoir parler les suivants.

BDs :
La BD est Charlie (176p) :  Pas très drôle. Ni satirique. Je m'attendais à mieux de la part d'un hommage à Charlie Hebdo
Mind (50p) : un web comic vraiment sympa (disponible en intégralité et gratuitement ici, ce serait dommage de passer à coté). Le trait n'est pas toujours hyper assuré mais l'ensemble se tient et à beaucoup de gueule. Certaines planches sont même à couper le souffle. Et l'histoire... Ben, l'histoire démarre super bien! Je suis frustrée de devoir attendre la suite, 50 pages c'est trop court.
Un projet Ulule a aussi vu le jour pour permettre de l'acheter en version papier. Il reste 5 jours pour participer au moment ou cet article est publié (moi j'ai déjà réservé le mien ^^)

En cours :
Sherlock Holmes l’intégrale (300p, peut-être) : C'est assez dur de dire combien de pages j'ai lues étant donné que j'ai zappé pas mal de nouvelles que j'avais déjà lues. Et je ne ferais pas de commentaire de plus que celui que j'ai fais sur FB il y a une poignée de jours et qui résume mon amour pour le détective et son biographe:

- M'accompagnerez-vous cette nuit?
- Quand vous voudrez, où vous voudrez.
(La maison vide)

Un brouillard gris tourbillonna devant mes yeux, et, quand il se dissipa, je m'aperçus que mon col était déboutonné ; j'avais encore sur les lèvres un vague arrière-goût de cognac. Holmes était penché au-dessus de mon fauteuil, un flacon dans la main.
- Mon cher Watson ! me dit la voix dont je me souvenais si bien, je vous dois mille excuses. Je ne pensais pas que vous étiez aussi sensible.
(La maison vide)

Allons, allons, mon vieux, qu'il en soit comme vous le voulez ! Nous avons partagé la même chambre pendant des années et ce serait amusant si nous finissions pas partager la même cellule.
(Charles Auguste Milverton)

Holmes glissa sa main dans la mienne et me la serra d'une façon rassurante, comme pour me dire que la situation ne le dépassait pas et qu'il n'était pas inquiet.
(Charles Auguste Milverton)

Osez encore dire après ça que ce n'est que moi qui me fais des films.

Nombre de pages lues : 3718.
J'avais tablé sur 2000 je crois, c'est donc un chalenge réussi!
Je repars sur 3000 en mars.

fevrier lecture

Pour nous rejoindre pour le prochain 1 Mois --> 1000 pages c'est par ici (clic).

 

 

23 février 2015

Soirées Divers 4 - Marnie, Giovanni et du blabla.

Jeudi 12 février, 15h16 :  L'info qui va suivre est totalement inintéressante, vous êtes prévenus : Pour la première fois depuis des mois j'ai l’impression que le printemps revient. En même temps ça fait des mois qu'on est en hiver...
Enfin, la fenêtre est ouverte et j'ai juste un peu froid mais pas trop, le bruit des voitures est celui des voitures de printemps. L'air est différent, le soleil se reflète sur la façade de la maison d'en face,comme il ne le fait que lors des beaux jours.
J'aime le printemps. 

Vendredi 13 février, 23h20 : On a gagné 2x2 places pour de supers films à voir la semaine prochaine! Ah ah mais on est vendredi 13 en fait, Ça nous a porté chance on dirait!
Donc, dans moins d'une semaine à nous Souvenirs de Marnie et L'ile de Giovanni. Je comptais les voir tout les deux donc c'est super cool, voilà 30€ d'économisé.
Puis Big Hero 6 est sortit aussi, enfin, on ira donc aussi le voir avec les morveuses vu qu'elles sont en vacances. Elle s'annonce bien cette semaine!

Mardi 17 février, 21h14 : J'ai vu Souvenirs de Marnie, j'en reviens là. Et, bordel, ce que je déteste pleurer pendant un film! Mais merde, qu'est-ce-qu'il était bien!
J'avais décidé d'aller le voir alors que je n'en avais vu que l'affiche et que je ne savais même pas de quoi il parlait.
Au niveau de l'histoire je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, la bande annonce ne révélant finalement pas grand chose et je crois que c'est encore la meilleure façon d’aborder cet anime, ce qui fait que je vais en parler encore moins que je ne le fais d'habitude pour les films qui m'ont plu... L'histoire est prenante, incroyablement émouvante, pas forcément triste (en tout cas moins que d'autres Gibli) mais à moins d'être insensible elle vous rougira les joues et humidifiera vos yeux. J'ai hésité un moment, me demandant si j'étais vraiment trop sensible (bon, la réponse est oui, hein, en fait) mais le concerto de trompettes lors du crédit de fin m'a un peu rassurée quand même, je n'étais pas seule.
Ce film vous prendra aux tripes donc, alors que l'histoire, toute simple pourtant, vous mènera en barque du début à la presque fin, vous laissant échafauder des explications, de nombreuses explications, aux phénomènes dont vous serez témoins, ébranlera leur fondations de ci, de là, pour finalement tout vous révéler quand le moment sera venu.
Cette animation est menée de main de maitre et pourtant elle a souffert d'une campagne de pub assez moyenne, simplement parce qu'elle n'est pas réalisée par le grand maitre Miyazaki et c'est très très dommage parce que, pour moi, elle vaut carrément autant, si pas plus, que les chefs d’œuvres qui ont hissés Ghibli aussi haut, tel que Totoro, le château ambulant ou encore le Voyage de Chihiro.  J'ai l'impression de me répète (bon, je me répète certainement en fait) mais ce film est vraiment à voir, même si vous n’êtes à la base pas porté anime je suis sur qu'il peut vous toucher, et Hiromasa Yonebayashi est assurément un nom à suivre de prés.
Nombreux sont ceux qui ont pleuré la retraite anticipée de Miyazaki mais Yonebayashi pourrait bien venir rapidement le remplacer. En tout cas dans mon cœur il est en très bonne voie.

Bon, j'ai aussi lu des critiques de gens qui sont passé totalement à coté du message, de l'histoire, et qui ont trouvé que c'était un dessin animé pour les enfants, que c'était mièvre. Franchement je ne sais pas si on a vu le même...
Maintenant en y repensant un peu il est possible que les gens ayant une une adolescence rose bonbon ne se sentent pas du tout connecté à Anna, l’héroïne, mais je crois que ces gens là doivent passer à coté de bien des messages dans bien des œuvres (parce que le monde sensible appartient aux anciens persécutés, aux marginaux et à ceux qui restent des enfants ;) ).

Mercredi 18 février, 20h56 : Wow! Il se passe quoi pour le moment sur Youtube? J'ai l'impression que la moitié des trucs que je regarde se foutent de moi... Bon, non, ça fait un peu skyzo dis comme ça, disons juste qu'ils ont l'air de s'être donné le mot pour défoncer des choses qui me semblent pourtant bien réelles ou tout au moins probable voir possible.
Pour ne prendre qu'un exemple, essayer de rendre ridicule les conspirationnistes, y compris les extra light, y compris ceux qui ont accumulés des tas de choses qui ressemblent fortement à des preuves ou au moins qui soulèvent pas mal de questions simplement parce que c'est IN et qu'il est de bon ton d’arrêter de s'en faire pour tout, c'est stupide. Profiter en plus du fait que l'on a un audimat assez imposant, à l'esprit grégaire très développé, à défaut du critique, c'est une tentative de morfing d'internet vers la télé. Et c'est mal, putain.

Vendredi 20 février, 23h11 : Mais sérieux, c'est quoi le problème des japonais avec les morts dans leurs dessins animés?

Bon, très rapide petit avis sur L'ile de Giovanni. Il reste en dessous de Marnie pour moi (mais si vous avez lu mon avis dessus vous devez vous en doutez, ça va être dur de le détrôner je pense. Pour le coup je crois même qu'il s'est hissé au dessus du Château Ambulant qui était, jusqu'à présent, mon Ghibli préféré. Enfin, bon.) Donc, les dessins des personnages sont parfois assez déroutant, voir pas très beaux, heureusement pas dans la majorité des cas, les décors et les ambiances par contre sont traités avec beaucoup de finesse, je dirais même qu'il en ressort un coté très spectaculaire, presque fauve par moment. Et à ce niveau là c'est très bien géré et très beau. L'histoire n'est pas des plus joyeuses mais elle a le mérite de mettre en avant une partie de l'histoire dont on ne parle (dans nos pays) quasi jamais, les camps où les russes on enfermés des japonais après la guerre.
La fin comporte quelques illogismes, je n'ai pas envie de vous spoiler donc je n'en parlerais pas et ils ne sont pas non plus très très grave mais sur le coup ça fait bizarre, et même toujours maintenant en fait ils me dérangent quand même encore.
Enfin, il ne s'agit pas vraiment d'un DA pour les enfants, le sujet abordé est peut-être un peu trop sérieux, mais si vous vous intéressez à l'histoire, au Japon, à la guerre ou si vous êtes simplement curieux il mérite d'être vu.

Samedi 21 février, 12h12 :  Ouééé! Canablog est encore en train de ne pas fonctionner! Trop cool...

Lundi 23 février, 17h36 : Je crois que le problème principal de l'auto édition c'est que maintenant les gens s'imaginent qu'ils peuvent monnayer absolument tout ce qu'il écrivent. Même quand ils n'ont pas de talent, même quand ce sont des notes qui devraient rester personnelles, même quand ça n'a aucun putain d’intérêt.
Cela dit je reste persuadée que sous cette couche de détritus nauséabonds il subsiste quelques rares perles sauvages et éclatantes. Reste juste à les débusquer.

Le même jour, 18h27 : Je me rends compte que je n'ai pas parlé des Nouveaux Héros. Pourtant c'est aussi un super film! C'est joli, c'est sympa, il y a des références à la pop culture, Baymax est un des meilleur robot du monde. Non, franchement, c'est aussi un DA à voir absolument!

Soirées Divers 4 - Marnie, Giovanni et du blabla.

26 janvier 2015

Soirées Divers 2

Lundi 12 : J'ai une nouvelle bannière! Bon, ça fait une semaine donc vous avez dû vous en rendre compte mais je le dis quand même ^^

Mardi 13 : Je me rends compte que je me suis peut-être un peu laissée emporter sur l'histoire du sanglier... J'aimerais être comme ces vegans super zen et cool qui arrivent à faire prendre conscience aux autres du bien fondé de leur démarche sans les agresser, mais plus je vois ce qui se passe dans le monde plus je m'en éloigne et deviens intolérante...
Je n'arrive plus à fermer les yeux sur ces actes, c'est trop dur pour moi.
Y a encore du boulot donc...

Mercredi 14 : J'ai reçu des nouvelles chaussettes trop cool! Soyez pas jaloux... Quoique, si en fait, soyez le. :P

Vendredi 16 : J'ai encore pété le câble de mes écouteurs... Quelqu'un utilise t-il un casque sans fil dans l'assistance? Il fonctionne bien? Il se décharge pas trop vite? Vous avez des conseils à me fournir? Je suis de plus en plus intéressée. Je dépense une fortune en casque sur une année et j'en ai ras le cul, là.

Jeudi 22 : Je crois que j'ai froissé le téléphoniste de la Fnac...
Je vous explique.
La semaine passée j'ai renvoyé ma Kobo pour qu'elle soit remplacée/réparée et je dois donc attendre un coup de fil du SAV pour m'expliquer la suite des évènements. Lundi soir, en activant mon réveil je découvre que j'ai un appel manqué datant du matin même, un numéro privé, surement la Fnac. Je désactive donc le silencieux pour la première fois depuis des semaines en espérant qu'ils rappellent le lendemain. Mais mardi passe sans faire retentir la sonnerie désagréable de l'engin que je déteste et redoute. Je reste à proximité de lui pourtant, contrairement à d'habitude. Je l'abandonne juste vers 20h pour aller me chercher un dessert dans la cuisine. 3 minutes. Juste 3 minutes... Et quand je reviens, ma pomme dans une main et mon cacao dans l'autre j'entends  BIPEUUUUH (sous entendu "De électricité! Donnez moi de électricité ou je m’éteins") Et oui, 3 minutes d'absence pile au mauvais moment. Je fais charger le malandrin et je me dis qu'ils rappelleront bien le lendemain, encore. Donc, hier, quand je me fait réveiller par la sonnerie du gsm je bondis hors du lit et me précipite sur l’interrupteur de la rallonge. Je décroche en même temps, salue Tartempion de la Fnac, confirme que je suis bien moi même de chez moi et, alors que Tartempion commence à m'expliquer la raison de son appel et que j'approche au même instant le bout du chargeur de l'orifice du téléphone ce dernier s’éteint dans un TWOUTTTWOUT misérable.
Aujourd'hui Tartempion n'a pas rappelé, il doit penser que je lui ai raccroché au nez, et je ne peux pas le contacter le numéro étant privé...

Pourquoi Tartempion ne peut-il pas me laisser un message ou m'envoyer un mail? Tout serait déjà réglé si on avait pu le faire par mail...
J'aime pas le téléphone. J'aime pas cette situation qui m'oblige à attendre un coup de fil toute la journée pour régler un problème via ondes interposées. J'aime pas le fait que mon GSM soit un mort de moins en moins vivant. J'aime pas le fait de ne pas aimer le téléphone.

Vendredi 23 : Rah! Mais c'est quoi ces dessinateurs qui refusent qu'on partage leurs dessins, bordel? Pinterest vient encore de me supprimer quelques fanarts parce que le dessinateur qui les a fait ne veut pas qu'ils soient partagé... Si tu dessines pour toi et juste pour toi ne publie pas les-dits dessins sur internet, connard! C'est pas non plus comme si j'avais recadré tes images pour que ta signature n'apparaissait plus. Si je, non, si on partage tes dessins c'est qu'ils nous plaisent, abrutit, tu devrais être content plutôt que de les faire enlever.
Surtout que, perso, j'essaie généralement de m'arranger pour mettre le nom du créateur en commentaire et/ou que le lien renvoie à sa galerie.
Ce n'est en rien du vol, c'est un partage, parce que je trouve ça joli. Quand on est pas foutu de comprendre ça mieux vaut résilier son abonnement internet.

Dimanche 26 : J'ai reçu un fanart représentant Ciel du la part de ma nièce pour mon anniv :D Il est chouette hein!?

soireesdivers2Crédits dessins : Libraire et fier de lettre - libraire et client (qui n'est pas Tartempion).
Tsuki-Nekota - fanart Destiel (qui n'est pas la personne qui refuse qu'on partage ses dessins, vu que celle ci refuse qu'on partage ses dessins... Donc quitte à partager un dessin pour illustrer mes propos je le fais avec une personne qui dessine trop bien et qui ne fait pas chier son monde en faisant supprimer les dessins qu'on partage. Vàlà).
Marie M. - fanart Ciel (qui est ma nièce donc).
Sieu K - Bannière TLCMAK (qui est mon dessinateur officiel, vous avez du vous en rendre compte...)
Pour le reste, ben, c'est mes nouvelles chaussettes et un casque sans fil lambda, ça ne demande pas trop de crédit.

Vous voulez savoir ce que sont les Soirées Divers? Tout est expliqué dans le premier billet, par ici.

 

 

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